Manuel Zapata Olivella

écrivain, médecin et anthropologue colombien (1920-2004)
Manuel Zapata Olivella
Description de cette image, également commentée ci-après
Manuel Zapata Olivella lors d'un rassemblement de la Liga Latinoamericana de Artistas
Nom de naissance Manuel Zapata Olivella
Naissance
Santa Cruz de Lorica, Drapeau de la Colombie Colombie
Décès
Bogota, Drapeau de la Colombie Colombie
Activité principale
Écrivain, médecin, anthropologue
Auteur
Langue d’écriture Espagnol (Colombie)
Mouvement Boom latino-américain
Genres
Roman, nouvelle, essai

Œuvres principales

Tierra mojada (1947)
En Chimá nace un santo (1964)
Chango, ce sacré dieu (1983)

Manuel Zapata Olivella, né le à Santa Cruz de Lorica dans le département de Córdoba (Colombie) et mort à Bogota le , est un écrivain, médecin et anthropologue colombien. Il est un des représentants les plus importants de la littérature afro-colombienne du XXe siècle.

Biographie modifier

Alors qu'il était enfant, son père, le professeur Antonio María Zapata Vásquez, déménagea à Carthagène des Indes. La petite sœur de Manuel est la danseuse et folkloriste colombienne Delia Zapata Olivella[1].

Oliviella a étudié la médecine à l'Université nationale de Colombie à Bogota. Par la suite, il a travaillé à Mexico au sanatorium et clinique psychiatrique du Dr. Ramírez et plus tard à l'Hospital Ortopédico d'Alfonso Ortiz Thrown ; pour le magazine Time et pour le magazine Events for All. Il s'est opposé à son frère Virgil qui soutenait les États-Unis après qu'il a changé d'avis à la suite d'un voyage dans ce pays et qu'il y a souffert de discriminations raciales.

Lors de son séjour à Mexico, il écrivit le roman non-publié Bitter Rice. Il publia plusieurs études sur les cultures des noirs en Colombie. Il enseigna dans plusieurs universités aux États-Unis, au Canada, en Amérique Centrale et en Afrique. Il fonda et dirigea le magazine littéraire National Letters.

Le thème principal de ses récits est l'histoire et la culture des habitants de la Région Caraïbe, en particulier les modes de vie des noirs et des autochtones.

En 1964, son roman En Chimá nace un santo est finaliste lors de deux concours : l'Esso en 1963, dans lequel il perd face à Gabriel García Márquez et son roman La mala hora et le prix de la nouvelle Seix Barral où il est défait par Mario Vargas Llosa et son roman La Ville et les Chiens.

Son travail le plus important est le roman Changó, el Gran Putas 1983 - Historia de un Joven Negro publié en 1983, un vaste travail qui est présenté comme une fresque des afroamericanos, les peuples afro-américains des Amériques, qui narre leurs origines en Afrique[2].

Œuvre modifier

Romans modifier

  • Tierra mojada (1947)
  • La calle 10 (1960)
  • Detrás del rostro (1963)
  • Chambacú, corral de negros (1963)
  • En Chimá nace un santo (1964)
  • Changó, el Gran Putas 1983 - Historia de un Joven Negro, traduit par Chango, ce sacré dieu[3] (1983)
  • El fusilamiento del Diablo (1986)
  • Lève-toi Mulâtre (Payot, 1987)
  • Hemingway, el cazador de la Muerte (1989)

Nouvelles modifier

  • Pasión vagabunda (1948)
  • He visto la noche (1952)
  • China 6 a.m. (1954)
  • Cuentos de muerte y libertad (1961)
  • El cirujano de la selva (1962)
  • ¿Quién dio el fusil a Oswald? (1967)
  • Fábulas de Tamalameque: los animales hablan (2003)

Essai modifier

  • La rebelión de los genes (1997)

Notes et références modifier

  1. (en) Kwame Anthony Appiah, Africana : The Encyclopedia of the African and African American Experience, Oxford University Press, , 3960 p. (ISBN 978-0-19-517055-9, lire en ligne), p. 605
  2. (en) Eleonora Melani, « Manuel Zapata Olivella y la afrocolombianidad - Aurora Boreal », sur www.auroraboreal.net (consulté le )
  3. « Chango, ce sacré dieu par Manuel Zapata Olivella », sur bibliomonde.com (consulté le )

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