Manipulations (film, 2016)

film réalisé par Shintaro Shimosawa et sorti en 2016
Manipulations

Titre original Misconduct
Réalisation Shintaro Shimosawa
Scénario Simon Boyes
Adam Mason
Acteurs principaux
Sociétés de production Mike and Marty Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Thriller
Durée 106 minutes
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Manipulations ou Mensonges au Québec (Misconduct) est un film américain réalisé par Shintaro Shimosawa, sorti en 2016.

Synopsis modifier

Une série d'accidents liés à un médicament produit par la société pharmaceutique dirigée par Arthur Denning conduit à un scandale médiatique. Alors qu'Arthur se prépare à quitter les États-Unis, il apprend que sa compagne, Emily Hynes, a été enlevée.

En parallèle, Ben Cahill, un ambitieux avocat travaillant pour le cabinet Abrams accepte d'attaquer le groupe pharmaceutique de Denning.

Bientôt, il se retrouve impliqué au cœur d'une machination, faite de chantage, de corruption et de meurtres.

Fiche technique modifier

  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution modifier

Direction artistique : Emmanuel Jacomy

  Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[1] et selon le carton du doublage français.

Production modifier

Genèse, développement, rôles et critique modifier

Le réalisateur américain Shintaro Shimosawa signe son premier long-métrage et met en scène un thriller judiciaire classique.

Ben Cahill (Josh Duhamel), un avocat aux dents longues, travaille dans un grand cabinet d’avocat, et cherche à faire tomber Artur Denning (Hopkins), un magnat dans l’industrie pharmaceutique. Il est prêt à tout pour réussir : « c’est pas de la triche, du moment que les gentils gagnent »[2]. Il obtient illégalement des informations essentielles contre Artur Denning, de la part d’une de ses ex, Emily Hynes, qui n’est autre que... la maîtresse d’Artur Denning. Quant à Charles Abrams (Pacino), le patron de Cahill, il semble entretenir une relation peu claire avec Denning[2].

Shimosawa parvient à entretenir le suspense, pendant une partie du film. Il brouille astucieusement les cartes, en multipliant les rebondissements. À voir, à lire évoque « (…) la vision d’une société américaine contemporaine sans foi ni loi, remplie de menteurs, tueurs, psychopathes, voleurs, névrosés, carnassiers et autres ambitieux, ne manque pas d’attrait »[2].

Le dernier tiers du film est peu crédible, à cause de facilités scénaristiques et par une accumulation de rebondissements incohérents. Le trio d’acteurs est en roue libre et cabotine. Toujours, selon à voir, à lire : « On vire du thriller judiciaire tendu et machiavélique à un vulgaire film de vengeance, totalement grotesque, qui laisse un arrière-goût désagréable »[2].

Notes et références modifier

  1. « Fiche du doublage français du film », sur RS Doublage, .
  2. a b c et d « Manipulations - la critique du blu ray », Avoir Alire, (consulté le )

Liens externes modifier