Malzéville
Malzéville | |||||
La Douëra. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Nancy | ||||
Maire Mandat |
Bertrand Kling 2020-2026 |
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Code postal | 54220 | ||||
Code commune | 54339 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Malzévillois-Malzévilloise [1] | ||||
Population municipale |
8 123 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 1 079 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 42′ 40″ nord, 6° 11′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 187 m Max. 384 m |
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Superficie | 7,53 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Nancy (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nancy (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Max | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.villedemalzeville.fr/ | ||||
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Malzéville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est, en Lorraine. C'est l'une des vingt communes de la métropole du Grand Nancy.
GéographieModifier
LocalisationModifier
La ville est arrosée par la Meurthe et est adossée au plateau de Malzéville, dont une partie est classée en zone Natura 2000[2].
Communes limitrophesModifier
Voies de communication et transportsModifier
Transports en communModifier
Malzéville est reliée au Grand Nancy grâce aux lignes du réseau de transport de l'agglomération nancéienne appelé Réseau Stan :
- Ligne 12 : Malzéville Savlons - Heillecourt
- Ligne 13 : Nancy Pôle de Santé - Dommartemont
- Ligne 16 : Malzéville Pixerécourt - Margéville-Villers Clairlieu
- Ligne 32 : Maxéville Jean Lamour - Essey La Fallée
- Ligne 53 (scolaire) : Malzéville Collège Verlaine - Malzéville Le Nid
- Ligne 54 (scolaire) : Malzéville Collège Verlaine - Dommartemont Collège R. Nicklès
- Ligne 58 (scolaire) : Dommartemont Collège R. Nicklès - Tomblaine Groupe scolaire
- Ligne 62 (scolaire) : Malzéville Pixerécourt - Nancy Gare
- Ligne 65 (scolaire) : Malzéville Margeville - Nancy Division de Fer
UrbanismeModifier
TypologieModifier
Malzéville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes[6] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
ToponymieModifier
Villa de Margeville (1130), Mareseivilla (1176-1205), Malisevila (1231), Malesevilla (1246), Mallisei villa (XIVe siècle), Marezeville (1349), Marzeville (1390), Morisevilla (1402), Malzeville (1424), Mallezeville (1444), Malzeville-devant-Nancy (1494), Malezeville-près-Nancy (1496), Maleseville (1526), Marzeville-lès-Nancy (1573), Malzeville (1793).
HistoireModifier
Village de l'ancien duché de Lorraine. Le fief de Malzéville relevait de la châtellenie de Nancy, bailliage de cette ville.
De 1927 à 1984, Malzéville était traversée par le TP Max, transporteur par câble aérien qui acheminait du calcaire depuis les carrières de Maxéville jusqu'à l'usine Solvay de Dombasle-sur-Meurthe.
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
JumelagesModifier
Le comité de jumelage a été créé en 2014, à l'occasion du 50e anniversaire du serment entre les deux villes[13].
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2018, la commune comptait 8 123 habitants[Note 3], en augmentation de 1,63 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
ÉconomieModifier
EnseignementModifier
- 3 écoles maternelles publiques : les écoles Gény, Jéricho et Leclerc, situées dans les rues-avenue du même nom.
- 3 écoles élémentaires publiques : les écoles Paul-Bert, rue de la République (installée pour partie dans l'ancienne mairie de la commune), Pasteur et Jules-Ferry, dans les rues du même nom.
- un collège public : le collège Paul-Verlaine, avenue du Général-Leclerc, dont le bâtiment actuel date de 2005.
- un lycée agricole public : le lycée Mathieu de Dombasle, installé sur le domaine de Pixerécourt depuis 1953. En réalité, l'Établissement Public Local d'Enseignement et Formation Professionnelle Agricole de Pixerécourt se compose du lycée, qui dispense les formations par la voie scolaire, d'un CFA-CFPPA dans lequel se déroulent les formations par la voie de la formation continue et de l'apprentissage, d'une exploitation agricole (la Ferme de Pixérécourt), d'une halle de technologie équipée pour la fabrication agroalimentaire, et enfin d'un Cercle hippique (Hippix). L'ensemble s'étend sur 16 hectares.
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
Édifices civilsModifier
- Château de Pixerécourt[18], château construit en 1860 d'après les plans de Corrard des Essarts de style XVIIIe siècle, remplaçant un château plus ancien du XVIIe siècle. Parmi les châtelains successifs, il convient de citer René-Charles Guilbert de Pixerécourt, Ferdinand Alfred comte O'Gorman et Émile Driant qui en fut locataire. L'avenir de ce château est menacé, du fait de son entretien lourd. La question de le détruire a été évoquée en [19] et en [20]. Ces questions font suite à la rénovation au début des années 2000 du lycée agricole et du départ de son administration du château pour des bâtiments neufs.
- La Douëra, demeure orientaliste de style Mozarabe objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques depuis 1993[21].
- L'Arboretum de l'Abiétinée.
- Ancienne guinguette, dite La Cure d'Air Trianon, classée au titre des monuments historiques pour son architecture métallique et ses vitraux par arrêté du [22].
- Fondation Jacquemin, bâtiment édifié en 1903 sous l'impulsion de Georges Jacquemin, disciple de Pasteur. S’inspirant des usines en brique, construites en Angleterre au XIXe siècle, la façade est de composition classique, symétrique.
- Plateau de Malzéville, base de loisirs et de vol à voile), où l'émetteur de Malzéville, deuxième plus haute structure de Lorraine - 215 à 220 mètres de hauteur -, y est implanté.
- Pont de Malzéville, pont construit à la fin du XVe siècle au-dessus de la Meurthe.
Édifices religieuxModifier
- Église Saint-Martin, peintures murales du XVIe siècle (dont un remarquable "chemin de croix", cycle de la Passion en réalité, classé)[23], boiseries du chœur du XVIIIe siècle (classées). Clocher fortifié (présence de meurtrières). Une association, créée en , a « pour but de promouvoir, d'encourager ou d'organiser toutes les actions et manifestations tendant à mieux faire connaître les valeurs historiques, culturelles, artistiques et religieuses de l'église Saint-Martin de Malzéville, et d'œuvrer pour l'entretien et la restauration de son patrimoine, notamment des peintures murales »[24]. Une monographie, parue en 2012, offre un beau panorama illustré de l'édifice et de son histoire[25].
- Église Saint-Michel, moderne et de forme ronde ; construite par le chanoine André Vaillant (inhumé dans le narthex). À moitié sur le territoire de Saint-Max.
- Chapelle Saint-Pierre de Pixerécourt. Elle accueille actuellement le musée Mathieu-de-Dombasle du lycée agricole de Pixérécourt.
- Chapelle Saint-Gauzelin, dépendant de l'église Saint-Martin. Désacralisée et vendue en 2009. Vitraux de Jacques Le Chevallier (en partie détruits). La cloche, datée de 1760 (réemploi), est aujourd'hui visible dans le transept sud de l'église Saint-Martin.
- Chapelle de la Gueule du Loup.
- Croix de Mission, du XIXe siècle, qui a donné son nom au quartier. Restaurée en 2000[26].
- Salle du Royaume (Témoins de Jéhovah).
Personnalités liées à la communeModifier
- Charles Cournault (1815-1904), peintre, archéologue, conservateur de musée. Il transforme un simple chalet de Malzéville en une véritable villa imitant le style mauresque, la Douëra.
- Étienne Cournault (1891-1948), petit-fils du précédent, peintre et graveur.
- Émile Driant (1855-1916), officier, écrivain, député de Nancy. Locataire du château de Pixerécourt.
- Teresa Milanollo (1827–1904), violoniste. Elle possédait une maison de famille à Malzéville et y donnait des concerts pour ses connaissances même si elle avait cessé de se produire en public après son mariage en 1857.
- Ferdinand Alfred comte O'Gorman (1825-1900), propriétaire du château de Pixerécourt.
- Jo Schlesser (1928-1968), pilote automobile, inhumé à Malzéville.
- Romain Simon (1916-2007), illustrateur essentiellement animalier de livres de jeunesse (près de 300 ouvrages illustrés), né à Malzéville.
HéraldiqueModifier
Blason | Blasonnement : parti : au premier de sable à la patte d'oie d'argent posée en pal, au second d'argent à la croix patriarcale de gueules. |
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Détails | Utilisé depuis 1771 |
Voir aussiModifier
BibliographieModifier
- Raoul Guérin, Les tombelles antéhistoriques de la côte de Malzéville, Impr. de A. Lepage, 1868, 14 p.
- Stanislas Thomas, Courte notice sur Malzéville, Nancy, 1878, 20 p., réédition ANDT 2007.
- Petitjean, Malzéville - Pixerécourt, monographie , 1888, manuscrit np., édition ANDT 2007,
- Charles-A. Gesnel-Demange, Rapport sur la concession de Malzéville, Impr. de l'Indépendance de l'Est, Bar-le-Duc, 1890, 15 p.
- Gustave Bleicher, Géographie régionale. La colline de Malzéville, Impr. de Berger-Levrault, Nancy, 1899, 8 p.
- Jacques Riston, La vigne à Malzéville : essai historique, Nancy, 1908, 25 p.
- Gaston Gaillard, Malzéville, monographie, Malzéville, 1912, manuscrit. Édité par ANDT en 2009.
- André Cronel, Malzéville, 1789. Le cahier de doléances, Société d'histoire de Malzéville, s.d., 28 p. dactylo.
- A. Chéry, Ville de Malzéville. Quelques pages d'histoire locale, Impr. nancéienne, 1947, 10 p.
- André Cronel, Notes sur l'histoire de Malzéville, Société d'histoire de Malzéville, 1961, 36 p. dactylo.
- Roger Beck, Malzéville, 34 fascicules édités entre 1975 et 1985, réédition ANDT, 1995-1998 en 6 tomes.
- P. Dardaine, « Le caractère méridional du Plateau de Malzéville, en Meurthe-et-Moselle, et sa pelouse à Knautia purpurea (Vill.) Borbas », Le Monde des Plantes, 455 (1996).
- Alain Colotte, Denis Marchal, Patrick Marcolé, Malzéville au XXe siècle, Malzéville, 1999, 181 p.
- Michel Mougin, Malzéville d'hier et d'aujourd'hui, ANDT, 2003, 42 p.
- Alain Colotte, Denis Marchal, Patrick Marcolé, Malzéville libéré : 1944, ANDT, 2004, 81 p.
- Étienne Martin (dir.), Ilona Hans-Collas, Laurence Blondaux, L’église Saint-Martin, Malzéville : ASPE Saint-Martin, 2012, 40 p. (ISBN 978-2-7466-5282-8).
- Alain Colotte, Jean-Pierre Franoux, Bertrand Hugot, Denis Marchal Malzéville. Le Plateau un siècle d'histoire, Malzéville : ANDT, 2015, 117 p. (ISBN 978-2-7466-8488-1).
- Philippe Masson (dir.), Jean-Pierre Franoux, Axelle de Gasperin, Pierre Labrude, Gilles Marseille, Etienne Martin, Denis Mathis, Francine Pierre, Pascal Thiébaut, Martine Tronquart, Malzéville, histoire, paysage & patrimoine, actes des {Ve} Journées d'Études Meurthe-et-Mosellanes des 8 et , Haroué : éd. Gérard Louis, 2017, 143 p.
- Etienne Martin, Jean-Pierre Franoux, Alain Colotte, Denis Marchal Pixerécourt 1000 d'histoire un territoire aujourd'hui rattaché à Malzéville, Malzéville : ANDT, ASP-Pix, 2019, 88 p. (ISBN 978-2-9569-58307)
Articles connexesModifier
- Liste des communes de Meurthe-et-Moselle
- Aérodrome de Nancy - Malzéville
- Pixerécourt (Meurthe-et-Moselle)
Lien externeModifier
- Mairie de Malzéville
- « Malzéville-Pixerécourt », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
RéférencesModifier
- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- Page du site internet de la DREAL Lorraine concernant la zone Natura 2000 du Plateau de Malzéville
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 30 mars 2021).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 30 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 30 mars 2021).
- « Unité urbaine 2020 de Nancy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 30 mars 2021).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 30 mars 2021).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 30 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 30 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 30 mars 2021).
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le 11 août 2020).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 11 août 2020).
- Jumelage
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Lucien Geindre, « Le domaine de Pixérécourt et quelques-uns de ses châtelains », Le Pays lorrain, vol. 76, no 1, , p. 23-32 (lire en ligne).
- L'Est Républicain, du 5 juillet 2002, pages « Grand Nancy ».
- Cérémonie des vœux de la mairie de Malzéville, 25 janvier 2018.
- « La Douëra », notice no PA00125525, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Cure d'Air Trianon », notice no PA00106088, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- http://www.renaissancenancy2013.com/Attention-chefs-d-oeuvre-reveles
- Article 2 des statuts de l'Association pour la sauvegarde du patrimoine de l'église Saint-Martin de Malzéville
- Étienne Martin (dir.), Ilona Hans-Collas, Laurence Blondaux, L’église Saint-Martin, Malzéville : ASPE Saint-Martin, 2012, 40 p. (ISBN 978-2-7466-5282-8).
- Malzéville Magazine [magazine municipal d'information], 37 (2000), p. 15.