Maléfices pornos

film sorti en 1978
Maléfices pornos

Réalisation Éric de Winter
Scénario Éric de Winter
Acteurs principaux
Sociétés de production A.M.T. Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Horreur
Pornographique
Durée 58 min / 75 min
Sortie 1978

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Maléfices pornos est un film français d'horreur à caractère pornographique de 1976[1] écrit et réalisé par Éric de Winter et sorti en mars 1978.

Emmanuel Pluton et Gilbert Servien
Gilbert Servien
Emmanuel Pluton, l'Hercule
Gilbert Servien

Synopsis modifier

Un mari impuissant, stimulé par la lecture de Meurtres vaudou, rêve, l'espace d'une nuit, aux supplices qu'il inflige à trois jeunes femmes puis à un hercule avant de se débarrasser de sa femme grâce à un bain d'acide sulfurique.

Fiche technique modifier

  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution modifier

Critiques modifier

  • La Revue du Cinéma N° 384 de en page 55 : « Il est de ces films qui vibrent longtemps dans la mémoire. Et lorsqu'il s'interroge sur l'origine du charme, le spectateur ne sait comment il s'élabore. Maléfices Pornos appartient à la race très rare des films obsédants ... » A.Md.
  • Ecran 78 N° 68 du en page 76 : « Sans générique, France, Maléfices Porno. Pour une fois qu'un réalisateur de porno fait preuve d'imagination... ça va loin dans l'horreur, la saliromanie, le sadomasochisme, etc. Une véritable symphonie en rouge et noir avec coups de fouet, corps plongé dans l'acide, l'esclave enchainé, égérie de messes noires toute de cuir bottée, les mains rouges du sang de ses victimes. C'est le chef-d'œuvre du genre. Tous les phantasmes auxquels on peut rêver nous sont contés par le menu. Où s'arrêtera-t-on dans la descente aux enfers... ? » P.K.

Censures modifier

  • Interdit pendant près de deux ans, la commission de censure a écrit au sujet de Maléfices Pornos : « Ce film pose un problème d’une gravité hors du commun. En dehors des images lourdement et précisément sexuelles, développées dans les modalités les plus sordides – le film se hisse très rapidement à un niveau qui excède le simple classement sur la liste des pornographiques au sens des articles 11 et 12 de la loi du . Il se charge, en effet, de séquences de cruauté et de sadisme – tortures ; scènes de sang ; sévices sexuels – de racisme – une longue scène où un homme noir est complaisamment réduit à l’état d’objet sexuel – de terreur enfin – la vision de l’épouse plongée nue et inconsciente dans un bain d’acide sulfurique. En dépit de l’insigne médiocrité de la réalisation qui en assourdit l’effet, la Commission de contrôle a considéré que ce film déshonorant ne représentait pas seulement une atteinte à la personne humaine, mais un danger pour l’intégrité mentale et psychique d’une part importante du public même adulte. Elle a estimé, en conséquence, à l’unanimité, que le seuil de l’interdiction totale était atteint ». Commission du .

Notes et références modifier

  1. a et b Les premières images de "Maléfices pornos" par Christophe Bier
  2. « Maléfices pornos », sur encyclocine.com (consulté le )

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier