Famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut

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Famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut
Image illustrative de l’article Famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut
Armes

Blasonnement Écartelé : aux 1 et 4, d'or, au lion de sable armé, lampassé et couronné de gueules (Pechpeyrou) ; aux 2 et 3 : de gueules, à quatre otelles d'argent adossées en sautoir (Comminges)
Devise Ut fata trahunt
(Ils vont vers leur destin)
Période XIVe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau du Quercy Quercy
 Comminges
Drapeau du duché de Bourgogne Duché de Bourgogne
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Second Empire
Drapeau français République française
Fiefs tenus Pechpeyrou, Beaucaire, Guitaut, Époisses
Demeures Château de Pechpeyrou (Quercy)
Château d'Époisses (Bourgogne)
Charges Gouverneur général par intérim des Antilles française
Gentilhomme de la chambre du roi
Ambassadeur de France
Fonctions militaires Lieutenant général
Maréchal de camp
Général de brigade
Récompenses civiles Ordre du Saint-Esprit
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1753[1]

La famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut, anciennement de Pechpeyrou, est une famille subsistante de noblesse médiévale sur preuves de 1346, originaire du Quercy[2].

Histoire modifier

La famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut est la branche subsistante de la famille de Pechpeyrou, originaire du Quercy[3].

Au début du XVe siècle, le propriétaire du château de Pechpeyrou, à Cézac (Lot), est Gaillard IV de Pechpeyrou. Alors que le château de Pechpeyrou est pris par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans, il est rasé en 1408 durant le conflit qui opposa les Armagnacs aux Bourguignons. Le château n'est pas réédifié, mais au début du XVIe siècle la famille de Pechpeyrou conserve encore la moitié de la seigneurie.

La seigneurie de Beaucaire, ancienne baronnie du Périgord, fut acquise le d'Amarieu de Lévi, chambellan du roi, par Jean, seigneur de Pechpeyrou, seigneur de Lamothe et de Montalba.

À la fin du XVIe siècle, la famille de Pechpeyrou se scinde en deux branches :

  • la branche aînée, de Pechpeyrou-Beaucaire, fixée à Lauzerte , est issue de Bernard de Pechpeyrou (1564-1622), "baron" de Beaucaire (à Lauzerte) et seigneur de Pechpeyrou, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi. Elle s'éteignit en ligne masculine en 1827 ;
  • la branche cadette, de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut, fixée à Montesquieu-Guittaut[4] (le blason de cette commune comporte toujours les quatre otelles d'argent sur fond de gueules, inspirées par les armes du Comminges où les quatre otelles/amandes d'argent délimitent une croix pattée rouge), puis à Époisses, est issue de Pons de Pechpeyrou (1565-?), seigneur de Montbarla, marié en 1593 avec Françoise de Comminges, fille de François de Comminges, seigneur de Guitaut, et de Catherine de Noailhan. Le contrat de mariage entre Pons et Françoise stipule que leurs enfants à naître ajouteraient à leur nom et à leurs armes ceux de la famille de Comminges.

La famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut n'est donc pas à confondre avec la famille subsistante de Comminges qui est de noblesse d'extraction chevaleresque sur preuves de 1385 et qui porte de gueules à quatre otelles d'argent posées en sautoir[2]. La branche de Comminges-Guitaut, dont est issue l'épouse de Pons de Pechpeyrou, ne s'éteint qu'en 1726, par la mort de François de Comminges-Guitaut, enseigne de vaisseaux, capitaine de cavalerie, à la tête de l'abbaye Notre-Dame du Louroux.

Au XVIIe siècle, le petit-fils de Pons de Pechpeyrou et de Françoise de Comminges, Guillaume de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut, combat sous les ordres du Grand Condé, dont il devient proche, et est fait chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit. Par son mariage avec Madeleine de La Grange d'Arquien, héritière du marquisat d'Époisses[5], il fixe sa famille en Bourgogne. La terre d'Époisses ne fut toutefois pas érigée en marquisat pour la famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut.

Au XVIIIe siècle, la famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut est admise aux honneurs de la Cour.

Depuis le XIXe siècle la famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut compte parmi ses membres un général de brigade, un ambassadeur de France, etc.

La famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut a été admise à l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) en 1939[1].

Filiation modifier

  • Guillaume de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1626-1685). Épouse Antoinette Élisabeth de Verthamon, d'où[3] :
    • Louis Athanase de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1681-1748). Épouse Madeleine Chamillart, d'où :
      • Alexandre de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1736-1763). Épouse Louise-Adélaïde Durey de Mesnières, d'où :
        • Charles de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1759-1835). Épouse Charlotte-Victoire du Champ d'Assaut, d'où :
          • Athanase de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1787-1835). Épouse Henriette de Thomassin de Bienville, d'où :
            • Charles de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1815-1892). Épouse Louise Le Cornu de Balivière, d'où :
              • Athanase de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1839-1908). Épouse Louise Soult de Dalmatie, d'où :
                • Henri de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1876-1946). Épouse Eléonore d'Ursel, d'où :
                  • Charles de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1908-1986). Épouse Anne-Marie Gilormini, d'où :
                    • Christian de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1939-1992). Épouse Anne Féris.
                  • Jean de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1913-1992). Épouse Élisabeth Blanquet du Chayla, d'où :
                    • Bénigne de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1948-2020). Épouse Marie-Noëlle Doué, d'où :
                      • Nicolas de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut. Épouse Lucie Jouault.

Personnalités modifier

Châteaux et demeures modifier

  • Château de Pechpeyrou, en Quercy, siège de la seigneurie familiale
  • Château de Beaucaire, à Lauzerte, résidence de la branche des « marquis » de Beaucaire
  • Château de Guitaut, en Comminges, fief de la branche des « comtes » de Guitaut
  • Château de Lavalade, à Castelsarrasin
  • Château de Tresneau, en Thymerais, demeure de la « comtesse » de Guitaut, née Durey de Mesnière
  • Château d'Époisses, en Bourgogne : en 1661, la famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut s'établit en Bourgogne, après avoir acquis par mariage, la terre d'Époisses. La famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut possède toujours le château.

Alliances modifier

Les principales alliances de la famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut sont : de Comminges (1593), d'Eygua, de La Grange d'Arquien, de Verthamon, de Chamillart, Durey de Mesnières, du Champ d'Assaut, de Thomassin de Bienville, Le Cornu de Balivière, Soult de Dalmatie, de Bresson (1842), de Wendel (1843), d'Irumberry de Salaberry (1861)[11], de Solages (1892), Merlin d'Estreux de Beaugrenier (1896), d'Ursel, Gilormini, Féris, L'Épine, Doué, Jouault, Burrus (1947), Certain de Germay de Cirfontaine (1997), de Lavaulx etc.

Armes, devise modifier

Écu écartelé :

  • au premier et quatrième d'or au lion de sable armé, lampassé et couronné de gueules (Pechpeyrou)
  • au deuxième et troisième de gueules à quatre otelles d'argent adossées en sautoir (Comminges)

Supports :

  • un léopard lionné d'or à dextre (Pechpeyrou)
  • une licorne d'argent à senestre (Comminges)

Cimier : un lion issant de sable, armé, lampassé et couronné de gueules (Pechpeyrou)

Devise : Ut fata trahunt (Ils vont vers leur destin)

Notes et références modifier

  1. a et b Tallandier 2008, p.211
  2. a et b Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Paris, 2007, p.150
  3. a et b Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t. 5, p. 231, no 25887
  4. « Montesquieu-Guittaut : Guittaut et Montesquieu, deux villages réunis en 1839 », sur La Dépêche du Midi, le 06/05/2012
  5. Éric Thiou, Dictionnaire des titres et des terres titrées en France sous l'Ancien Régime, p.114, éd. Mémodoc, Versailles, 2003
  6. a b c et d Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Volume 1, Desaint & Saillant, 1762
  7. Charles de Courbon, comte de Blénac, 1622-1696, gouverneur général des Antilles françaises, 1677-1696...
  8. Comte de Waroquier, Tableau de la noblesse présenté au roi, 1787
  9. Le Mémorial diplomatique, 1868
  10. « Cote LH/2079/6 », base Léonore, ministère français de la Culture
  11. J.. Argamasilla de la Cerda y Bayona, Nobiliario y armería general de Nabarra - Volumes 1 à 3, , p. 220

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t. 5, 1949
  • Paul-Louis Lainé, Généalogie de la maison de Pechpeyrou, extraite des Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante

Articles connexes modifier

Liens externes modifier