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Maison de Graeff

famille patricienne des Pays-Bas
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Les De Graeff (Graeff, De Graeff van Polsbroek, De Graaff, Graef) sont une puissante famille patricienne et noblesse de Pays-Bas, originaire d'Amsterdam, dont la puissance émerge à l'époque du Siècle d'or néerlandais et des Provinces-Unies. Ils constituaient une partie importante du Parti des États néerlandais et étaient donc des opposants aux ambitions monarchistes de la Maison d'Orange[1].

Familie De Graeff
Image illustrative de l’article Maison de Graeff
Armes de la famille.
Blasonnement Écartelé aux 1 et 4 de gueules à une bêche d'argent le fer en haut aux 2 et 3 d'azur à un cygne d'argent becqué et membré de gueules Casque couronné Cimier la bêche issante de la couronne le fer sommé de trois plumes de paon au naturel Lambrequin d'argent et de gueules Supports deux cygnes d'argent becqués et membrés de gueules le vol ouvert et abaissé. (1885)
Devise Mora sceptra ligonibus aequat
Branches Graeff, De Graeff van Polsbroek, De Graaff
Période 1484-
Pays ou province d’origine Autriche
Fiefs tenus Polsbroek, Purmerland, Ilpendam, Jaarsveld
Demeures Palais de Soestdijk, Château de Ilpenstein
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Histoire

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Origine

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La famille De Graeff pourrait provenir du noble autrichien Wolfgang von Graben († 1521). Peter von Graben aka Pieter Graeff[2] (* ~1450/1460) est le premier membre de la famille reconnu[3],[4]. Pieter Graeff s'est marié avec Griet Piezerdr Berents (de la famille noble De Grebber), une femme de rang noble ou patricien de la région nord d'Amsterdam. Le couple a eu un fils, Jan Pietersz Graeff (~1500-1553), qui a continué la lignée familiale à Amsterdam. Les armoiries familiales de 1542 ou 1543 montrent la pelle Von Graben et le cygne de la famille De Grebber[5]. Jan a eu plusieurs fils, dont Lenaert Jansz de Graeff (ca 1525 - avant 1578), chef du Wassergeusen et Dirk Jansz Graeff (1532-1589), maire d'Amsterdam.

À l'âge d'or

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Peinture historique «De Gouden eeuw» sur la famille De Graeff et le Siècle d'or néerlandais. Les protagonistes sont représentés autour de Cornelis de Graeff (au centre) et de ses proches Johan de Witt (à droite), Cornelis de Witt (à gauche) et Andries Bicker (nl) (deuxième à gauche) ainsi que quelques événements marquants de cette époque. (Peinture de Matthias Laurenz Gräff, 2007)

La famille De Graeff est une importante famille régente d'Amsterdam, à qui elle a donné plusieurs personnalités influentes du XVIe au XVIIIe siècle, notamment les bourgmestres et régents Jacob Dircksz de Graeff (1570-1638), ses fils Cornelis (1599-1664) et Andries de Graeff (1611-1678), proches de Johan de Witt. Du fait de la puissance d'Amsterdam, Cornelis de Graeff a été l'une des personnes les plus influentes des Provinces-Unies pendant la première période sans stathoudérat (1650-1672)[6]. La famille De Graeff et Bicker l'un des principaux promoteurs à la fin de la guerre de Trente Ans avec l'Espagne, qui a pris fin en 1648 dans le traité de Münster[7],[8],[9]. À cette époque, les membres de la famille De Graeff étaient également d'importants mécènes d'art et d'artistes tels que Rembrandt, Govert Flinck, Gerard ter Borch, Jacob van Ruisdael, Caspar Netscher, Gérard de Lairesse, Artus Quellinus et Joost van den Vondel.

En 1671/72, De Lairesse peint les trois peintures du plafond "Triomf der Vrede" (Triomphe de la Paix) pour Andries de Graeff, avec ses parties de gauche à droite: Unité, Liberté, Sécurité. De Lairesse a peint ces trois peintures de plafond pour le bourgmestre d'Amsterdam Andries de Graeff. Les peintures portaient un message clair: le «vraie liberté» (Ware Vrijheid) de la République n’était protégé que par les régents républicains d’Amsterdam. Les peintures de Triomf der Vrede glorifient le rôle de la famille De Graeff en tant que protectrice de l’État républicain, défenseur de la «vraie liberté» (ware Vrijheid). Il faut également le comprendre comme une déclaration d'opposition et contre le retour au stathouder oranais[10]. Après le retour du stathoudérat entre les mains de Guillaume III d'Orange, pendant la rampjaar en 1672, Andries de Graeff perd toute fonction politique, tout comme le reste de sa famille - Pieter (1638-1707) et Jacob de Graeff (1642-1690)[11].

Après le point culminant

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Après le Rampjaar, la famille n'a été impliquée dans la fortune d'Amsterdam qu'à travers divers conseils municipaux. Au milieu du XIXe siècle, la famille avait complètement disparu de la politique municipale et la Ligne de La Haye avait repris la direction politique et sociale de la famille. A cette époque vivaient Dirk de Graeff van Polsbroek (1833-1916), diplomate au Japon, et son fils Andries Cornelis Dirk de Graeff (1872-1958), ministre des Affaires étrangères et gouverneur général des Indes néerlandaises.[réf. nécessaire]

Féodalisme

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En 1610 Jacob Dircksz de Graeff (1570-1638) a acheté la seigneurie libre de Zuid-Polsbroek[12], en 1678 Jacob de Graeff (1642-1690), son petit-fils, a hérité de la seigneurie libre de Purmerland et Ilpendam[13]. Les deux gloires furent vendues après la mort de Gerrit IV de Graeff (1797-1870) en 1870.

Andries de Graeff (1611-1678) et son fils Cornelis (1650-1678) furent faits chevaliers du Saint-Empire romain germanique en 1677, en 1678, ils sont tous deux décédés[14]. En 1885 Dirk de Graeff van Polsbroek (1833-1916) fut fait 'jonkheer'[15].

Filiation

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Association familiale

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L'association familiale mondiale Gräff-Graeff (Familienverband Gräff-Graeff e.V.) a été fondée en 2013 en tant qu'association enregistrée en Autriche[22]. L'association familiale sert à connaître, communiquer, échanger, rechercher et réunir les familles Graeff, les descendants naturels présumés du noble autrichien Wolfgang von Graben. Le président est l'Autrichien Matthias Laurenz Gräff[23]. La présidence et l'administration de la cellule familiale ne doivent pas être confondues avec la fonction de chef de la famille entière et de ses différentes branches.

Président Image Blason Pays Début de la période Fin de la période
Matthias Laurenz Gräff (* 1984)
 
"Matthias Laurenz Gräff in holländischer Tracht"[24]
 
 Autriche 2013 /

Notes et références

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  1. ↑ Triumph of Peace
  2. ↑ Genealogisches Taschenbuch der Ritter- u. Adels-Geschlechter, Band 3, p 229 (1870)
  3. ↑ La famille de Graeff dans la Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek. Deel 2:
  4. ↑ Pieter C. Vies: Andries de Graeff (1611–1678) `t Gezagh is heerelyk: doch vol bekommeringen. p 5
  5. ↑ De wapens van de magistraten der stad Amsterdam sedert 1306 tot 1672, Band 1, von Pieter Anthony und Johan van den Brandeler (1890)
  6. ↑ Triumpf of Peace (en)
  7. ↑ Amsterdam: a brief life of the city. Van Geert Mak, Harvill Press (1999), p 123
  8. ↑ Oliver Krause: Die Variabilität frühneuzeitlicher Staatlichkeit. Die niederländische „Staats“-Formierung der Statthaltosen Epoche (1650–1672) als interkontinentales Regiment (Franz Steiner Verlag, Stuttgart 2018)
  9. ↑ Buitenplaatsen in de Gouden Eeuw: De rijkdom van het buitenleven in de Republik, by Y. Kuiper, Ben Olde Meierink, Elyze Storms-Smeets, p 71 (2015)
  10. ↑ Triomphe of Peace
  11. ↑ Pieter Vis: Andries de Graeff
  12. ↑ Zuid-Polsbroek dans la Heren van Holland
  13. ↑ Purmerland et Ilpendam dans la Heren van Holland
  14. ↑ La famille de Graeff dans la Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek
  15. ↑ Dirk de Graeff van Polsbroek dans la Nederland's Patriciaat, jaargang 2, 1911, p. 171
  16. ↑ Das Geschlecht De Graeff at the dutch DBNL
  17. ↑ Der deutsche Herold: Zeitschrift für Wappen-, Siegel- u. Familienkunde, Band 3, Nachrichten über die Familie de Graeff
  18. ↑ Nederland's adelsboek 1914 (14 - De Graeff)
  19. ↑ a et b Genealogisches Taschenbuch der Ritter- u. Adels-Geschlechter, volume 3, p 229/230 (1870)
  20. ↑ De Neederlandse Leeuw, 1898, Genealogie van het geslacht "De Graeff", p 132
  21. ↑ Magazin "Schaufenster" der Kultur.Region Niederösterreich, Ausgabe I, 2022: "Eine Familien-Ausstellung" p 12-15; p 14 Modèle:In lang
  22. ↑ www.gars.at Familienverband Gräff-Graeff e. V.
  23. ↑ Familienverband Gräff-Graeff e.V.
  24. ↑ Magazin "Schaufenster" der Kultur.Region Niederösterreich, Ausgabe I, 2022: "Eine Familien-Ausstellung" p 12-15; p 14

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Zandvliet, Kees De 250 rijksten van de Gouden Eeuw - Kapitaal, macht, familie en levensstijl (2006 Amsterdam; Nieuw Amsterdam Uitgevers).
  • Israel, Jonathan I. (1995) The dutch Republic - It's Rise, Greatness, and Fall - 1477-1806. Clarendon Press, Oxford, (ISBN 978-0-19-820734-4).
  • Burke, P. (1994) Venice and Amsterdam. A study of seventeenth-century élites.

Articles connexes

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Liens externes

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