Famille de Beyens de Grambais

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La famille de Beyens de Grambais[1], comme on le lit dans les documents du XVIIIe siècle, ou van Beyens, comme l’écrivent Abraham Ferwerda et Jacobus Kok en 1785 uit oude en echte gedenkstukken (d’après des archives anciennes et authentiques), est une famille noble originaire de Bois-le-Duc et établie dans le Brabant wallon du XVIIe au XIXe siècle.

Pierre tombale de Sibilla Raessen décédée en 1631 épouse de Jean van de Velde, conseiller au conseil souverain de Brabant. On y voit gravé l’écu Beyens au lion. (Grand théâtre sacré du Duché de Brabant, 1734, II, p. 40).

Cette famille est issue de Godefroy van Beyens dont un descendant, François Beyens, fit souche dans le Brabant Wallon, où il fut seigneur de Grambais (près de Nivelles). Ses ancêtres à Bois-le-Duc étaient déjà qualifiés d’écuyers et de chevaliers et il fut officiellement anobli par le roi d’Espagne en 1647.

Ses descendants restèrent fixés à Grambais puis à Braine-le-Comte jusqu’au début du XIXe siècle et firent des alliances dans des familles de la noblesse du Brabant Wallon ou du Hainaut.

La famille van Beyens et Beyens de Grambais est éteinte dans ses deux branches. Dame Marie-Benoîte Beyens de Grambais, décédée au début du XIXe siècle, en fut la dernière représentante.

Anoblissement modifier

Des lettres patentes de noblesse[2] furent délivrées en 1647 par Philippe IV d’Espagne à François Beyens[3], seigneur de Grambais, y établi dans le Brabant-Wallon, receveur général du Rhin et premier commissaire des revues des troupes de sa Majesté Catholique, époux d'Anne Cornelia Maillot.

Armoiries modifier

Armes anciennes : d’argent au lion d’azur, allumé, lampassé et armé de gueules, comme on peut par exemple les voir sur une pierre tombale[4] de la cathédrale Saint-Jean de Bois-le-Duc où dans un armorial de la Fraternité de Notre-Dame.

Les armoiries qui furent concédées en 1647 à François Beyens, étaient à quelques petites variantes près les mêmes que celles de ses ancêtres de Bois-le-Duc: d’argent au lion d’azur, allumé, lampassé et armé d’or, à la queue fourchue passée en sautoir[5].

Famille van Beyens, originaire du Brabant septentrional (Provinces-Unies) modifier

I. Godefroy van Beyens[6], « écuyer », épousa Maria van Breugel, fille de Jean van Breugel et de Maria Spierinck.

II. Henri Beyens, seigneur de Drummel, épousa Catharine van Middegaal Erp. Dont :

III. Goswyn van Beyens, chevalier, mort le , fit en 1502 le pèlerinage en Terre Sainte, il épousa Agnès Eykmans, dite de Rovere. Ils eurent trois enfants :

1) Dominicus van Beyens, suit sous IV.
2) Gooswyne Anne van Beyens, épousa Hendrik Jacob de Rover.
3) Anne van Beyens, épousa Folcard van Achelen[7], frère d’Igram van Achelen, président du Grand conseil de Malines.

IV. Dominicus van Beyens, dit le Docte (de Geleerde), seigneur de Drummel, était l’époux d’Elysabeth Pauwetter fille de François Pauwetter et de Catharina van Hedel. Ils eurent deux enfants :

1) Gooswyn van Beyens, seigneur de Drummel, suit sous V.
2) Catharina van Beyens, épousa Raes Raesen, conseiller de Brabant, fils de Wouter Raesen et de Sibilla van de Fekaert.

V. Gooswyn van Beyens, seigneur de Drummel, né en 1550, décédé à Drummel en 1617, enterré à Litoyen, épousa en 1580, Alida Sonmans, décédée en 1612, fille de François Sonmans. Ils eurent 4 enfants :

1) Dominicus van Beyens
2) Agnes van Beyens, épousa Albert van Breugel
3) Frederik van Beyens né en 1560.
4) Pierre van Beyens, suit sous VI.

VI. Pierre Beyens né à Bois-le-Duc en 1564 décédé à Anvers en 1638 âgé de 54 ans, conseiller receveur et dépositaire général de l’Amirauté établie à Bergues-Saint-Winoc, mort Surintendant collecteur et receveur des droits des licences sur le Rhin et sur la Lippe[8]épousa en premières noces à Amsterdam le Elisabeth de Magistris, née à La Haye le décédée le , enterrée à Litoyen, fille de Trojan de Magistris, chevalier, d’une famille anoblie par Charles Quint, et en secondes noces Maria van Parys. (dont 6 enfants).

1) François Beyens, suit sous VII, souche des seigneurs de Grambais, établis dans le Brabant-Wallon.
2) Frederik van Beyens, chevalier, né le à Bois-le-Duc. Suit sous VII bis.
3) Althet van Beyens, née le .
4) Jan Thomas van Beyens, né en 1620.
5) Frederik van Beyens, décédé en 1620.
6) Margareta van Beyens, décédée le , épousa à Rhijnsberg le Jochum Willem de Gillis van Eyckeren, de Breda, qui épousa ensuite en deuxièmes noces Anna de Boiteux.

Branche Beyens de Grambais, Brabant-Wallon modifier

VII. François Beyens, surintendant et receveur des droits de licences sur le Rhin et la Lippe[9], fils de Pierre et d’Élisabeth de Magistris (voir VI), (Amsterdam - décédé en 1670), seigneur de Grambais[10], anobli[11] par Philippe IV roi d’Espagne en 1647, épousa Anna Cornelia de Maillot[12], fille de Jacques Maillot de Bouret, seigneur de Houvigneul[13] en Artois et de Suzanne del Plano. Ils eurent 5 enfants.

1) Jacques François Joseph de Beyens, né le , sans doute mort en bas âge[14].
2) Marie Suzanne de Beyens, née le .
3) Grégoire Ignace de Beyens, né le . Suit sous VIII.
4) Thomas Hyacinthe de Beyens, né le .
5) Michel Pierre de Beyens, né le , acheta par actes du et , de Marie-Ernestine de Berlo, baronne de Meldert, une ferme importante sise à Attenrode[15] (Brabant).

VIII. Grégoire Ignace de Beyens[16], décédé en 1691, unique héritier féodal des seigneuries tant du côté paternel que maternel[17], ce qui implique que son frère aîné était décédé jeune et sans enfants mâles[18], seigneur de Grambais et Houvigneul en Artois épousa en premières noces Anne ou Marie de Rolly, fille de Michel de Rolly, seigneur de Corroy-le-Grand[19], et de Jacqueline de Happert (Happaert, Happart); il épousa en secondes noces Maximilienne Philippine Godelive baronne de Ghistelles[20]inhumée à Oppeule près Bruxelles le , fille de Maximilien-Philippe de Ghistelles[21], Seigneur de Thy, et de Barbe Catherine le Prince. Dont :

1) (du premier lit) Michel Joseph de Beyens, suit sous IX.
2) (du second lit) Maximilien-Ignace de Beyens.

IX. (du premier lit) : Michel Joseph de Beyens[22], seigneur de Grambais, Houvigneul, etc. épousa en premières noces Françoise de Godin, fille de Jacques François de Godin et de Marie Waelhem, dame de Terborcht; et en secondes noces Marie Louise Philippine baronne von Bonninghausen, fille de Jasper Lothier von Bonninghausen.

Avant son mariage Michel Joseph de Beyens avait été moine sous le nom de frère Joseph Beyens [23] à l’abbaye d’Orival[24] mais fit annuler ses vœux par le tribunal ecclésiastique. Il était entré en 1693 comme moine à l'abbaye d'Orival. Sa profession de foi a été déclarée nulle en 1715 par sentence de la cour ecclésiastique. Voulant rentrer en possession de ses biens, et notamment de la seigneurie de Grambais, il a intenté cette même année un procès au marquis de Herzelle pour récupérer cette seigneurie. (Michel)-Joseph Beyens, déclarait que sa belle-mère Maximilienne de Ghistelles l'avait forcé à se faire moine pour obtenir avant sa profession un testament de ses biens en faveur de ses enfants et de ses amis ou alliés. Un accord intervint entre les deux parties le . En effet, Ambroise acceptait de céder la seigneurie de Grambais à Joseph Beyens contre remboursement de la somme déboursée par Guillaume de Herzelles pour l'acquisition de cette terre en 1693[25]. Dont 4 enfants :

1) Jean de Beyens
2) Marie Benoîte (ou Bénédictine) de Beyens, célibataire[26] : Madame de Beyens dite de Grambais habitait encore au début du XIXe siècle à Braine-le-Comte[27].
3) Jeanne Marie de Beyens
4) Sophie Frédérique de Beyens de Grambais, décédée le à Houdeng-Gœgnies (Hainaut), épousa Antoine François de Biseau[28], écuyer (1735-1785), fils de Nicolas François Joseph de Biseau, écuyer (1704-1774), seigneur de Houdeng lès Gognies, Crohen, Bougnies et Saint-Hilaire, et de Marie Ursule d'Antoing de Rochefort (1712-1762).

Branche de Frédéric van Beyens modifier

VII bis : Frédéric van Beyens, chevalier, fils de Pierre et d’Élisabeth de Magistris (voir sous VI), (Bois-le-Duc - décédé avant 1691), fut conseiller-maître à la Chambre des comptes de Brabant[29], épousa Catharina van Worcom, Dame de Goedenrath et Vogelsang, fille de Godefroy van Worcom, écuyer, et de Marie de Cocq van Haeften. Dont :

1) Marie Elisabeth de Beyens[30], dame de Goedenrath et Vogelsang, ( - ), épousa Jean Adrien baron de Witte van Limminghe, échevin[31] d'Aix-la-Chapelle de 1676 à 1720, fils de Jacob de Witte van Limminghe et de Apollonie Alexandrine van Backhausen.
2) Lodewijk van Beyens. Suit sous VIII.
3) Aldegonda van Beyens, célibataire, décédée en 1724.
4) Ignace van Beyens, capitaine aux Gardes Wallones en Espagne décédé en 1728 épousa Therèse van Mieses, fille de Don Juan.
5) Angelina van Beyens, décédée en 1738 épousa Jan Adolph comte von Stupenberg.

VIII. Louis van Beyens, décédé le , épousa Jeanne Catherine de Witte van Limminghe. Dont un seul enfant :

IX. Marie Catharine van Beyens, décédée en 1712, épouse de Godefroy, baron van Balen, dit d’Homborg, sans descendance.

Sources modifier

  • Bibliothèque Royale de Belgique, manuscrit n° 21.757, p. 25.
  • Ministère des affaires étrangères, Bibliothèque héraldique, manuscrits: n° 2, tome XI, p. 323; n° 16, tome I, p. 172; n° 105, p. 50.

Bibliographie modifier

  • M. de Vegiano, Nobiliaire des Pays-Bas et du Comté de Bourgogne, première partie, Louvain, 1760, pp. 193-194.
  • Abraham Ferwerda en collaboration avec Jacobus Kok, Nederlandsch geslacht-stam en wapen-boek waarin voorkomen de voornaamste adelyke en aanzienlyke familiën in de Zeven Vereenigde Provinciën, Amsterdam, 1785, 2 volumes fol. (contient seulement les lettres A à E)
  • Isidore de Stein d'Altenstein, Annuaire de la noblesse de Belgique, Bruxelles, 1852, p. 111-115. L'article consacré sur Wikipedia à cet auteur remarque avec raison L'œuvre d'Isidore de Stein d'Altenstein même si elle est intéressante pour les époques récentes, n'en a pas moins les défauts des généalogistes du XIXe siècle dès qu'il remonte dans le passé et ne peut donc toujours être considérée comme crédible. Tout comme Poplimont il avait pensé pouvoir rattacher la famille Beyens originaire de Nazareth à cette ancienne maison brabançonne.
  • Charles Poplimont, chevalier de l'ordre des SS. Maurice et Lazare, La Belgique héraldique, recueil historique, chronologique, généalogique et biographique complet de toutes les maisons nobles reconnues de la Belgique, tome Ier, Bruxelles, 1863, pp. 625-628.
  • Félix-Victor Goethals, Archéologie des familles de Belgique, première livraison, Bruxelles, 1864, pp. 98-101.
  • Jules Tarlier, J. M. de Pinchart, Alphonse Wauters, La Belgique ancienne et moderne: Géographie et histoire des communes belges, réédition Culture et Civilisation, 1963, vol. I.
  • Luc Duerloo et Paul Janssens, Armorial de la noblesse belge, Bruxelles, 1992.
  • Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, Bruxelles, OGHB, 2008, p. 228.

Notes et références modifier

  1. Archives de l’État à Mons (BE-A0524) Préfecture du département de Jemappes (524-746) nrs 3828-3836 - 3995-4003 - 4016-4025 Liste de personnes, 10-07-1784: Page, 81: De Beyens de Grambais Dame Sophie ép Me Antoine Jh de Biseau, écuyer sgr d’Houdaing. AGR.Notariat, Nivelles, Notaire Paradis et notaire Adrien Louis Detraux (21840), Nivelles, contrat de mariage, 22 novembre 1770: Antoine de Biseau et Sophie de Beyens (acte 101).
  2. Pourquoi François Beyens a-t-il été anobli? Les membres de sa famille portaient pourtant les titres d’écuyer ou de chevalier, mais dans l’ancien Brabant ce statut était assez flou, les ducs de Brabant n’ayant pas le pouvoir d’anoblir. La situation a changé lorsque des souverains venant d’autres pays où la noblesse était codifiée ont dirigé le pays. Lire: Baudouin Walckiers, Les Marselaer à travers cinq siècles, Bruxelles, 2009, p. 18: Le duc a besoin de chevaliers pour ses guerres, qui déciment les familles chevaleresques. Il ne possède pas le pouvoir d'anoblir. (..) La qualification nobiliaire systématique apparaît quand, à partir de Philippe le Bon, arrivent dans notre contrée des nobles étrangers, au statut mieux établi car venant de pays dotés de souverains possédant le droit d'anoblir.
  3. Le théâtre de la noblesse du Brabant, (…), Liège, 1705: "François Beyens, surintendant Collecteur et Receveur des Droits des Licences sur le Rhin et sur la Lippe, originaire de Rolducq, Mary de N. Maillot, et fils de Pierre Beyens premièrement Conseiller, Receveur, et Depositaire general en l’Admirauté establie à Bergues S. Winocque, mort Surintendant Collecteur, et Receveur des Droits des Licences susdits. Et de Isabelle De Magistris, famille anoblie par l’Empereur Charles V. A obtenu Annoblissement du Roy Philippe IV. Par Lettres Patentes depeschées a Madrid le 7. Septembre 1747" (sic pour 1647)
  4. Pierre tombale n° 104 de Sibilla Raesse, 1631, épouse de Jean van de Velde, conseiller au conseil de Brabant à Bruxelles, avec les huit quartiers : "5 in zwart een gouden beurtelings gekanteelde dwarsbalk [Raessen]; 6 in zilver een [rode?] leeuw [Van Baijens] (sic)" : Une aquarelle colorée conservée dans le fonds d’archives privé ABR (Archives de Bounam de Ryckholt) donne les huit quartiers de David van de Velde, et donne au lion comme couleur l’azur. Lire: Philippe de Bounam de Ryckholt, "Les van Velde de Melroy, une famille lignagère bruxelloise", dans: Les Lignages de Bruxelles/De Brusselse geslachten, 1992, n° 131-132, décembre 1992, p. 36 et p. 40, note 9 : "Beyens: d’argent au lion rampant d’azur (de sinople. MAE 128 XL) armé et lampassé d’or.", ibidem p. 36.
  5. De Vegiano, op. cit., p. 194 : "Les armes sont : d’argent, au lion d’azur, allumé, lampassé et armé d’or, la queue fourchue et passée en sautoir".
  6. Source principale des degrés I à VII : Abraham Ferwerda et Jacobus Kok, "Stamlyst van het geslagte van Beyens", dans : Nederlandsch geslacht- stam- en wapenboek waarin voorkomen de voornaamste adelyke en aanzienlyke familiën in de Zeven Vereenigde Provinciën…opgemaakt uit oude en echte gedenkstukken, doormengd met veele weetenswaardige byeen in orde gebragt, door wylen Abraham Ferwerda; en met de nodige registers, zo der geslachten als der wapenen voorzien, door Jacobus Kok, Amsterdam, 1785, 2 volumes in-fol.
  7. Ferwerda-Jacobus Kok, op. cit. : Familie Van Achelen : Folkert van Achelen, Raadsheer in’t Hof van Brabant anno 1587. Had gehuwt Anna de Beyens, dochter van Goswin, Schildknaap, en van Agnes Eyckmans, gezegt de Rovere, zoon van Henrik de Beyens en van Catharina de Middegaal-Erp.
  8. Le théâtre de la noblesse du Brabant, Liège, 1705.
  9. Archives du Nord: "B. 3177 Note des gages perçus (1661) par François Beyens comme receveur des droits d'entrée et de sortie de Dunkerque.", dans : Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Nord, p. 268.
  10. Baron Jacques Le Roy, Topographia historica Gallo-Brabantiae (…), Amsterdam, 1692, p. 57 : Caput XIV, "De Dominio Grambais", et p. 58 : Simon Paul d’Arlin, Chevalier, Seigneur de Bornival, fils de François susdit, espousa Alexandrine de Rodoan, laquelle estant vefve fit vendre la terre de Grambais, qui fut achepté par décret de l’an 1650. par Francois Beyens Escuyer, qui de Cornelia de Maillot procrea Grégoire Ignace Seigneur de Grambais, Hovencheul, etc. allié l’an 1676. à Marie Iacqueline Fille de Michel de Rolly Seigneur de Corroy le Grand, et de Jacqueline Happart.
  11. M. de Vegiano, Nobiliaire des Pays-Bas et du Comté de Bourgogne, Vol. I, Louvain, 1760, p. 193 : François Beyens, surintendant et receveur des droits de licences sur le Rhin et la Lippe, fut anobli par le Roi Philippe IV par lettres du 7 septembre 1647 et p. 194 : Les armes sont : d’argent, au lion d’azur, allumé, lampassé et armé d’or, la queue fourchue et passée en sautoir.
  12. Louis Eugène de La Gorgue-Rosny, Recherches généalogiques sur les comtés de Ponthieu, de Boulogne, de Guines et pays circonvoisins, vol. 2 : Jean Maillot avait une terre au pont de Goisseaume, à Abbeville en 1340. (Cœuill. de Saint-Pierre.) — Jacques, écuyer, Sr de Bouret-lès-Frévent, avocat au Conseil d'Artois, marié vers 1560 à Françoise de La Diennée, De de Houvigneul, fille de Thomas, écuyer…
  13. F. V. Goethals, Archéologie des familles de Belgique, Vol. I, Bruxelles, 1864, p. 99-100 : Grégoire-Ignace Beyens, écuyer, seigneur de Grambais et de Houvignoeul, fit acte de relief pour la terre de Grambais à la cour féodale d’Arquennes, le 15 avril 1670, par la mort de son père.
  14. Ferwerda ne donne pas de date de décès. La destruction des livres paroissiaux de Nivelles en 1940 rend les recherches à ce sujet difficiles.
  15. F. V. Goethals, op. cit. p. 99.
  16. F. V. Goethals, op. cit., pp. 99-100: Grégoire-Ignace Beyens, écuyer, seigneur de Grambais et de Houvigneul, fit acte de relief pour la terre de Grambais à la cour féodale d’Arquennes, le 15 avril 1670, par la mort de son père, puis, au nom de sa femme, pour la terre et seigneurie de Corroy-le-Grand, le 18 juin 1676.
  17. Baron Jacques Le Roy, op. cit. p. 58 : François Beyens Escuyer, qui de Cornelia de Maillot procrea Grégoire Ignace Seigneur de Grambais, Hovencheul etc.
  18. Louis Galesloot, Inventaire des archives de la cour féodale de Brabant, tome premier, Bruxelles, 1870, Chap. IV, Statuts, coutumes et ordonnances observées à la cour féodale, p. XXX : Dans la succession des fiefs provenant du père et de la mère, le fils aîné, ou la fille aînée, faute d’un enfant mâle, hérite des châteaux avec leurs ponts-levis et leurs fossés. Il exerce la juridiction féodale et jouit des deux tiers de tous les droits et profits attachés à cette juridiction (article 21).. Lire aussi : F. V. Goethals, op. cit., pp. 98 à 101 :Pour quel motif Jacques-François-Joseph Beyens, né le 13 mai 1644, et par conséquent frère ainé de Grégoire-Ignace, n’a-t-il hérité ni de son père ni de sa mère ? De nos jours on affirme qu'il a épousé, vers 1680, Isabelle van Achelen qui n'est connue ni dans la généalogie de la famille van Achelen, ni dans celle de la famille Beyens, de Grambais, et qu'il s'est établi à Wonterghem, et encore p. 101: François Beyens, de Wonterghem, époux de Jossine van Ackere, semble avoir été confondu avec Jacques-François-Joseph Beyens, époux d'Isabelle van Achelen. Comme le dernier enfant de Jossine van Ackere, Pierre-François Beyens est né le 17 février 1731, Jacques-François-Joseph Beyens, né le 13 mai 1644, aurait eu cet enfant à l'âge de 87 ans!.
  19. Edouard Poncelet, Inventaire analytique des chartes de la Collégiale de Saint-Pierre à Liége, Bruxelles, 1906, p.378 : 1702, 4 janvier. Mise en vente de la seigneurie de Corroy-le-Grand et Vieusart, avec les bâtiments, terres et privilèges en dépendant, à la requête de Henry-François Boot, écuyer, seigneur de Velthem. Cette terre appartenait à feu Grégoire-Ignace Bayens (sic) et précédemment aux de Rolly. A. E. L. Recueil n° 4bis".
  20. Louis Galesloot, op. cit., p. 345; Registre de recettes des droits de relief : n° 379: Registre portant l’indication des années 1693 à 1698: p. 137. — Acte du retrait de la seigneurie de Grambais intenté, le 28 août 1694, par Maximilienne-Philippine-Godelive de Ghistelles, dame de Corroy, etc, veuve en premières noces de Grégoire-Ignace Beyens, et cela en qualité de mère et tutrice des enfants qui lui étaient restés de son dit mari. Et encore II, p. 406 : 2775. Maximilienne-Philippine-Godelive de Ghistelles, dame de Thy, veuve en premières noces de Grégoire-Ignace Beyens, seigneur de Grambais, en deuxièmes de Philippe-Albert Lepoivre, seigneur de Vrechem, en troisièmes d'Albert-Eugène-Henri, baron de Ruysschenberg, seigneur de Zelicum, en son nom et au nom de ses enfants, Maximilien-Albert de Beyens, Marie-Isabelle Lepoyvre de Vrechem et Louis-Albert de Ruysschenberg.. Ainsi que : Suite du supplément au Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de Bourgogne, par M. D.**** S. D. H.** , Malines, 1779, p. 128 : Philippe.-Albert le Poyvre, Seigneur de Vrechem, Major du Régiment d'Arquebusiers à Cheval du Prince de Steenhuysen, blessé à la défaite de Bossuyt en 1692, et mort de ses blessures le 1 oct. 1693. Il avoit été marié à Maximilienne-Philippine-Godelive de Ghistelles, Dame de Thy, veuve de Grégoire-Ignace Beyens, Seigneur de Grambais; et fille de Maximilien - Philippe de Ghistelles, Seigneur de Thy, et de Barbe Catherine le Prince. Maximilienne-Philippine-Godelive de Ghistelles se remaria en troisiémes nôces par contrat du 15 Nov. 1695 à Albert-Eugène-Henri, Baron de Ruysschenbergh, Seigneur de Zelicum, et fut inhumée à Oppeule près Bruxelles le 21 Déc. 1721. Elle n'a eu de son second mari, qu'une fille unique, Isabelle-Josephe le Poyvre, Dame de Vrechem, née posthume au Château de Thy le 11 Déc. 1693, et morte à Lille le 22 Nov. 1761.
  21. Une branche de la Maison de Ghistelles a été étudiée par le comte Baudouin d'Ursel : Princes en Belgique. Ghistelles 1760, Le Parchemin, n° 392, Bruxelles, mars-avril 2011, pp. 90-98.
  22. Henry-Charles van Parys, Inventaire analytique du fonds Houwaert-de Grez, Bruxelles, 1971, p. 5 :"4.2.1724. Michel-Joseph de Beyens, sgr de Grandbaix (sic), à la suite de la résignation par François Maskens de sa charge de bailli de cette terre, la confère à Alexander de Meulder, marchand et 'livrador' des fournitures pour les logements au service de S. A. en la ville de Bruxelles. 6471, 59.. Et encore : AGR, Procès – Conseil de Brabant, n° 1265 : Michel-Joseph De Beyens seigneur de Grandbais. Bail 01-01-1740 (1740). Avec retroactes : 1648-1678, aperçu de toutes les entrées des bails et des rentes de la seigneurie de Grambais de 1648 à 1678.
  23. Louis Galesloot, op. cit. Vol. II, Bruxelles, 1884, p. 126 : Fol. 36. Copie du testament de frère Joseph Beyens, étant sur le point de prononcer ses vœux à l'abbaye d'Orval (sic. Lapsus calami pour Orival), en date du 27 août 1693. La transcription de ce testament se rattache au retrait de la seigneurie de Grambais. Rappelé ci-dessus, au fol. 187 du vingt-quatrième volume. (note 2 : Par une clause de son testament, frère Beyens légua à Guillaume-Philippe, marquis de Herzelles, chancelier du conseil de Brabant, la seigneurie de Grambais, relevant de celle d'Arquennes. Maximilienne-Philippine-Godelive de Ghistelles, veuve de Grégoire-Ignace Beyens, dame de Corroy-le-Grand, s'opposa devant ledit conseil de Brabant 'à cette aliénation, colorée du nom de légat.' C'est ainsi qu'elle s'exprime dans une requête à l'électeur de Bavière, transcrite au fol. 35 du présent volume. Voy. aussi les pièces aux fol. suivants, notamment une requête très-étendue du marquis de Herzelles à l'Électeur, au fol. 42, et le vingt-quatrième volume, au fol. 187, cité.). Et encore ibidem, p. 77 : Fol. 187. Lettre de l'électeur Maximilien-Emmanuel, du 29 novembre 1694, transmettant à la cour féodale une requête de la veuve de Grégoire Beyens, dame de Corroy-le-Grand, touchant le retrait lignager intenté par elle de la seigneurie de Grambais.
  24. Couvent de Trinitaires fondé dans la région de Nivelles par un duc de Brabant dont le fils avait été enlevé par les barbaresques et qui fut racheté par cet ordre. Ce couvent est déjà cité en 1254. Les seigneurs de Grambais figuraient parmi les fondateurs. À lire : Description historique, chronologique et géographique du duché de Brabant, Bruxelles, 1756, pp. 185-186 : Chapitre VII. Abbayes et Couvens du Roman-Pays.
  25. Denis Tombois, Le marquis Ambroise-Joseph de Herzelles (1680-1759), surintendant et directeur général des finances, dans: Études sur le XVIIIe siècle. La haute administration dans les Pays-Bas autrichiens (Ambroise-Joseph de Herzelles, Denis-Benoît de Cazier, Jacques-Antoine Le Clerc, Bruxelles, 1999, p. 29 : La seigneurie de Grambais est entrée tardivement dans le patrimoine des Herzelles puisqu'elle fut léguée à Guillaume-Philippe de Herzelles par le testament de Joseph Beyens, seigneur de Corroy et de Grambais, qui entrait en religion au cloître d'Orival en 1693. Le premier marquis de Herzelles dut cependant débourser 14.173 florins argent de change pour prendre possession de Grambais puisqu'il devait rembourser au cloître d'Orival les rentes hypothéquées sur la seigneurie. En 1715, un procès éclata entre Ambroise-Joseph de Herzelles et Joseph Beyens au sujet de la possession de la seigneurie de Grambais. En effet, Joseph Beyens déclarait que sa belle-mère l'avait forcé 'à se faire religieux profes pour obtenir avant sa profession un testament de ses biens tant en sa faveur qu'en faveur de ses enfants et de ses amis ou alliez'. Ses vœux venant d'être déclarés nuls par sentence de la cour ecclésiastique, il demanda de pouvoir rentrer en possession de ses biens dont faisait partie la seigneurie de Grambais qui était aux mains du marquis de Herzelles.
  26. AGR, Notariat Nivelles, Notaire Charles Paradis (21867), 23-03-1805: Marie Bénédictine de Beyens. Célibataire. Propriétaire du château de Grandbais. Et de la cense. Bail à ferme de la cense de la rose acte n° 128"
  27. J. Croquet, "Notice historique sur l'église paroissiale et sur les institutions religieuses de Braine-le-Comte", dans: Annales du Cercle archéologique d'Enghien, volume III, 1887, p. 492 : "Sans que l'exercice du culte catholique fut légalement autorisé, les messes se célébraient alors régulièrement chaque dimanche, dans une dépendance de la maison de Mme de Beyens dite de Grambais. Il en fut de même, croyons-nous, jusqu'au jour où l'église paroissiale fut, par suite du concordat de 1801, rendue à sa destination au mois d'avril 1802.", et encore : C. Dujardin, "Dates mémorables de l'histoire de Braine-le-Comte", dans : Annales du Cercle archéologique d'Enghien, volume V, 1898, p. 40: "L'accomplissement du service divin eut lieu pour la dernière fois en l'église paroissiale le premier dimanche du mois d'octobre 1797. […] Nous savons néanmoins par la tradition que la messe continua à se célébrer assez régulièrement chaque dimanche. Elle se disait en divers endroits, notamment en la maison de Madame de Beyens dite de Grambais. […] Cette belle demeure fut occupée en 1756 par le châtelain François-Joseph Le Mayeur et plus tard par Madame Beyens de Grambais. Pendant les années 1801 et 1802 le curé Mathieu résidait chez la pieuse dame de Grambais.". Et: Blanche Delanne, Histoire de la ville de Nivelles. Des origines au XIIIe siècle, dans : Annales de la Société archéologique et folklorique de Nivelles et du Brabant wallon, tome XIV, Nivelles, 1944, p. IX : A.G.R., Archives Nivelles: "3699 - Déclaration de la cour de Grambais à la demande de Maximilienne B.-J. Beyens, dame de Grambais, au sujet de la largeur du chemin dit 'du Grand Bailli', 15 juillet 1791".
  28. AGR. Notariat, Nivelles, Notaires Paradis et Detraux (21840), Nivelles, contrat de mariage, 22 novembre 1770 : Antoine François Joseph de Biseau et Sophie de Beyens (acte 101)"
  29. Claude Bruneel et Jean-Paul Hoyois, Les grands commis du gouvernement des Pays-Bas autrichiens, Bruxelles, 2001, p. 564: "Le 10 juin 1687, Joseph-Ignace Simon (1650-1721), écuyer, obtint la faveur royale de succéder à Frédéric Beyens, conseiller-maître à la Chambre de Brabant, en cas de vacance du poste de celui-ci".
  30. Jaarboek van Limburgs Geschied- en Oudheidkundliche Genootschap, 1937, volume 73 : En 1691 après la mort du conseiller Beyens, ses enfants lui succèdent, mais sa fille Marie Elisabeth Beyens leur survit et reste seule héritière, elle mourut en 1730 ayant épousé Jean Adrien baron de Witte ten Limminghe.. Ainsi que: Luise Freiin von Coels von der Brügghen, Die Schöffen des Königlichen Stuhls von Aachen von der frühesten Zeit bis zur endgültigen Aufhebung der reichsstädtischen Verfassung 1798. Urkundliche Beiträge zur Geschichte ihres Lebens und Wirkens", dans: Zeitschrift des Aachener Geschichtsvereins, 1928, volume 50 : Jacob Ignatius Joseph de Witte de Limminghe 1720—1765. Erstes und letztes Vorkommen als Schöffe: 1720 (….). Jakob Ignaz de Witte war der Sohn des Schöffen Adrian Johann und der Maria Elisabeth de Beyens.
  31. Luise Freiin von Coels von der Brügghen, op. cit., col. 427: Adrian Johann de Witte fut de 1676 à 1720 échevin d’Aix la Chapelle.

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