Magny-les-Hameaux

commune française du département des Yvelines

Magny-les-Hameaux est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France, située à 27 km au sud-ouest de Paris.

Magny-les-Hameaux
Magny-les-Hameaux
L'hôtel de ville.
Blason de Magny-les-Hameaux
Héraldique
Magny-les-Hameaux
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Saint-Quentin-en-Yvelines
Maire
Mandat
Bertrand Houillon (G.s)
2020-2026
Code postal 78114
Code commune 78356
Démographie
Gentilé Magnycois
Population
municipale
9 385 hab. (2021 en évolution de +2,04 % par rapport à 2015)
Densité 564 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 11″ nord, 2° 05′ 16″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 171 m
Superficie 16,64 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Maurepas
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Magny-les-Hameaux
Liens
Site web magny-les-hameaux.fr

Géographie

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Situation

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La commune est située à environ 12 km au sud-sud-ouest de Versailles et à 23 km au nord-est de Rambouillet.


Hydrographie

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La commune est arrosée par la rivière la Mérantaise.

Communes limitrophes

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Les communes sont : Montigny-le-Bretonneux, Voisins-le-Bretonneux, Trappes et Guyancourt au nord, Châteaufort à l'est, Milon-la-Chapelle et Saint-Rémy-lès-Chevreuse au sud et Saint-Lambert à l'ouest, ainsi que Villiers-le Bâcle au sud-est.

Transports et voies de communications

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Réseau routier

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Le principal axe de circulation est la route départementale 938 qui passe dans Cressely, conduit vers le nord à Châteaufort et Versailles et vers le sud à Saint-Rémy-lès-Chevreuse. La commune est traversée d'est en ouest par la route départementale 195, dite route de Port-Royal des Champs, qui commence à Cressely et dessert la majeure partie des hameaux du plateau au sud-ouest de la Mérantaise, avant de se terminer à la route départementale 91 qui traverse l'extrémité ouest de la commune et relie Magny à Voisins-le-Bretonneux et Chevreuse par Port-Royal. Sur le plateau de Toussus-le-Noble (au nord-est de la Mérantaise), la route départementale 36 dessert le hameau du Bois des Roches et les zones d'activité des Jeunes Bois et de Mérantais, les reliant à Montigny-le-Bretonneux et à Saclay.

Desserte ferroviaire

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Les gares les plus proches sont la gare RATP de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (train-RER B) et la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines - Montigny-le-Bretonneux (train-RER C, train-Transilien N et U).

La commune est desservie par :

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 692 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records TOUSSUS LE NOBLE (78) - alt : 154m, lat : 48°45'02"N, lon : 2°06'48"E
Records établis sur la période du 01-01-1965 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,4 3,5 5,5 8,9 12,1 13,9 13,6 10,6 8 4,5 2,1 7,1
Température moyenne (°C) 4,2 4,7 7,8 10,6 14,1 17,4 19,6 19,4 15,8 11,9 7,4 4,6 11,5
Température maximale moyenne (°C) 6,7 8 12,1 15,8 19,3 22,8 25,2 25,2 21 15,9 10,4 7,1 15,8
Record de froid (°C)
date du record
−17,4
17.01.1985
−12,8
07.02.1991
−10,2
13.03.13
−5,1
12.04.1986
−2
03.05.1967
1,6
04.06.1991
4,9
09.07.1965
4,7
21.08.14
1,1
30.09.1995
−4,2
30.10.1985
−11,3
30.11.1969
−14
31.12.1970
−17,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,1
28.01.02
21,1
27.02.19
25,1
31.03.21
28,3
20.04.18
31,7
27.05.05
37,5
21.06.17
40,8
25.07.19
39,3
12.08.03
35,1
09.09.23
29,8
01.10.1985
20,7
01.11.14
16,7
07.12.00
40,8
2019
Précipitations (mm) 55,3 46,9 49,5 49,6 68,2 55,4 53,3 58,2 52,1 61,3 60,8 66,4 677
Source : « Fiche 78620001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Magny-les-Hameaux est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

Occupation des sols

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Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 12,7 % 211
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,9 % 32
Équipements sportifs et de loisirs 4,6 % 76
Terres arables hors périmètres d'irrigation 40,0 % 666
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 11,6 % 193
Forêts de feuillus 29,2 % 488
Source : Corine Land Cover[12]

Morphologie urbaine

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Outre le village, Magny-Village, cœur historique de la commune, le territoire comprend aujourd'hui sept hameaux : le Bois des Roches, Buloyer, Romainville, Brouessy, Villeneuve, Gomberville et Cressely. La fusion de plusieurs anciens hameaux à la suite d'une importante politique d'urbanisation autour de l'ancien hameau de Cressely a créé le centre de gravité actuel de la commune et comporte plusieurs quartiers : le quartier de l'Hôtel de Ville (quartier récent qui lie peu à peu Cressely et Gomberville), la Croix aux Buis, le Vieux Cressely, la Chapelle Lacoste et le Buisson. Parmi les nombreux lieux-dits de la commune, on peut notamment citer la Croix du Bois, le Clos Rose, le Mérantais, Port-Royal et les 25-Arpents.

Les principaux commerces se trouvent aujourd'hui dans les quartiers de l'Hôtel de Ville, de Cressely et du Buisson ; de nombreuses entreprises sont installées dans les parcs d'activité de Gomberville, du Bois des Roches, de Magny-Mérantais et des Jeunes Bois.

Magny-Village

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Cœur historique de la commune, il est constitué en grande majorité de maisons en pierre meulière, typiques de la région. Structuré autour de l'église Saint-Germain, il est essentiellement orienté vers la vallée de la Mérantaise, le plateau de Magny ayant été jusqu'au XVIIe siècle essentiellement marécageux.

Cressely

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Regroupe les quartiers pavillonnaires, les commerces et services, répartis essentiellement au bord de la route de Versailles (route départementale 938). L'usage désigne le Vieux Cressely et la Chapelle Lacoste. Ces quartiers ont été construits en grande partie après la Seconde Guerre mondiale. Constitués majoritairement de maisons particulières modestes au centre de petits jardins, ils gardent un charme particulier hérité de l'époque où ils étaient les quartiers des résidences secondaires de parisiens à la recherche d'un cadre paisible, naturel et proche de Paris.

Quartier de l'Hôtel de Ville

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Ce quartier est le nouveau centre-ville structuré autour de la mairie inaugurée en 2000. Il est composé de plusieurs lotissements (pavillons, maisons de ville, immeubles) récents (des années 1990 à aujourd'hui) et comporte une zone commerçante et de services.

La Croix aux Buis

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Quartier résidentiel, la Croix aux Buis se confond avec le quartier de Beauplan à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, de l'autre côté du chemin de la Chapelle. Il est séparé du quartier de l'Hôtel de Ville par la route de Port-Royal des Champs.

Le Buisson

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Quartier créé au cours des années 1970, composé essentiellement de maisons mitoyennes et d'immeubles de moins de quatre étages, en grande partie HLM. Il comporte une zone commerçante en son centre, autour de la place du . Le Buisson a malheureusement connu une vague de violence au cours des années 2005-2006 mais est resté discret lors des émeutes de (avec seulement deux voitures incendiées). L'année 2006 fut également marqué par le meurtre d'un buraliste. L'affaire avait créé une vive émotion dans la commune. Après une rénovation urbaine à la fin des années 1990 concernant les logements sociaux et les commerces de proximité, le cœur du quartier a été entièrement réaménagé (espaces verts, circulations douces, aires de jeux pour enfants et parkings) et inauguré le .

Buloyer, Romainville, Brouessy et Villeneuve

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Ces quatre hameaux sont parcourus d'ouest en est par la route de Port-Royal, qui serpente sur le plateau céréalier de Magny. Structurés autour de grandes fermes en meulière, ils ne se sont pas encore beaucoup étendu au-delà de leurs limites historiques et gardent donc un caractère authentique. Dans la ferme de Buloyer, ancien siège de l'établissement public d'aménagement de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, se développe aujourd'hui des associations de formation et d'insertion comme notamment un Jardin de Cocagne [1]. La charte du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse protège le plateau et les hameaux de l’urbanisation jusqu'en 2023.

Gomberville

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Ce hameau s'est étendu essentiellement grâce à une zone d'activité, qui accueille de nombreuses PME. Le hameau historique (en meulière, avec notamment une ferme-pépinière) est ainsi nettement séparé de ses extensions récentes. La progression du quartier de l'hôtel de ville et l'implantation de nouvelles entreprises dans la zone d'activité réduisent peu à peu la séparation de Gomberville du cœur actuel de la commune.

Le Bois des Roches

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Le nom de ce lieu-dit est issu de l'exploitation d'une couche de grès dans le plateau situé entre l'Orge au nord et la Renarde au sud. La dernière grande carrière du Bois-des-Roches ferma en 1945.

Seul hameau au nord-est de la Mérantaise, il n'est pas accessible par la route depuis le reste de la commune sans passer par une autre commune (Voisins-le-Bretonneux ou Châteaufort). Il comporte actuellement quelques dizaines d'habitations. Attenant à Châteaufort, il se prolonge vers Voisins-le-Bretonneux par une zone d'activités (dite de Mérantais), ainsi que le Golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines aux deux tiers sur la commune.

Logements

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Projets d'aménagement

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Toponymie

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Au XIIIe siècle la paroisse, lorsqu'elle est citée en latin, on trouve Malliacum en 1204[13], Magneium au XIIIe siècle[13], puis Magniacum en 1193[13], Magniacum Lessard en 1626[13], en 1288 apparaît Magny-l'essart et en 1370 Magny-les-Hameaux. Au XVe siècle, Magnaum-Lessardi et Magnaco-Lessardi. Au XVIe siècle, la forme romane de Magny-Lessard ou Magny-Lessart apparaît, dans les actes écrits en français. Entre le milieu du XVIe siècle jusqu'à l'époque révolutionnaire les deux noms, Magny-l'essart et Magny-les-Hameaux sont utilisés, Magny-l'essart semblant l'emporter. À partir de 1793, Magny-les-Hameaux est le seul à être employé.

Magny correspond à un archétype fréquent en France dont les formes anciennes sont du type Maniacum ou Magniacum, nom de domaine gallo-romain composé avec le suffixe -acum de propriété et le nom du propriétaire Manius « né le matin » ou Magnus « le Grand ». Ces noms latins étaient bien sûr portés par des personnages d'origine gauloise.

Le territoire de la commune comprend aujourd'hui sept hameaux[réf. nécessaire].

Histoire

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La commune est surtout marquée par l'histoire de l'abbaye de Port-Royal des Champs (à l'extrême ouest du territoire communal) qui accueillit des religieuses cisterciennes et fut un haut-lieu du jansénisme jusqu'en 1709, date de l'expulsion des religieuses par Louis XIV.

Abbaye de Port-Royal

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La commune présente encore quelques ruines de l'abbaye de Port-Royal. Au bout de la plaine de Trappes, dans un vallon retiré nommé Borroy, qui, en celtique, signifiait broussailles, et dont on fait Port-Roi, puis Port-Royal, Eudes de Sully, en 1204, avait réuni une communauté de religieuses, dotée par les plus puissants seigneurs du temps et dirigée en 1316 par Béatrix de Dreux, princesse de la maison royale ; le cloître avait été abandonné pendant les longues guerres civiles, et l'établissement, transféré à Paris, rue Saint-Jacques, lorsque, en 1630, l'abbesse Angélique Arnauld obtint que la communauté fût soustraite à l'ordre de Cîteaux et soumise à une règle nouvelle dont la base était l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement.

Le mysticisme de la nouvelle doctrine, la réputation méritée de la fondatrice lui attirèrent de nombreux adeptes ; le couvent de Paris ne pouvant les contenir, on se souvint du vieux cloître des champs ; plusieurs pieux solitaires, presque tous parents ou admirateurs de la mère Angélique Arnauld s'y étaient retirés, pour y vivre en philosophes chrétiens dans l'étude et la méditation ; ils cédèrent les bâtiments de l'ancien monastère, qui furent réparés, à la sainte colonie de la rue Saint-Jacques, mais ils ne s'éloignèrent pas : la science et le talent de ces hommes vinrent rehausser la piété et la vertu des religieuses.Cet éclat leur devint funeste : les doctrines de Jansénius, qu'ils défendaient, furent attaquées et condamnées par le pape Clément XI. Louis XIV, guidé par les rivalités hostiles, exagéra, dans l'exécution, les rigueurs de la sentence : l'établissement fut rasé jusque dans ses fondements, et la persécution vint ajouter une nouvelle aura à la renommée de Port-Royal.

Il ne reste plus de l'abbaye que l'étang d'où sort le Rhodon, petit ruisseau qui se jette dans l'Yvette ; le moulin, le colombier, une partie des murs de clôture et des tourelles, les caves du petit palais que la duchesse de Longueville y avait fait construire, la fontaine d'Angélique Arnauld, et les fondations des murs de l'église avec la base des piliers et des colonnes. Dans un petit pavillon (XIXe) qui occupe l'emplacement du chevet de l'église, on a pieusement réuni une collection de plans, de gravures de l'ancienne abbaye, et des débris de tombes[14].

Du site d'origine, seuls restent debout la ferme (granges de Port-Royal), rattachée a posteriori (1709) et le bâtiment des Petites Écoles (XVIIe siècle), accueillant depuis 1962 le musée national des Granges de Port-Royal.

Depuis 2006 un groupement d'intérêt public culturel réunissant État et collectivités territoriales gère les deux sites et sert de structure juridique de gestion et de projets au musée national de Port-Royal des Champs.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Antérieurement à la loi du [15], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au .

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription des Yvelines.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Chevreuse du département de Seine-et-Oise puis des Yvelines[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Maurepas.

Intercommunalité

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La commune fait partie de la ville nouvelle organisée dans le cadre de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[17]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
31 janvier 1790   Sixte Nicolas Desvignes    
13 novembre 1791   Jean-Charles Destournelles    
Novembre 1792   Germain Favry    
7 pluviôse, an II (26 janvier 1794)   Jean David    
22 ventôse, an III (12 mars 1795)   Germain Favry    
Mai 1808   Marin Daix    
Mars 1813 mars 1815 Rameau    
1815 1830 Marin Daix    
1830 mai 1831 L. Mazure   Démissionnaire
13 mai 1841   L. Charles Mercier   Démissionnaire
23 janvier 1852   Benoît Joseph Flabaut    
1871 1885 Claude Augustin Daix    
6 décembre 1885   Louis Charles Justin Aubé    
18 novembre 1888 1896 Amédée Louis Dartuis    
17 mai 1896 1905 François Albert Guérard    
1905 1912 René Stanislas Delafond    
1912 1919 Pierre Émile Mauguin    
1919 1929 Louis Étienne Daix    
1929 1935 Jean Paul Bernard    
1935 1940 Paul Weiss   Ingénieur et haut fonctionnaire, polytechnicien
1940 1944 Abel Delalande    
août 1944 novembre 1944 Albert Pierret   Nommé à titre provisoire
1944 1947 Maurice Girard[18] PCF  
1947 1971 Baron Marcel de Hubsch    
mars 1971 mars 1977 Raymond Obel Droite  
mars 1977 mars 1983 Alain Le Vot PCF  
mars 1983 mars 1989 Jacques Lollioz PS Formateur enseignant
mars 1989 juin 1995 Jacques Rivallier UDF  
juin 1995 septembre 2012[19],[20] Jacques Lollioz[21] PS Formateur enseignant retraité
Démissionnaire
septembre 2012[22] En cours
(au 23 juin 2019[23]
Réélu pour le mandat 2020-2026)
Bertrand Houillon PS
puis
G·s[24]
Directeur de communication
13e vice-président de Saint-Quentin-en-Yvelines CA (? → 2016)

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 9 385 habitants[Note 4], en évolution de +2,04 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
506476523456442440475426474
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
500476434442442446421440413
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
371401443411380387608691950
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 0211 2282 9027 0357 8008 7698 8579 1009 258
2021 - - - - - - - -
9 385--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,6 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 608 hommes pour 4 729 femmes, soit un taux de 50,65 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,3 
3,6 
75-89 ans
4,8 
13,3 
60-74 ans
12,9 
22,0 
45-59 ans
22,3 
19,2 
30-44 ans
20,6 
18,1 
15-29 ans
16,3 
23,6 
0-14 ans
22,7 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2021 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,8 
20,7 
45-59 ans
20,1 
19,6 
30-44 ans
19,9 
18,5 
15-29 ans
16,8 
21,2 
0-14 ans
19,2 

Économie

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Deux centres commerciaux de taille moyenne se trouvent sur le territoire de la commune :

  • dans le quartier de l'Hôtel de Ville, autour d'un supermarché Intermarché et d'une annexe Magasin bio,
  • dans le quartier du Buisson, autour de la place du 19-Mars-1962.

Quatre zones d'activités se trouvent sur le territoire communal[30] :

  • au Bois des Roches (1978, 8,2 ha), bordée par la RD 36, où sont admises les activités tertiaires, les industries légères non polluantes, et les activités de recherche,
  • à Gomberville (1980, 17,9 ha), où sont admises industries, tertiaire, et stockage ; le parc est essentiellement occupé par des PME industrielles et des artisans, ainsi que par des PME commerciales au bord de la RD 195,
  • au Mérantais (1986, 17,6 ha), où sont acceptées activités artisanales, tertiaires, industrielles ou de service, qui accueille plusieurs sièges d'entreprises de renom,
  • aux Jeunes Bois (1996, 23 ha dont 6 sur Magny, zone partagée avec Châteaufort), qui accueille des activités tertiaires et de haute technologie.

La commune accueille de grandes entreprises comme Hilti, Colas (siège social) et la Snecma au sein du parc de Mérantais. Un campus d'innovation du groupe Safran va être installé, à la suite du rachat des locaux occupés auparavant par Nortel, dans le parc des Jeunes Bois. L'entreprise Telehouse Europe s'est installée dans les anciens locaux de l'Aérospatiale (EADS) en centre bourg.

Enseignement

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Skate Parc (2008).

Il y a 28 clubs sportifs à Magny-les-Hameaux[31]. Par ailleurs, la commune dispose de nombreuses infrastructures sportives[32] :

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • La maison des « Bonheur », siège du service culturel de la commune et lieu consacré aux arts plastiques [2]. Elle appartient entre autres à Auguste Bonheur, frère de Rosa Bonheur.
  • Café-culture l'Estaminet géré par la commune.
  • Le pôle musical et associatif Blaise-Pascal ouvrira ses portes en .
  • La Maison de l’environnement, des sciences et du développement durable de Saint-Quentin-en-Yvelines, équipement de la communauté d'agglomération [3].
  • La médiathèque intercommunale Jacques-Brel.
  • Ruines du château fort du XIe siècle (donjon).
  • Ancienne abbaye de Port-Royal des Champs, fondée en 1204, haut lieu du jansénisme.
  • Église Saint-Germain : église de style gothique des XIIe et XVe siècles. Des travaux importants de rénovation ont lieu en 2007 en 2008 (clocher, sol, électricité, chauffage) et permettront une réinstallation historique cohérente de la trentaine de dalles funéraires, patrimoine propriété de la commune, issu de l'abbaye de Port-Royal.
 
La porte de Mérantais.
  • Porte de Mérantais : c'est l'une des 43 portes qui perçaient le mur d'enceinte du « Grand parc de Versailles » de Louis XIV, domaine de chasse du roi qui couvrait 10 fois la superficie du parc de Versailles actuel (dit Petit Parc).
  • Le fief de Mérantais se trouve à proximité de la Porte de Mérantais. Il appartient dans la seconde moitié du XVIIIe siècle aux fermiers généraux Charles-Adrien Prévost d'Arlincourt (1718 - guillotiné le à Paris) puis à son fils Louis-Adrien Prévost d'Arlincourt (1744 - guillotiné le à Paris).
  • Le Jardin mémorial[33] en souvenir des victimes des guerres. L'œuvre a été réalisé par la plasticienne Marie-Ange Guilleminot.
  • La commune accueillait deux musées au sein de l'abbaye de Port-Royal des Champs :
  • le musée national des Granges de Port Royal, consacré à l'histoire du jansénisme, situé dans le bâtiment des Petites Écoles ;
  • La salle Augustin Gazier, qui présente différents objets de l'abbaye près des ruines de l'abbatiale.

On pourra également découvrir sur le site de l'abbaye de Port-Royal :

  • les ruines de l'abbaye (fondations de l'abbatiale, pigeonnier, ancien moulin),
  • le bâtiment des Petites Écoles, construit en 1651 par les Solitaires de Port-Royal, auquel fut ajoutée une aile à la fin du XIXe siècle,
  • le logis des Solitaires, qui devrait accueillir[34] prochainement la bibliothèque du musée et un centre de recherches consacré au jansénisme et à l'histoire de la spiritualité,
  • un petit oratoire néo-gothique (fin XIXe siècle) construit à l'emplacement du chevet de l'ancienne abbatiale, qui accueillit le premier musée,
  • la ferme des Granges, qui fut rattachée dès 1709 à Port-Royal, où l'on peut voir l'ancienne grange à blé et un ensemble de bâtiments agricoles des XVIIe et XIXe siècles, ainsi que le puits dit de Pascal,
  • un verger (reconstitution du verger planté par Robert Arnauld d'Andilly, frère de la mère Angélique Arnauld retiré aux Champs) et des jardins historiques (potager, jardin médicinal et bouquetier).

Verger, jardins potager, médicinal ou bouquetier sont animés par l'association des Amis du dehors, qui les entretient, y organise conférences, animations, et activités socio-pédagogiques ou jardinthérapie.

Les deux sites sont maintenant gérés par un groupement d'intérêt public culturel approuvé par le ministère de la Culture et de la Communication (arrêté du portant approbation de la convention constitutive d'un groupement d'intérêt public pour une durée de 7 ans MCCB0601035A[Quoi ?].

Fête de la musique concert à l'estaminet.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
Écartelé, au premier et au quatrième d'or à trois aiglettes de sable, au second d'azur à une chapelle d'argent ombrée de pourpre, au troisième d'azur aussi à une gerbe de blé d'or accompagnée d'un arbre de sinople en pointe.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Véronique Belle, Maryse Bideault, Annie Blanc, [et al.], sous la dir. de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Guide du Patrimoine Île-de-France, Direction du patrimoine CNMHS, Conseil régional d'Île-de-France, Hachette, Paris, 1992, 750 p. ill. (ISBN 2010168119), p. 512-524
  • Alexandre Delarge, Jacques de Givry, Yves Gontier, La Haute Vallée de Chevreuse, coll. L'esprit des lieux (ISSN 0991-5192), JDG Publications, Les Loges-en-Josas, 1992, 118 p. ill. (ISBN 2950132642)
  • Inventaire général des Monuments et des Richesses artistiques de la France, Région de Paris/Île-de-France, Les Communes du Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse, Association pour le patrimoine de l’Île-de-France, Paris, 1987, 80 p. ill. (ISBN 2905913037), p. 46-50
  • Victor-Adolphe Malte-Brun, L'ancien département de Seine-et-Oise, les Éditions du Bastion, Bourg-en-Bresse, 1990, 253 p. ill., fac-similé de l'édition de 1883, p. 136-139
  • M. et Mme Vatan, Magny-les-Hameaux, des origines à 1900, édition privée (ISBN 2-9503598-0-9), 1989, 2000 exemplaires, 126 p.
  • Christophe Ferré, Magny d'un monde à l'autre, le village du XXIe siècle, 2000, 108 p.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Magny-les-Hameaux et Toussus-le-Noble », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Magny-les-Hameaux ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  13. a b c et d Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  14. Source : Victor-Adolphe Malte-Brun, La France illustrée. Géographie, histoire, administration, et statistique., 1883 (fascicule du département de Seine-et-Oise)
  15. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  16. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Source : Liste des maires sur le site de la mairie de Magny-les-Hameaux
  18. Site Pandor, brochure de la fédération de Seine-et-Oise du PCF, juin 1947, p. 55, « Les municipalités à direction communiste ».
  19. Maxime Fieschi, « Le maire PS se présente une dernière fois », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il est temps pour moi d'envisager de passer le relais, ajoute le maire sortant, mais je veux le faire au moment opportun ».
  20. « Le maire annonce son départ », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il a commencé sa carrière comme adjoint au maire en 1977. A l'époque, la ville, considérée comme « la verrue de l'arrondissement », était sous tutelle de l'Etat. Elu maire en 1983, l'ancien professeur de chaudronnerie redresse la barre, attire des entreprises, rend sa dignité à la commune. Après un passage dans l'opposition entre 1989 et 1995, il reprend la main sans jamais la lâcher ».
  21. « Jacques Lollioz, un homme de combat(s) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur magny-les-hameaux.fr (consulté le ).
  22. « Bertrand Houillon élu nouveau maire », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Aurélie Foulon, « Objectif zéro perturbateur endocrinien à Magny-les-Hameaux », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. Bertrand Houillon quitte le PS
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Magny-les-Hameaux (78356) », (consulté le ).
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
  30. Source : Ville de Magny-les-Hameaux > Vie économique > Parcs d'activités
  31. liste sur le site de la commune
  32. Source : Ville de Magny-les-Hameaux > Vie culturelle et sportive
  33. Musée de Saint-Quentin-en-Yvelines
  34. Source : Musée national de Port-Royal des Champs