Magda Konopka

actrice polonaise
Magda Konopka
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Magda Konopka en 1967 dans Playmen.
Nom de naissance Magdalena Novina Konopka
Naissance (81 ans)
Varsovie
Pologne
Nationalité Drapeau de la Pologne Polonaise
Profession Actrice, mannequin

Magda Konopka, née le à Varsovie, est une actrice et mannequin polonaise active dans le cinéma italien dans les années 1960 et 1970, surtout connue pour ses rôles dans la comédie érotique italienne. Active à la télévision elle est interprète de rôles de film de série B, western, gialli et des poliziotteschi[1].

Biographie modifier

Magda Konopka est née dans une famille aristocratique. Son père était un officier de haut rang qui possédait des terres et des chevaux, sa mère était une spécialiste de l'archéologie[2]. Elle-même portait le titre de baronne, hérité de son arrière-grand-père qui était aide de camp de Napoléon[3]. Elle a été obligée d'aller vivre à Londres avec son père, car il était persécuté politiquement[4]. À l'âge de 17 ans, elle décide de quitter le lycée et de s'inscrire dans une école de mannequins[2]. Elle se rend ensuite à Rome [5] en compagnie de son ami acteur Massimo Serato et commence sa carrière cinématographique avec le film Thrilling (1965), épisode Il vittimista, réalisé par Ettore Scola[2]. En , elle remporte le concours de beauté Lady Universe[6]. En 1971 elle a aussi joué dans le western spaghetti Blindman, le justicier aveugle avec Ringo Starr.

En janvier et août 1967, elle fait la couverture de l'hebdomadaire Tempo (janvier et ), puis pose pour la couverture du numéro de mai 1970 de Penthouse. En janvier 1967 et en novembre 1970, elle apparaît dans les pages de Playmen ()[5].

Vie privée modifier

Le , Konopka épouse le milliardaire franco-canadien Jean-Louis Dessy, mais le couple se sépare au printemps suivant[7],[8]. Elle a ensuite une liaison avec Sean Connery[2].

En 1970, un hebdomadaire publie une photo d'elle nue en compagnie de Camillo II Casati Stampa di Soncino, marquis de Casate, alors que ce dernier vient d'assassiner sa femme Anna Fallarino et son amant Massimo Minorenti avant de se donner la mort. Konopka se justifie en disant qu'elle n'a aucun lien avec le marquis et que sa photo avec lui n'est due qu'à la suite d'une rencontre fortuite sur une plage de Porto Rotondo[9]. Elle décide alors de porter plainte pour diffamation contre le journal qui a publié les photos[10]. Le magistrat de Rome et la Cour constitutionnelle lui donnent raison et interdisent la diffusion des photos[11],[12],[13].

En 1972, elle fait l'objet d'une enquête pour détention et usage de stupéfiants dans le cadre d'une enquête concernant la boîte de nuit romaine Number One[14].

Filmographie modifier

Cinéma modifier

Télévision modifier

Notes et références modifier

  1. (it) Enrico Lancia et Fabio Melelli, Le straniere del nostro cinema, Gremese Editore, , p. 117
  2. a b c et d (it) Francesco Perego, « Basta Scandali con l'aiuto del Corano », Tempo,‎ , p. 78-81 (lire en ligne)
  3. (it) ?, « Ma sì, parliamo pure dei Casati... », Tempo,‎ , p. 50-52 (lire en ligne)
  4. (it) « Sinatra trova a Roma la sua "monaca d'oro" », Stampa Sera,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  5. a et b (it) « Notice », sur Glamourgirlsofthesilverscreen.com
  6. (it) « L'attrice Magda Konopka è eletta «Lady Universo» », Stampa Sera,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  7. (it) « E' sfortunata in amore », Stampa Sera,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  8. (it) « Vittima del marito », La Stampa,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  9. (it) Alberto Rapisarda, « Sì, ero proprio nuda (dice la diva Magda Konopka) ma c'era gente-bene" », Stampa Sera,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  10. (it) « L'attrice Magda Konopka in tribunale (è parte lesa) », La Stampa,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  11. (it) « Proibito pubblicare Magda nuda », La Stampa,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  12. (it) « Ricorso alla Corte Costituzionale per le foto di Magda Konopka », La Stampa,‎ (lire en ligne)
  13. (it) « Legittimo il sequestro di foto della Konopka », La Stampa,‎ , p. 20 (lire en ligne)
  14. (it) « Attori, playboy, belle donne (25 persone) sono indiziati di reato per la droga a Roma », La Stampa,‎ , p. 10 (lire en ligne)

Liens externes modifier