Madame Butterfly (film, 1995)

film sorti en 1995
Madame Butterfly

Réalisation Frédéric Mitterrand
Scénario Frédéric Mitterrand
Musique Giacomo Puccini
Acteurs principaux

Ying Huang
Richard Troxell

Sociétés de production Erato Films
Idéale Audience
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Drame musical
Durée 135 minutes
Sortie 1995

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Madame Butterfly est un film franco-britannico-allemand réalisé par Frédéric Mitterrand, sorti en 1995. Il s'agit de l'adaptation de l'opéra éponyme de Giacomo Puccini et du livret signé Luigi Illica et Giuseppe Giacosa.

Synopsis modifier

Le film respecte à la lettre le scénario de l'opéra Madame Butterfly de Puccini. Comme dans l'œuvre lyrique, l'action se passe au Japon au début du XXe siècle.

Fiche technique modifier

  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.

Distribution modifier

  • Ying Huang : Cio-Cio-san, alias madame Butterfly
  • Richard Troxell (en) : le lieutenant Benjamin F. Pinkerton
  • Ning Liang : Suzuki, sa servante
  • Richard Cowan : Sharpless
  • Jing Ma Fan : Goro, entremetteur
  • Christopheren Nòmura : le prince Yamadori
  • Constance Hauman (en) : Kate Pinkerton, épouse du lieutenant
  • Kusakabe Yo : oncle Bonze
  • Kamel Touati : oncle Yakusidé
  • Yoshi Oida : le père de Cio-Cio-San
  • Thérèse Nguyen Ba Hau : la mère de Cio-Cio-San
  • Miki-Lou Pinard : Dolore, fils de Cio-Cio-San
  • Qing Wu : le commissaire impérial
  • Nabil Agoun : l'officier d'état civil
  • Midori Mornet : la tante
  • Wen-Juan Zhao : le cousin

Production modifier

Développement modifier

Frédéric Mitterand, qui rêvait d'adapter Madame Butterfly de Giacomo Puccini en film d'opéra, s'est vu accepter par le producteur de la société Erato Films, Daniel Toscan du Plantier, alors grand amateur d'opéra[3]. Ce dernier lui recommande de voir Pierre Olivier Bardet qui deviendra coproducteur de son projet de film avec sa société Idéale Audience[1].

Frédéric Mitterand ne veut « tourner ni en studio, ni en France, pour ne pas être happé par [sa] vie parisienne ». Bien que tourner au Japon coûte une fortune, en Corée du Sud où ses habitants haïssent les Japonais et en Chine s'avère compliqué dans les négociations commerciales, l'équipe d'Erato Films est désespérée[1]. Frédéric Mitterand propose la Tunisie qu'il connaît bien : il y a une maison à Hammamet[2] et des amis[1].

Attribution des rôles modifier

Ying Huang est choisie parmi 150 candidates[1] pour incarner madame Butterfly.

Tournage modifier

Le tournage a lieu au Maroc[4]. Il prend fin le à Bizerte pour son lac[2] et celui d'Ichkeul[5], en Tunisie[1].

Accueil modifier

Sorties modifier

En 1994, la sortie de Madame Butterfly est annoncée fin [2]. Il sort finalement en novembre de la même année.

Critiques modifier

Côté négatif, Christian Leblé du Libération prévient que le film « de Frédéric Mitterrand n’avait à justifier aucun point de vue, ni aucune esthétique. (…) Tout cela pour dire qu'on en ressort abasourdi, fatigué par le mélodrame et par tant de décibels, pas particulièrement heureux[4]. ».

Distinctions modifier

Récompense modifier

Nomination modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d e et f Philippe Vecchi, « Frédéric Mitterrand : « J'ai vingt projets de films auxquels je pense depuis trente ans » : "Madame Butterfly" », sur Libération, (consulté le ).
  2. a b c et d Ève Ruggieri, « Frédéric Mitterrand : « Madame Butterfly, c'est moi ! » », Paris Match, Paris,‎ , p. 10.
  3. Frédéric Mitterand, « Un bel di, vedremo... », sur academiedesbeauxarts.fr (consulté le ).
  4. a et b Christian Leblé, « Butterfly trop soumise », sur Libération, (consulté le ).
  5. « Un opéra pour Frédéric Mitterand », Le Nouvel Observateur, Paris,‎ , p. 56.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Documentaire modifier

  • Un Bel Di : Les Coulisses du tournage de Madame Butterfly (1995), de Gérald Caillat.

Liens externes modifier