Ma vie comme rivière (livre)

Ma vie comme rivière est un récit autobiographique en quatre tomes écrit par Simonne Monet-Chartrand.

Résumé

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L'autrice raconte son enfance, sa jeunesse et son engagement politique dans le Bloc populaire canadien et le Rassemblement pour l'indépendance nationale, et féministe dans la Voix des femmes du Canada et la Fédération des femmes[1]. Elle est aussi « mère de sept enfants dans un Québec où c’était encore le rôle de la femme de s’occuper de toutes les tâches domestiques[2] ».

Le quatrième tome couvre une longue période allant de la Révolution tranquille des années 1960 au début des années 1990, passant par le Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires de 1963, le 25e anniversaire du droit de vote des femmes au Québec en 1965, l'exposition Terre des Hommes, les mouvements sociaux de 1968 dans le monde, le procès de Lise Balcer ou encore le Parti Rhinocéros[3].

Histoire

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Simonne Monet-Chartrand commence à écrire ses mémoires en 1978, échelonnant l'écriture jusqu'en 1992, peu avant sa mort en janvier 1993[2]. Elle intègre à ses mémoires de nombreuses archives personnelles à son texte (lettres, journal intime), articles de presse et documents officiels[2].

Réception

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Le critique des Lettres québécoises retient du premier volume « deux textes empreints d'une verve poétique[4] » et conclut à propos du deuxième : « C'est sans doute un indice de la vérité et de l'efficacité de ce récit autobiographique, que s'y maintiennent irréductiblement un engagement voué à la transformation sociale et une fidélité aux valeurs d'une continuité[5] ».

Pour Radio Canada, cette autobiographie « permet à cette femme éprise de justice de laisser en legs l’exemple de son engagement social et son itinéraire spirituel. Son parcours militant demeure un modèle pour ceux qui cherchent à libérer l’être humain de toute forme d’oppressions[6] ».

Publication

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Notes et références

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  1. Ouellet, 1990, p. 110-111.
  2. a b et c Nathalie Rheault, « Simonne Monet-Chartrand : Une vie tout en méandres », sur Bibliothèque de l'Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
  3. Bergeron, 1993.
  4. Major, 1982, p. 75.
  5. Major, 1983, p. 57.
  6. Catherine Foisy, « Simonne Monet-Chartrand, femme de tous les combats », sur Radio Canada, (consulté le ).

Bibliographie

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  • Jean-Louis Major, « Aux sources d’un engagement Ma vie comme rivière de Simonne Monet Chartrand », Lettres québécoises, no 25,‎ , p. 74–75 (lire en ligne, consulté le ).
  • Jean-Louis Major, « Une fin d’époque Ma vie comme rivière (tome 2) de Simonne Monet Chartrand », Lettres québécoises, no 29,‎ , p. 55–57 (lire en ligne, consulté le ).
  • Lise Ouellet, « Un écrit-témoin féminin: 'Ma vie comme rivière' de Simonne Monet-Chartrand », Tessera, vol. 8,‎ , p. 110-121 (lire en ligne, consulté le ).
  • Marthe Bergeron, « Simonne Monet-Chartrand : Ma vie comme rivière. Récit autobiographique 1963-1992, t. 4 », Recherches féministes, vol. 6, no 1,‎ , p. 138–141 (lire en ligne, consulté le ).
  • Hélène Pelletier-Baillargeon (dir.), Simonne Monet-Chartrand : un héritage et des projets, Montréal, Fides/Éditions du remue-ménage, .
  • Jean-François Plamondon, « Le «Je» singulier pluriel de Simone Monet Chartrand ou Ma Vie comme rivière Perspective d'une autobiographie socialiste », dans Mounir Laouyen, Perceptions et réalisations du moi, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN 9782845161443).

Liens externes

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