Ma-ha-mou ou Mahmoud est au début du XVe siècle un seigneur Oïrats, puissant peuple de Mongols forestiers établis à l'ouest du lac Baïkal et au nord de l'Altaï.

D'abord allié au roi des Asod (Ossètes) Arouktaï, il renverse le Kirghiz Ugetchi qui s'était emparé du khannat suprême en 1399. Les deux princes font allégeance à la cour de Pékin. Ma-ha-mou se trouve compétition pour le pouvoir avec Esseku, le fils d’Ugetchi, ainsi qu'avec Oldjaï Témür, le fils d'Elbek, qu'Arouktaï a rallié. Il fait alliance en 1309 avec les Ming contre les Mongols orientaux. Une première campagne chinoise échoue en . Après la victoire de Yongle en 1410, la Mongolie se divise en deux parties, un khanat oriental et un khanat occidental. Oldjaï Témür, déconsidéré par sa défaite, est écrasé définitivement vers 1412 par Ma-ha-mou qui s’empare de l’hégémonie. Renforcé dans son pouvoir, il rompt avec la Chine. Yongle intervient personnellement une seconde fois en Mongolie en 1414. Ma-ha-mou fait subir des pertes considérables à l’armée chinoise, puis doit s'enfuir au-delà de la Toula.

Ma-ha-mou est tué vers 1417 par le prétendant gengiskhanide Adaï. Son fils Toghon lui succède. Entre 1434 et 1438 il étend la domination des Oïrats sur toute la Mongolie et fonde l'Empire kalmouk.

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