Lycée privé Sainte-Geneviève
Le lycée Sainte-Geneviève situé à Versailles est un lycée de classes préparatoires réputé en raison du taux de réussite élevé de ses étudiants aux concours des grandes écoles d'ingénieurs et de commerce[1].
Lycée Sainte-Geneviève | |
![]() Le bâtiment Notre-Dame. | |
Devise | Servir |
---|---|
Généralités | |
Création | 1854 |
Pays | ![]() |
Coordonnées | 48° 48′ 13″ nord, 2° 09′ 19″ est |
Adresse | 2 rue de l’École-des-Postes 78029 Versailles |
Site internet | http://www.bginette.com |
Cadre éducatif | |
Type | Enseignement privé sous contrat |
Directrice | Manuela Rousselot |
Formation | CPGE scientifiques et commerciales |
Langues étudiées | Allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, italien |
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L'établissement est couramment surnommé « Ginette » ou encore « BJ » (pour « boîte à jèzes »).
HistoireModifier
Paris (1854-1913)Modifier
En avril 1854 est fondée à Paris par Frédéric Studer l'école Sainte-Geneviève, dans l’hôtel de Juigne, au 18 de la rue Lhomond, alors appelée rue des Postes[2], dans une maison où les jésuites avaient auparavant installé leur noviciat.
La loi Falloux permettant, depuis 1850, la création d'un enseignement catholique secondaire, le père Pierre-Jean Beckx, supérieur général de la Compagnie de Jésus, autorise l'ouverture de classes préparatoires pour Saint-Cyr, Polytechnique et Centrale, encadrées par 27 jésuites. L'année s’ouvre avec 48 élèves. Jusqu'en 1880, l'enseignement et la direction sont assurés par les seuls jésuites, dont certains, tout en poursuivant leurs propres études, assurent un certain nombre d’heures de cours dans l'école.
Le premier recteur[3], le père Philippe Delvaux, ne veut pas d'uniforme pour les élèves ; il institue le système des « colles[4] », exemple qui sera suivi par les autres classes préparatoires. D'année en année, le nombre des élèves augmente : 85 en 1855, 110 en 1856, 202 en 1857, et plus de 300 dix ans après la fondation. Jusqu'en 1861, les « math élem » sont majoritaires, mais sont bientôt dépassés en nombre par les élèves de classes préparatoires[réf. nécessaire].
L'établissement connaît une phase d'incertitudes : en 1870-1871, l'école est occupée pendant la Commune (jusqu'au ), et un moment transformée en service ambulancier, puis en caserne. Le recteur, le père Ducoudray est arrêté, ainsi que plusieurs autres pères et employés, et incarcéré comme otage. Le , au cours de la « semaine sanglante » qui voit l'écrasement des insurgés par les Versaillais, il est fusillé en même temps que Mgr Darboy, archevêque de Paris[5].
La rentrée d' a lieu au château d'Athis-Mons, où l'école a été momentanément transférée.
L'école faillit encore fermer définitivement en 1879-1880 à cause d'un projet de loi interdisant l'enseignement aux membres de toute « congrégation religieuse non reconnue ». La loi est adoptée sans cette disposition, mais les décrets de Jules Ferry des 29 et la reprennent et imposent aux jésuites de se disperser et d'évacuer leurs communautés et établissements scolaires. Les pères jésuites sont expulsés de l'école en 1880. Ils reviennent à partir de 1887, mais la loi du interdit de nouveau l'enseignement aux membres des « congrégations non autorisées » et les jésuites quittent encore une fois la rue Lhomond. Des mesures sont prises pour assurer, sans les pères, la continuité de l'école. Le directeur est alors un laïc, Alfred Mativet, et de nombreux prêtres diocésains participent à la vie de l'institution.
Versailles (depuis 1913)Modifier
En 1913, l'institution déménage rue de la Vieille-Église à Versailles, dans la propriété dite du « Grand Montreuil », emplacement de la maison des sœurs du Cénacle évincées en 1911. L'emplacement actuel comportait, en 1913, le bâtiment Notre-Dame, la chapelle et le quartier latin (actuellement Saint-François Régis) construits près du pavillon appartenant à Joséphine-Louise de Savoie, épouse du comte de Provence, frère du roi Louis XVI, futur roi Louis XVIII (pavillon Madame).
À cette époque, l'école innove sur beaucoup de points. Il y a environ 10 % de demi-pensionnaires, tous les internes sont en chambre particulière ou presque ; des douches modernes, tièdes, sont prévues une fois par semaine et le lever est retardé à 6 h 25… On reconnaît l'existence des responsables de classe, les Z dans le vocabulaire des prépas.
La Première Guerre mondiale verra les lieux successivement transformés en caserne improvisée, puis occupés par l'Institut catholique d'arts et métiers. Après la guerre, la vie de l'école reprend et, à la suite de l'action de la DRAC (Droits des religieux anciens combattants), les lois de 1901 s'assouplissent. À la rentrée 1931, le père Gabriel de Boissieu devient le premier recteur jésuite à Versailles.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la scolarité est perturbée par les actions de la police allemande, les convocations pour le STO, etc. Une partie des élèves loge en ville. Le pain est rationné, une basse-cour installée, les pelouses transformées en potagers…
Un monument aux morts, restauré en 1995, rappelle que plus de 2 500 anciens élèves sont morts pour la France.
En 1953, la rue de la Vieille-Église de Versailles est rebaptisée rue de l’École des Postes, en souvenir des origines de l’école.
À la suite de la loi Debré de 1959, l'établissement signe un contrat d'association avec l'État en 1960. De ce fait, les professeurs sont payés par l’Éducation nationale.
Diverses réformes dans les années 1960 associent davantage les élèves à la vie de l'établissement (voir ci-dessous § Pédagogie). La première jeune fille, Élisabeth, est inscrite en 1970; un bâtiment de l'internat des filles porte aujourd'hui son nom. Il y avait, lors de la rentrée scolaire 2010[6], 824 élèves dont 277 filles. C'est un établissement accueillant des étudiants de cultures, de religions et d'horizons divers (un gros tiers des élèves vient de la région parisienne, la moitié de province, plus de 10 % de l'étranger — notamment Maroc, Tunisie et Liban)[7],[8],[9].
Organisation actuelleModifier
Les classes préparatoiresModifier
Le lycée abrite des CPGE économiques et commerciales en voie scientifique (ECS), et scientifiques (MP, PC, PSI, PT, BCPST).
En 2019, L'Étudiant donnait le classement suivant pour les concours de 2018 :
Filière | Élèves admis dans une grande école* |
Taux d'admission* |
Classement national |
Évolution sur un an |
Taux moyen sur 5 ans |
---|---|---|---|---|---|
MP / MP* [10] | 85 / 112 élèves | 76% | 1re sur 126 |
2 | 72% (1re) |
PC / PC* [11] | 93 / 135 élèves | 69% | 1re sur 108 |
70% (1re) | |
PSI* [12] | 37 / 41 élèves | 90% | 2e sur 120 |
93% (1re) | |
PT* [13] | 28 / 31 élèves | 90% | 2e sur 64 |
85% (2e) | |
BCPST [14] | 34 / 38 élèves | 90% | 2e sur 55 |
92% (1re) | |
ECS [15] | 56 / 77 élèves | 73% | 5e sur 92 |
1 | 70% (3e) |
Source : Classement 2019 des prépas - L'Étudiant (Concours de 2018)[16]. * le taux d'admission dépend des grandes écoles retenues par l'étude. En filière ECS, ce sont HEC, ESSEC, et l'ESCP. En filières scientifiques, ce sont un panier de 11 à 17 écoles d'ingénieurs qui ont été retenus selon la filière (MP, PC, PSI, PT ou BCPST). |
Pédagogie jésuite : « l'esprit co »Modifier
Les élèves du lycée Sainte-Geneviève sont invités et incités à développer un esprit d'équipe, et à prendre part à l'organisation de la scolarité. Ils sont responsables, par exemple, de la programmation des interrogations orales (les « khôlles »), de l'accueil et l'intégration des nouveaux entrants, des activités culturelles, sportives, spirituelles ou humanitaires. C'est ce que l'administration du lycée appelle la « coresponsabilité ».
Une réflexion a été menée au début des années 1960 sur le type de discipline vécue à Sainte-Geneviève et a conduit, en 1965, à définir par la coresponsabilité le nouveau régime qui se veut ni discipline aveugle, ni autodiscipline. Le but est que les élèves ne soient pas uniquement « consommateurs », mais prennent une part de plus en plus active au fonctionnement et à la vie de l'établissement. Il y avait déjà des délégués dans chaque classe. Peu à peu, il va y avoir des élèves responsables dans chaque classe et à l'échelle de toute l'école, chargés des sports, des activités sociales, des différentes matières, Rab (aumônerie et solidarité), etc.
C'est aussi afin de créer un esprit d'équipe qu'a lieu à chaque rentrée la « semaine d'intégration », nouvellement rebaptisée « journées d'accueil » depuis 2005, et destinée à remplacer la semaine de bizutage. Elle est censée permettre de « cimenter » les élèves de 1re année et de leur faire découvrir le système scolaire au sein duquel ils vont évoluer. Ce système se caractérise par un très fort esprit d'équipe, un relatif rejet de l'individualisme et, partant, une forte adhésion à l'école et à son esprit.[réf. nécessaire]
Les frais de pension sont déterminés en fonction des revenus des parents de l'élève : de 5 661 € à 18 732 € par an (année scolaire 2019-2020). Ils comprennent l'hébergement, la nourriture, etc.[17]. L'internat reste ouvert le week-end, mais ferme pendant les périodes de vacances scolaires.
La question du bizutageModifier
Avant 1995, l'intégration des nouveaux se traduisait par des bizutages qui, s'ils se voulaient ludiques et humoristiques, se révélaient également humiliants et éprouvants[18], inspirés de la préparation militaire des élèves officiers[réf. nécessaire]. Ces bizutages étaient organisés par les redoublants de mathématiques spéciales (dits « cinq-demis ») sur les élèves de première année[19].
Depuis, en raison notamment de l'arrivée d'élèves de sexe féminin en plus grand nombre[réf. nécessaire], cette pratique a été officiellement abolie (avant même son interdiction par la loi[20]) même s'il a fallu quelques années pour que certaines habitudes disparaissent. Certains élèves ont, semble-t-il, regretté l'abolition des traditions d'intégration, craignant la disparition de la cohésion des promotions et des bons souvenirs de camaraderie qui y étaient liés, mais les élèves actuels et beaucoup d'anciens trouvent heureuses les évolutions de ces dernières années. Ils soulignent la place de « l'esprit co » et des amitiés à « Ginette ».
En 2004, des réserves sur l'absence de bizutage depuis son interdiction officielle ont été émises, un professeur ayant été muté à la suite d'accusations de bizutage non retenues par la justice[21]. Il n'y a cependant plus eu de médiatisation de ces affaires de bizutage au lycée Sainte-Geneviève depuis un reportage[22] de France 2, en , dans lequel quelques prises de vue du lycée montrant des étudiants marchant banalement dans l'enceinte de l'établissement et une interview d'un membre de son administration succèdent à des scènes de bizutage plutôt dures dans une université, sans qu'il soit précisé laquelle.
Association des anciens élèvesModifier
Au sein de l'association des anciens élèves, il existe un groupe qui a pour vocation d’aider des cadres à retrouver un emploi, JOB et Cie. L'équipe JOB, créée à la fin des années 1990, est composée d'une trentaine d'accompagnateurs. Elle s’adresse à tous les cadres en recherche d’emploi, anciens de Ginette ou non[23].
Anciens élèves célèbresModifier
- Source : Annuaire des anciens élèves de l'école Sainte-Geneviève, édition 2011.
ReligieuxModifier
- le bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), explorateur et religieux français
- Jean-Marie Petitclerc (né en 1953), éducateur spécialisé, écrivain et prêtre salésien, expert des questions d'éducation dans les zones sensibles
MilitairesModifier
- Hubert Lyautey (1854-1934), maréchal de France
- Louis Franchet d'Espèrey (1858-1942), maréchal de France
- Jean de Lattre de Tassigny (1889-1952), maréchal de France
- Henry de Bournazel (1898-1933), capitaine de spahis et héros de l'épopée coloniale
- Honoré d'Estienne d'Orves (1901-1941), héros de la résistance
- Philippe de Hautecloque (1902-1947), résistant et maréchal de France (le maréchal Leclerc)
- Jean Lagarde (1908-2003), général
- Alain de Boissieu (1914-2006), Compagnon de la Libération et général d'armée
- Tom Morel (1915-1944), héros de la Résistance
- Jean-Louis Battet (né en 1944), amiral, chef d'état major de la Marine de 2001 à 2005
- Édouard Guillaud (né en 1953), amiral, chef d'état-major des armées de 2010 à 2014
Chefs d'entreprisesModifier
- Victor de Metz (1902-1982), président-directeur général de la Compagnie française des pétroles de 1945 à 1971 et créateur de la marque Total
- Pierre Gadonneix (né en 1943), président-directeur général de Gaz de France de 1996 à 2004 puis président-directeur général d'EDF de 2004 à 2009
- Louis Gallois (né en 1944), président de la SNECMA puis d'EADS, de la SNCF et d'Airbus
- Marc Tessier (né en 1946), ancien président de France Télévision
- Jean-Martin Folz (né en 1947), ancien président de PSA Peugeot Citroën
- Xavier Fontanet (né en 1948), ancien président-directeur général d'Essilor
- Philippe Varin (né en 1953), président du conseil d’administration d'Areva. Ancien PDG de PSA Peugeot Citroën 2009-2013, ancien ZG[24] de la promotion 1972-1973
- Driss Benhima (né en 1954), ancien ministre marocain, ancien PDG de Royal Air Maroc
- Benoît Potier (né en 1957), président-directeur général d'Air liquide
- Tidjane Thiam (né en 1962), directeur général de Crédit Suisse
- Édouard Michelin (1963-2006), dirigeant de Michelin
- Patrice Caine (né en 1970), président-directeur général du groupe Thales
- Stéphane Bancel (né en 1973), président-directeur général de Moderna Therapeutics
ScientifiquesModifier
- Albert Ducrocq (1921-2001), scientifique (cybernéticien), journaliste et écrivain français
- Albert Jacquard (1925-2013), statisticien, généticien
- Xavier Le Pichon (né en 1937), géodynamicien, professeur au Collège de France, membre de l'Académie des Sciences
- Ivar Ekeland (né en 1944), mathématicien
- Stanislas Dehaene (né en 1965), mathématicien et cognitiviste, professeur au Collège de France, membre de l'Académie des Sciences
Personnalités politiquesModifier
- Jean-François Deniau (1928-2007), homme politique, écrivain, ambassadeur et membre de l'Académie française
- Charbel Nahas (né en 1954), ministre libanais
- Laurent Touvet (né en 1962), conseiller d'État, directeur des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur
- Valérie Pécresse (née en 1967), ancienne ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, présidente du Conseil régional d'Île-de-France
- Amélie de Montchalin (née en 1985) secrétaire d’État aux affaires européennes
- Othman Nasrou (né en 1987) ancien vice-président de la région Île-de-France
AutresModifier
- Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905), explorateur de la rive droite du fleuve Congo
- Fulgence Bienvenüe (1852-1936), inspecteur général des Ponts et Chaussées et père du métro de Paris avec Edmond Huet
- Henri du Passage (1874-1963), ingénieur civil des Mines, jésuite, directeur de la revue Études
- François Berlier de Vauplane (1883-1939), jésuite, ancien recteur du lycée Sainte Geneviève
- Antoine Béthouart (1889-1982), Compagnon de la Libération
- le prince Hubert de Broglie (1903-1972)
- Yves du Manoir (1904-1928), capitaine de l'équipe de France de rugby, qui donna son nom à un challenge
- Pierre Segrétain (1909-1950), commandant du BEP
- Jean-Marie Bastien-Thiry (1927-1963), organisateur de l'attentat du Petit-Clamart
- Bernard Fresson (1931-2002), acteur de cinéma
- Philippe Sollers (né en 1936), écrivain
- Patrick Peugeot (né en 1937), président de la Cimade
- Jean-François Bizot (1944-2007), journaliste, écrivain, homme de radio et de cinéma
- Antoine Spire (né en 1946), journaliste de presse et de radio, intellectuel et éditeur
- Bernard Ramanantsoa (né en 1948), directeur général d'HEC de 1996 à 2015
- Bernard de Montmorillon (né en 1950), universitaire, président de l'Université Paris-Dauphine de 1999 à 2007
- Jean-Marie Le Vert (né en 1959), ancien évêque de Quimper
- Jacques Arnould (né en 1961), dominicain, historien des sciences et théologien
- Mac Lesggy (né en 1962), journaliste scientifique, présentateur de l'émission e=M6
- Elyès Jouini (né en 1965), économiste et universitaire tunisien, membre de l'Institut universitaire de France
- Emmanuelle Mignon (née en 1968), ancienne conseillère de la présidence de la République
- Julien Coupat (né en 1974), sociologue, cofondateur de la revue Tiqqun
Une amicale d’anciens élèves a été créée en 1875.
Liste des directeursModifier
- 1992-2000 : Père Patrice de la Salle (SJ)
- 2000-2010 : Isabel Jubin
- 2010-2017 : Jean-Noël Dargnies
- Depuis 2017 : Manuela Rousselot
Notes et référencesModifier
Source principaleModifier
NotesModifier
- Classement de L'Étudiant.
- D'où l'ancien nom de l’établissement « École des Postes », qui a donné son nom à la rue à Versailles.
- Directeur de l'école.
- Entraînement régulier aux épreuves orales des concours d'entrée dans les grandes écoles.
- Annuaire des anciens élèves de l'école Sainte-Geneviève, édition 2011, p. 5.
- Ibid., p. 10.
- Petite chronique des 150 ans de Ginette
- Historique
- La promotion 2006-2007
- Classement 2019 des prépas MP
- Classement 2019 des prépas PC
- Classement 2019 des prépas PSI
- Classement 2019 des prépas PT
- Classement 2019 des prépas BCPST
- Classement 2019 des prépas ECS
- « Palmares : le classement 2019 des prépas », L'Étudiant_(magazine), (lire en ligne)
- Voir sur bginette.com.
- Dans son livre Je suis morte et je n'ai rien appris, Solenn Colléter dénonçait la facilité avec laquelle des humains peuvent recourir à la manipulation mentale ou à des pressions psychologiques terribles. Elle racontait pour cela, en la romançant, sa propre expérience traumatisante de bizuth au lycée Sainte-Geneviève.
- Ainsi, ceux qui « intégraient » (réussissaient aux concours) dès la première fois, subissaient le bizutage sans avoir jamais l'occasion de l'infliger eux-mêmes…
- L'article 225-16-1 du Code pénal (en France) punit de 6 mois d’emprisonnement et de 50 000 francs d’amende « le fait pour une personne d’amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire ou socio-éducatif. »
- Témoignage de Mathieu Savin, muté pour avoir dénoncé des faits de bizutage en 2004.
- JT de 20 h de France 2, édition du , « Le dossier de l'édition : le bizutage ».
- Ginette-Alumni - Job et Cie
- Représentant des élèves auprès de l'administration.
Voir aussiModifier
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
- Site officiel de l’école
- « L’école Sainte-Geneviève, 150 ans d’histoire » par Henri Madelin, revue Études 2004-4 (tome 400), p. 477-487