Luis González Bravo

politicien espagnol
Luis González Bravo
Fonctions
Président du Conseil des ministres
-
Ambassador of Spain to the United Kingdom of Great Britain and Ireland (d)
à partir de
Ambassadeur d'Espagne au Portugal
à partir de
Président du Conseil des ministres
-
Député
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
BiarritzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Luis González Brabo y López de ArjonaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Parti politique
Membre de
Distinction

Luis González Bravo, né le à Cadix et mort le à Biarritz, est un journaliste et homme d'État espagnol.

Biographie modifier

Il fait des études de droit à université d'Alcalá de Henares. Militant au parti progressiste, il participe à la Milice nationale pendant la régence de Marie-Christine de Bourbon. Il est député de Cadix en 1841, période durant laquelle il acquiert une plus grande modération, ce qui lui permet, avec l'appui de Narváez, d'être nommé président du Conseil des ministres et ministre d'État (chargé des Affaires étrangères) le , après le renversement de Salustiano Olózaga. Il travaille pour Narváez en dissolvant la Milice nationale, déclare l'état de siège, dissout les conseils municipaux, impose la censure à la presse et accuse Olózaga d'avoir intrigué contre la reine Isabelle II quand il était président du Conseil.

Le , il signe avec le général chilien José Manuel Borgoño le traité de « paix et d'amitié » par lequel l'Espagne reconnaît l'indépendance du Chili.

Son départ du gouvernement le , à la tête duquel lui succède Narváez, l'amène à Lisbonne en tant qu'ambassadeur. Après son retour en Espagne, et face à ses diatribes contre ses propres compagnons, qui l'avaient jadis soutenu, il fuit durant la révolution de 1854 craignant pour sa vie. En 1864, il est nommé ministre de l'Intérieur sous le gouvernement Narváez lorsque la politique espagnole a clairement acquis une coloration réactionnaire. Il se rend responsable de la répression sanglante d'une manifestation étudiante par la Garde civile, ce qui l'oblige à démissionner en 1865, pour revenir l'année suivante au même poste et de nouveau comme président du Conseil le comme successeur de Narváez, décédé. Ses agissements controversés sont un élément supplémentaire qui favorise la Révolution de 1868 et la chute d'Isabelle II. Il s'exile à Biarritz et rejoint les carlistes.

En 1863, il est nommé membre de l'Académie royale espagnole.

Notes et références modifier

Annexes modifier

Articles connexes modifier

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