Ludwig Bieringer

militaire allemand

Ludwig Bieringer
Naissance
Metz, Alsace-Lorraine
Décès (à 82 ans)
Hanovre, Allemagne
Origine Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Allégeance Empire allemand (jusqu'en 1918),
République de Weimar (jusqu'en 1933),
Troisième Reich
Grade Generalmajor
Années de service 1913 – 1945
Commandement Feldkommandeur de Draguignan (FK 800)
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de fer 1914/1939

Ludwig Bieringer ( à Metz - à Hanovre) est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il fut responsable de l’approvisionnement du Groupe d'armées A de à .

Biographie modifier

Ludwig Bieringer naît le , à Metz, une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[1]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[2], constituant une pépinière d'officiers supérieurs et généraux[note 1]. Comme son compatriote Ernst Schreder, le jeune Ludwig se tourne naturellement vers le métier des armes. Il s’engage donc dans la Deutsches Heer, l'armée impériale allemande, le [3].

Première Guerre mondiale modifier

À la veille de la guerre, Ludwig Bieringer est promu Leutnant, sous-lieutenant. Pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale, Ludwig Bieringer sert comme officier subalterne dans le 7e corps d'armée. Il sert comme chef de colonne, puis chef de bataillon au 137e bataillon d'artillerie. Il termine la guerre comme Oberleutnant, premier lieutenant.

Entre-deux-guerres modifier

Après la guerre, le lieutenant Bieringer est transféré au 8e bataillon du Train jusqu’au . Il est nommé officier d’ordonnance du général von Roden, avant d’être nommé adjudant dans la Reichswehr, la nouvelle armée allemande. De à , Bieringer fait fonction d'officier de compagnie dans différents bataillons de Transport. Le , le lieutenant Bieringer est nommé chef d’escadron du 5e bataillon de transport, avant d'être promu Rittmeister, soit capitaine de cavalerie[3]. Ludwig Bieringer est nommé officier d’État-major de la 7e Division, le . Il est promu Major, commandant, le . Le commandant Bieringer prend la tête du 7e bataillon de transport motorisé le . Le , Bieringer est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel. Bieringer est nommé directeur à l’école de Hanovre le , fonction qu’il assume jusqu’en .

Seconde Guerre mondiale modifier

Lorsque la guerre éclate, le lieutenant-colonel Bieringer est nommé chef du ravitaillement (541), fonction qu’il assume jusqu’en . Bieringer est mis en disponibilité d'août à . Promu Oberst, colonel, le , Bieringer est de nouveau chef du ravitaillement (561) jusqu’en . Toujours officier d'état-major, il est nommé responsable de l’approvisionnement du Groupe d'armées A, de à [3]. Mis en disponibilité d'avril à , Bieringer est promu Generalmajor, général de brigade, le 1er juillet de la même année.

Le général Bieringer est de nouveau nommé responsable de l’approvisionnement, cette fois en Italie, le . Il occupe cette fonction jusqu'au [3]. Mis en disponibilité dans la Führerreserve le , Bieringer est détaché à la Feldkommandantur de Besançon (FK 560)[4],était présent par intérim au procès des membres du groupe Guy Mocquet,Marius Vallet et Alsace en date du 15 septembre 1943 puis le [note 2].

Le , le général Bieringer est nommé Feldkommandeur à Draguignan (FK800)[5]. À ce poste, il est fait prisonnier par les Alliés, peu après le débarquement de Provence, le . Bieringer sera libéré le [3].

Ludwig Bieringer décédera le , à Hanovre, en Allemagne.

État des services modifier

Distinctions modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.
  2. Un mois plus tôt, un tribunal de guerre allemand, présidé par le docteur Hubner, avait jugé les membres des groupes "Guy Mocquet", "Marius Valet" et "Alsace", pour actes de terrorisme. Seize d'entre eux avaient été fusillés à la citadelle de Besançon (La fin héroïque des seize fusillés de la citadelle à Besançon).

Références modifier

  1. L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
  2. François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, In François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 350).
  3. a b c d et e États de services.
  4. Feldkommandantur 560.
  5. Feldkommandantur 800

Lien externe modifier