Ludmilla Schollar

danseuse et pédagogue américaine d'origine russe
Ludmilla Schollar
Ludmila Schollar dans Les Fâcheux en 1924.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Людми́ла Фра́нцевна Шолла́рVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Père
Franz Schollar (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
Distinction
Croix de Saint-Georges (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Lyudmila Frantzevna Shollar (en russe : Людми́ла Фра́нцевна Шолла́р ; née le 15 mars 1888 à Saint-Pétersbourg et morte le 10 juillet 1978 à San Francisco) est une danseuse et professeure de danse américaine d'origine russe[1].

Biographie modifier

Née Lyudmila Frantzevna Shollar à Saint-Pétersbourg, elle fréquente l'École impériale de théâtre. Elle étudie avec Enrico Cecchetti, Michel Fokine et Klavdia Koulitchevskaïa. Après avoir obtenu son diplôme en 1906, elle rejoint le Ballet Mariinsky. Elle danse avec le ballet jusqu'en 1914, puis de nouveau de 1917 à 1921. Schollar est membre des Ballets Russes de Sergueï Diaghilev de 1909 à 1914 et de 1921 à 1925[2],[3],[1]date à laquelle elle est licenciée pour avoir sympathisé avec des danseurs en grève[4].

Elle apparait dans les rôles principaux des ballets de Fokine tels que Carnaval, Petrouchka et Shéhérazade[5]. Elle danse également dans la première de Jeux de Nijinsky[6] et dans La Belle au bois dormant de Diaghilev[2].

Pendant la Première Guerre mondiale, elle sert comme infirmière à la Croix-Rouge ; elle est blessée deux fois et reçoit la croix de Saint-George[2].

En 1921, Schollar épouse le danseur Anatole Vilzak[4]. En 1925, Scholar et Vilzak quittent les Ballets Russes et rejoignent le Teatro Colón en Argentine.

En 1928, elle devient danseuse étoile de la compagnie d'Ida Rubenstein[3]. Elle danse aussi dans la compagnie Karsavina-Vilzak[4].

En 1936, Vilzak et elle s'installent aux États-Unis. Elle enseigne le ballet à New York de 1935 à 1963, notamment à la School of American Ballet et dans sa propre école entre 1940 et 1946. Elle a entre autres pour élève Alicia Alonso, John Taras[7], Nora Kaye, Zena Rommett[8], Todd Bolender (en)[9],...

Scholler et son mari déménagent ensuite à Washington, où ils enseignent à la Washington School of Ballet.

En 1966, ils commencent à enseigner à la San Francisco Ballet School ; elle prend sa retraite en 1977[3],[2].

Schollar est décédé à l'âge de 90 ans au Marshall Hale Memorial Hospital de San Francisco [2].

Répertoire modifier

Au théâtre Mariinsky modifier

  • 1907 - Actée, Evnika d'Andrey Shcherbatchev, chorégraphie de M. Fokine

Avec les Ballets russes modifier

 
Ludmila Schollar dans le rôle de Bohémienne dans Pétrouchka

Avec la compagnie d'Ida Rubinstein modifier

Notes et références modifier

  1. a et b « Schollar, Ludmilla », American National Biography
  2. a b c d et e (en) « Ludmilla Schollar, Ballet Dancer; Taught Here and on the Coast », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  3. a b et c « Ludmilla Schollar ( 1978-1888) », sur Dictionnaire de la danse, Larousse
  4. a b et c (en) « Ludmilla Schollar », sur Oxford Reference (DOI 10.1093/oi/authority.20110803100446516, consulté le )
  5. (en) International encyclopedia of dance, New York, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-517369-7, 978-0-19-517585-1 et 978-0-19-517586-8, lire en ligne), p. 556
  6. a et b Nicole Wild et Jean-Michel Nectoux, Diaghilev : les ballets russes : Catalogue de l'exposition, Bibliothèque nationale, 17 mai-29 juillet, (lire en ligne)
  7. « John Taras, danseur et chorégraphe américain », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « Zena Bio », sur Zena Rommett Floor-Barre Foundation NY (consulté le )
  9. (en) « Todd Bolender Obituary (2006) Kansas City Star », sur Legacy.com (consulté le )
  10. « Carnaval - Spectacle - 1910 », sur data.bnf.fr (consulté le )
  11. « Excelsior », sur Gallica, (consulté le )
  12. Théâtre du Châtelet. Mai-juin 1911. La grande saison de Paris... (lire en ligne)
  13. « Papillons - Spectacle - 1914 », sur data.bnf.fr (consulté le )
  14. (en) « The New York herald », sur Gallica, (consulté le )
  15. a b c et d Garafola 1989.
  16. (en) Arnold L. Haskell, Vera Trefilova : a study in classicism, British Continental, London, (lire en ligne)
  17. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

Iconographie modifier

Liens externes modifier

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