Lucius Manlius Vulso Longus

consul romain en 256 et en 250 av. J.-C.
Lucius Manlius Vulso Longus
Fonctions
Consul
avec Caius Atilius Regulus Serranus
à partir de
Consul
avec Quintus Caedicius
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Décès
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
L. Manlius A.f.P.n. Vulso LongusVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine moyenne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Manlii Vulsones (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Lucius Manlius Vulso (d)
Publius Manlius Vulso (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Statut
Autres informations
Conflit

Lucius Manlius Vulso Longus, fils d’Aulus Manlius, est un personnage politique et militaire de la République romaine, appartenant à la gens Manlia. Il commande plusieurs fois les armées romaines durant la première guerre punique.

Biographie modifier

Lucius Manlius Vulso Longus est élu consul une première fois en 256 av. J.-C. lors de la première guerre punique. Il commande la flotte romaine avec M. Atilius Regulus.

Après avoir défait la flotte carthaginoise à Ecnome, ils débarquent au Cap Bon, remportent plusieurs succès et s’emparent de Clypea. Tandis que Regulus demeure en Afrique, Vulso ramène la flotte en Italie avec une partie des troupes et le butin[1]. Il est honoré d’un triomphe pour sa victoire navale[2].

Manlius Vulso est élu consul une seconde fois en 250 av. J.-C. avec C. Atilius Regulus. Par une action coordonnée de la flotte et de l'armée à terre, ils établissent le siège de Lilybée, port stratégique de la côte ouest de Sicile tenu par les Carthaginois, mais la résistance de la garnison carthaginoise parvient à les tenir en échec. Ce siège dure neuf années, et dépasse donc la durée de leur consulat[3].

Notes et références modifier

  1. Polybe, Histoires, I, 26-29
  2. Fasti triumphales, [1]
  3. Polybe, Histoires, I, 39, 41