Lucie Noiret

religieuse savoyarde du dix-neuvième siècle
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Lucie Noiret
Photographie ancienne, en noir et blanc, d'une dame dont la tête est couverte d'un bonnet noir
Lucie Noiret
Biographie
Naissance
Décès
(à 67 ans)
Imola
Nom de naissance
Georgine Noiret
Nationalité
Activité
Religieuse, fondatrice
Autres informations
Religion
Ordre religieux
Étape de canonisation

Georgine Noiret, en religion Lucie ou Lucia Noiret, née le à Chambéry et morte le à Imola, est une religieuse, fondatrice de l'ordre des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus sous la protection de saint Joseph.

Elle entre à dix-huit ans chez les Sœurs de la charité de sainte Jeanne-Antide Thouret et part pour l'Italie, qu'elle ne quitte ensuite plus. En 1856, elle y prononce ses vœux. Elle mène principalement des activités éducatives dans le cadre de sa mission.

En 1873, alors que la maison qu'elle occupe est fermée par sa congrégation, elle décide de rester à Imola et d'y fonder l'ordre des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus.

Elle est reconnue vénérable le par le pape François.

Biographie modifier

Jeunesse et première congrégation modifier

Georgine Noiret naît à Chambéry, alors en Piémont-Sardaigne, le . À l'âge de dix-huit ans, elle traverse les Alpes pour entrer chez les Sœurs de la charité de sainte Jeanne-Antide Thouret, prenant le nom en religion de « Lucia ». Elle effectue son noviciat à Naples, puis est nommée au Conservatorio di San Giuseppe, une maison religieuse à Imola. La maison recouvre quatre activités : une école externe pour les élèves aisés, une seconde école externe pour les filles pauvres, un orphelinat pour filles intégrant une école annexe, et enfin, un internat pour les pensionnaires féminines. Elle prononce à Imola ses vœux le [1],[2].

Fondation des Servantes du Sacré-Cœur modifier

En 1873, la supérieure des Sœurs de la charité, Carolina Chambrot, est contrainte de fermer cette maison d'Imola et de transférer ses sœurs dans d'autres missions. Après avoir longuement prié sur la question et interrogé son confesseur Luigi Tesorieri, évêque d'Imola, ainsi que Jean Bosco, elle choisit finalement de rester à Saint-Joseph et d'en devenir la directrice. D'autres femmes la rejoignent depuis la Savoie et les environs d'Imola. Le , les trois nouvelles arrivantes prononcent leurs vœux et, le , à l'occasion de la fête de saint Joseph, la congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus sous la protection de saint Joseph est reconnue[1],[2],[3].

Mort et postérité modifier

Lucie Noiret meurt le à Imola. Le , le pape François la déclare « vénérable »[1],[4].

Notes et références modifier

  1. a b et c (it) « Lucia Noiret (al secolo: Georgine) », Dicastero delle cause dei santi, (consulté le ).
  2. a et b « Une nouvelle vénérable française ! », Aleteia,‎ (lire en ligne).
  3. (it) « Suor Lucia Noiret è venerabile », Diocèse d'Imola, (consulté le ).
  4. Anita Bourdin, « Causes des saints : un miracle, deux martyrs, et sept héros de la foi », Zenit,‎ (lire en ligne).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • (en) Augustinus Bea, Cor Jesu : commentationes in litteras encyclicas Pii XII “Haurietis aquas”, Herder, (OCLC 593311), « Ancelle del Sacro Cuore di Gesù sotto la protezione di San Giuseppe », p. 476
  • Robert Soldo, « Une religieuse chambérienne oubliée, Lucie Noiret (1832-1899) », L'Histoire en Savoie magazine, no 6,‎ , p. 29-30 (ISSN 1163-6238)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier