Louise Magadur
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Louise Magadur, née le à Pont-Croix et morte le à Douarnenez[1], est une résistante française, homologuée caporal dans la Résistance intérieure française[2].
Biographie modifier
Née le 21 avril 1899 à Pont-Croix dans le Finistère, Louise Magadur est la fille d'un meunier et le quatrième enfant d'une famille de six[2].
Elle passe son certificat d'études et apprend le métier de couturière. Puis elle emménage à Paris en 1924 et, grâce à ses économies, s'offre des cours de coiffure. En 1942, elle exploite un petit salon de coiffure dans le 12e arrondissement[2].
Militante du Parti communiste avant la guerre[2], elle devient membre du Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France (Front National)[3] et participe activement à la Résistance[4].
Elle est arrêtée le chez elle par la police française des brigades spéciales[2]. Elle est mise au secret à la prison de la Santé jusqu'au , puis envoyée au fort de Romainville, alors sous administration allemande. Elle est ensuite transférée par le convoi du 24 janvier 1943, dit « Convoi des 31 000 », vers Auschwitz[2]. Le , elle est déportée à Ravensbrück, puis le à Mauthausen d'où elle est libérée le .
Malgré des difficultés à se réadapter, elle parvient à rouvrir son salon de coiffure six mois après son retour[2].
Il s'agit de la doyenne des rescapées du convoi des 31000, la seule femme née avant 1900 qui soit rentrée[2].
Hommage modifier
La ville natale de Louise Magadur, Pont-Croix, où elle avait choisi de finir sa vie, donne son nom à un espace de jeux pour lui rendre hommage[5].
Références modifier
- Fichier INSEE des décès, année 1992.
- Charlotte Delbo, Le Convoi du 24 janvier, p. 188-189.
- « Louise Françoise MAGADUR », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
- « Louise MAGADUR – 31673 », sur memoirevive.org.
- « Pont-Croix. Les enfants de l'exode », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
