Louise-Marguerite Claret de la Touche

Louise-Marguerite Claret de la Touche
Image illustrative de l’article Louise-Marguerite Claret de la Touche
Vénérable
Naissance
Saint-Germain-en-Laye France)
Décès (à 47 ans) 
Vische (Turin, Italie)
Nom de naissance Marguerite-Céline Claret de la Touche
Ordre religieux Ordre de la Visitation

puis Sœurs de Béthanie du Sacré-Cœur (fondatrice)

Béatification cause en cours
Vénérée par Église catholique

Louise-Marguerite Claret de la Touche, née Marguerite-Céline le à Saint-Germain-en-Laye (France) et morte le à Vische (Turin, Italie), est une religieuse et mystique française. D'abord visitandine, elle quitte cet ordre pour fonder les Sœurs de Béthanie du Sacré-Cœur[1]. Elle est reconnue vénérable par l'Église catholique.

Biographie modifier

Marguerite-Céline entre chez les visitandines de Romans-sur-Isère le . Elle devient postulante le et prononce ses vœux le . À partir de 1901, elle reçoit des visions régulières du Sacré-Cœur. Chassées par les lois anticongréganistes de 1901, les sœurs finissent par émigrer en Italie le et s'installent finalement à Turin. L'année suivante, Sœur Louise-Marguerite est élue supérieure de la communauté pour un mandat de six ans. Durant ces années, elle murit l'idée d'un apostolat du Sacré-Cœur pour les prêtres, pour lequel elle écrit alors le Cœur de Jésus et le sacerdoce. Dans ses visions, le Christ lui aurait dit : « Je veux que mes prêtres soient des semeurs d'amour »[2]. Le , elle fonde l'Institut de la Visitation du Sacré-Cœur, qui reçoit le nom de Sœurs de Béthanie du Sacré-Cœur le .

Ses visions et ses écrits inspirent Mgr Matteo Angelo Filipello, évêque d'Ivrée, et le père Alfred Charrier, S.J., dans la fondation de L'Alliance sacerdotale universelle des Amis du Sacré-Cœur, érigée canoniquement le .

Béatification modifier

Son procès en béatification fut ouvert en 1937. Le , le pape Benoît XVI la déclara vénérable.

Œuvres modifier

  • Au service de Jésus prêtre, Turin-Rome, Marietti, 1925.
  • Le cœur de Jésus et le prêtre, Vische, Betania del Sacro Cuore, 1982, 193 p.
  • Journal intime d'une mystique française visitandine, Vische, Betania del Sacro Cuore, 1983, 215 p.
  • Le livre de l'amour infini : les besoins de notre époque, Paris, Maison de la bonne presse, 1941, 195 p.

Elle est également l'auteur de plusieurs prières : « Jésus, mon Amour », « Jésus, prêtre éternel »[3], « Mon Pasteur adoré, je veux vivre pour Toi », « Quand Tu montres à mes yeux un reflet de ta Face » et « Me voici, ô Jésus, pour faire ton Œuvre d'Amour »[4].

Bibliographie modifier

  • (de) P. Ferdinand Baumann S.J., Ich habe an die Liebe Gottes geglaubt... Leben der Dienerin Gottes, Mutter Luise Margareta Gründerin von Bethanien des Heiligstens Herzens, Fribourg, Kanisius, 1955.
  • (de) Ferdinand Holböck, Aufblick zum Durchbohrten. Stein am Rhein (Christiana), 1990, Seiten 310-313[5].

Historique de la famille Claret de La Touche modifier

La famille Claret de La touche est originaire de Bretagne. Elle fait partie des Familles subsistantes d'ancienne bourgeoisie française. Son fondateur, Maître Pierre Claret de La Touche, était juge et procureur fiscal de plusieurs juridictions bretonnes. Il est mort le à Saint-Jean-des-Marais, devenu Saint-Jean-la-Poterie, dans le Morbihan. Maître Pierre Marie Claret de La Touche, né en 1750 à Allaire, était avocat au Parlement, procureur fiscal, en 1781, puis président au tribunal de la Roche-Bernard, en 1792 et 1793. Prosper-Honoré-Joseph Claret de La Touche (1785-1866) était docteur en médecine. Son fils Prosper, né à Vannes en 1820, était colonel d'artillerie, officier de la Légion d'honneur, conseiller municipal de Rennes[6].

Références modifier

  1. Louise Marguerite Claret de La Touche (1868-1915)
  2. « Conclusione », sur clerus.org (consulté le ).
  3. « Vénérable Louise-Marguerite Claret de la Touche », sur ndsacerdoce.org (consulté le )
  4. Prière de Louise-Marguerite Claret de la Touche à Jésus-Christ
  5. "Une Femme Exceptionnelle pour la Miséricorde & l'Amour Infini" Auteur Lata Bancel
  6. Henri de La Messelière, Filiations Bretonnes, Prudhomme, Saint-Brieuc, 1912, T-1, p.641-642