Louis Norblin

violoncelliste et professeur de musique français

Louis Pierre Martin Norblin, né à Varsovie (Pologne) le et mort à Connantre (Marne) le , est un violoncelliste français, fils du peintre Jean Pierre Norblin de La Gourdaine et demi-frère de Sébastien Norblin.

Louis Norblin
Description de cette image, également commentée ci-après
Louis Pierre Martin Norblin.
Lithographie de Julien Léopold Boilly.
Nom de naissance Louis Pierre Martin Norblin
Naissance
Varsovie, Drapeau de la République des Deux Nations République des Deux Nations
Décès (à 72 ans)
Connantre, Drapeau de l'Empire français Empire français
Activité principale violoncelliste, pédagogue
Lieux d'activité Paris
Collaborations Société des concerts du Conservatoire
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Charles Baudiot, Pierre-François Levasseur
Enseignement Conservatoire de Paris
Élèves Jacques Offenbach, Auguste-Joseph Franchomme, Charles Lebouc, François Hainl, Hippolyte Seligmann
Ascendants Jean Pierre Norblin de La Gourdaine
Descendants Alphonse Émile Norblin
Famille Sébastien Norblin (demi-frère)

Biographie modifier

Venu à Paris en 1798, il étudie le violoncelle au Conservatoire, où il a pour professeurs Charles Baudiot puis Pierre-François Levasseur. En 1803, il est premier prix de violoncelle.

En 1809, il entre dans l'orchestre du Théâtre italien de Paris, et deux ans plus tard, il est nommé soliste du Grand Opéra. Il le restera jusqu'en 1841. De 1826 à 1846, il est également professeur de violoncelle au Conservatoire[1] et compte parmi ses élèves Jacques Offenbach, Auguste-Joseph Franchomme, Charles Lebouc, François Hainl, Hippolyte Seligmann.

En 1824, après d'intenses recherches en Allemagne, il retrouve un manuscrit de la partition des Suites pour violoncelle de Bach, dont il publie la première édition chez Janet et Cotelle à Paris.

En 1828, il est sociétaire fondateur, aux côtés de François-Antoine Habeneck, de la Société des concerts du Conservatoire pour laquelle il donne quelques concerts, en solo et en orchestre.

Dans les années 1820-1830, il joue régulièrement avec Pierre Baillot et il est membre de son quatuor :

Il meurt le 14 juillet 1854 à Connantre.

Famille modifier

Louis Norblin se marie le 13 août 1812 à Paris avec Adelaide Schlichting. Ils ont six enfants : Adélaïde Geneviève (19 juillet 1813-26 décembre 1871), Josephine Zeïde (21 août 1814-7 février 1856[2]), Edmé Martin (28 mai 1816-3 juin 1819), Louise Claire Susanne (11 juillet 1818-14 juin 1865), Marie Blanche Henriette (-3 décembre 1877) et Alphonse Émile (-).

Alphonse Émile Norblin, également violoncelliste et compositeur, reçut lui aussi un premier prix de Conservatoire en violoncelle en 1841[1]. Il se consacra néanmoins davantage à l'enseignement, bien que participant aussi aux concerts du Conservatoire. Adélaïde Geneviève, dite Adèle Norblin, se marie le 23 avril 1831 avec Henri Bréger et a deux enfants, Blanche Bréger et le capitaine d'artillerie Paul-Jean Bréger[3]. Zeïde Norblin est enterrée au Père-Lachaise[4].

Bibliographie modifier

  • Joël-Marie Fauquet (direction) (préf. Joël-Marie Fauquet), Dictionnaire de la Musique en France au XIXe siècle, Paris, Fayard, , 1405 p. (ISBN 2-213-59316-7), p. 873

Notes et références modifier

  1. a et b Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 821
  2. « [AN ET-LXXVI-1011] - Paris (Paris, France) - Archives notariales - MAGNE Georges (Liasses) | 01/09/1880 - 31/10/1880 », sur Geneanet (consulté le )
  3. Notice sur Paul Bréger, capitaine d'artillerie de marine, éditeur non identifié, (lire en ligne), p. 7
  4. « NORBLIN Zeide (1814-1856) | Polskie groby historyczne we Francji », sur www.tombeauxpolonais.eu (consulté le )

Liens externes modifier