Louis Gaëtan Dimier de La Brunetière

militaire français

 Louis Gaëtan Dimier de La Brunetière
Naissance
Châteaudun
Décès (à 69 ans)
Cannes
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 1869
Commandement 6e régiment de chasseurs à cheval
Conflits Guerre franco-allemande de 1870
Campagne d'Algérie
Première Guerre mondiale
Distinctions Légion d'Honneur
Médaille commémorative de la guerre 1870-1871
Autres fonctions Officier d'ordonnance du Chef d'état-major général de l'Armée

Louis Gaëtan Dimier de La Brunetière, né le à Châteaudun et mort le à Cannes, est un général français.

Biographie modifier

La famille Dimier de La Brunetière est une ancienne famille bourgeoise[1], originaire de La Chapelle-du-Noyer, dans l'actuel département d'Eure-et-Loir[2]. Jean François Dimier (1751-1830) est notaire à Châteaudun et son fils, Louis François Dimier (1781-1856) est avocat et juge à Chateaudun, et se fait construire le château de Corbuchet à Saint-Pellerin en 1836, commune dont il est maire. Louis Gaëtan Dimier de La Brunetière est le fils d’Antonin Dimier de La Brunetière, maire d'Arrou de 1852 à 1871, propriétaire du château de la Brunetière, et d’Adèle Étignard de La Faulotte.

Entré à l'École militaire de Saint-Cyr en 1869, il est contraint à un congé de convalescence le .

Sous-lieutenant le de cette même année, il rejoint le 6e régiment de lanciers, reformé à Saumur à partir de l’état-major et du 5e escadron, échappés à l'encerclement de Sedan, puis, le , il est détaché, comme officier d’escorte, auprès du général commandant la 2e division d'infanterie du 16e Corps.

Détaché à la division pour y faire fonction d’officier d’état-major, de à , il prend part aux opérations militaires de l'Armée de la Loire, où il se distingue par son intelligence, son bon esprit, l’application et la sûreté absolue de son caractère. Il participe ensuite, avec son régiment, à la lutte contre l’insurrection de la Commune, jusqu'en .

Après une formation complémentaire à Saint-Cyr et à l'École de cavalerie de Saumur en 1872, il est promu lieutenant au 3e régiment de dragons en 1876 et est détaché comme officier d'ordonnance auprès du général Amédée de Cools, de 1877 à 1881, année où il passe capitaine au 9e régiment de dragons, comme commandant d'un escadron.

Le , il épouse Jeanne-Amélie Grégoire Sainte-Marie. Ils seront les parents de :

  • Pierre (1885-1959), saint-cyrien, chef d'escadron d'artillerie, marié à Marguerite Saint Olive
  • René (1887-1916), saint-cyrien, lieutenant de cavalerie, pilote d'aviation, mort pour la France
  • Yvonne (1890), mariée au commandant Jacques de Fraguier
  • Gaëtan (1893-1917), saint-cyrien, lieutenant d'aviation, mort pour la France.

Entre 1885 et 1887, il reprend ses fonctions d'officier d'ordonnance du général de Cools, inspecteur général permanent de cavalerie et chef d'état-major général de l'Armée, puis de son successeur, le général Dupetit de la Salle.

Chef d'escadrons en 1890, il est nommé major du 5e régiment de chasseurs d'Afrique, à Mustapha (Algérie), et prend part à la campagne d'Algérie. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1892.

En 1893, il devient commandant d'un demi-régiment au 9e régiment de cuirassiers, puis au 28e régiment de dragons.

Promu lieutenant-colonel en 1897, au 11e régiment de cuirassiers, puis, colonel en 1900, il reçoit le commandement du 6e régiment de chasseurs à cheval. Il est fait officier de la Légion d'honneur en 1902.

Le , promu au grade de général de brigade, il prend le commandement de la brigade de cavalerie du 15e Corps d'Armée, puis de celle du 9e corps d'armée.

À sa demande, il est mis en disponibilité le et placé dans la section de réserve le .

Rappelé le , il prend le commandement des dépôts de cavalerie de Lyon.

Décorations modifier

Notes et références modifier

  1. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 14, pages 94 à 95 Dimier de La Brunetière.
  2. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, éd. Sédopols, 2012, p. 271

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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