Louis-Prix Varé
Naissance
Versailles, Yvelines
Décès (à 41 ans)
Thorn, Pologne
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17821807
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur

Louis-Prix Varé, né le à Versailles dans les Yvelines et mort le à Thorn en Pologne, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie modifier

Il entre en service le comme soldat au régiment de Condé dragons Devenu brigadier le , il passe maréchal des logis le suivant avant d'obtenir son congé le . Il reprend du service le en qualité de sous-lieutenant dans la Garde nationale de Versailles, puis passe aide-major quelque temps après. Le , il est nommé lieutenant de grenadiers et est nommé, le , chef du 4e bataillon de volontaires de Seine-et-Oise. De 1792 à 1796, il sert à l’armée de la Moselle et à l’armée du Nord. Il prend part à la bataille de Hondschoote le et est nommé chef de brigade le à la 43e demi-brigade de première formation. Le , il prend le commandement de la 54e demi-brigade de deuxième formation De 1796 à 1801, il sert successivement aux armées de Batavie et du Rhin.

Le , il participe à la bataille de Hohenlinden puis rejoint le général Augereau à l’armée de Batavie le . En 1802, il fait partie des effectifs prévus pour participer à l’expédition en Louisiane sous le commandement du général Victor, mais l’expédition n’ayant pas lieu, il est affecté en Hanovre. Il est promu général de brigade le au camp militaire de Bayonne ; le , il rejoint le camp de Brest. Il est également fait chevalier de la Légion d’honneur le et commandeur de l’ordre le . En , Varé est attaché à la 2e division dans le corps d’armée du maréchal Augereau : le , il commande la 3e brigade de la division du général Saint-Hilaire au IVe corps de la Grande Armée. Il se distingue à la bataille d'Austerlitz le et est blessé d’un coup de feu à la jambe gauche à la bataille d'Eylau le .

Il meurt le à Thorn, des suites de ses blessures reçues à la bataille d’Eylau.

Sources modifier