Louis-Adolphe de Gouzillon de Bélizal
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| Conseiller général des Côtes-d'Armor | |
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Louis-Adolphe de Gouzillon, comte de Bélizal (1834-1888) , est issu d'une famille de la noblesse bretonne originaire de la province de Léon[1]. Il est député du Parti monarchiste du département des Côtes-du-Nord, dans l'arrondissement de Saint-Brieuc, sous la Troisième République de 1876 à 1888.
Biographie modifier
Naît le à Saint-Brieuc, Louis-Adolphe de Gouzillon de Bélizal grandit dans le fief familial, le château des Granges, sur la commune de Hénon (Côtes-d'Armor) ; le château est toujours au XXIe siècle dans la famille Belizal.
Il est conseiller général du canton de Moncontour de 1872 à sa mort en 1888.
La constitution du 25 juillet 1875 va définir la forme républicaine du nouveau régime : celui de la Troisième République. Le , l'Assemblée nationale est dissoute. Louis-Adolphe de Gouzillon de Bélizal se présente aux élections législatives de Saint-Brieuc en 1876, dans la 2e circonscription, au nom du parti monarchiste dirigé par le maréchal de Mac-Mahon, et est élu député le .
Bélizal siège pendant onze ans à la droite de l'Assemblée avec les députés de l'Union des droites, de tendance monarchiste, dans le clan des conservateurs. Il est successivement réélu dans la même circonscription le , comme candidat officiel du maréchal de Mac-Mahon, le et le , par le département des Côtes-du-Nord.
Il meurt au château des Granges le , en cours de législature.
Il est commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand et chevalier de l'ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem.
Famille modifier
La famille Gouzillon de Bélizal est recensée depuis l'an 1486 , parmi les familles nobles et anciennes de Bretagne d'extraction chevaleresque, sous le règne du duc François II de Bretagne [2]. Elle a été anoblie au début du XIIIe siècle. Elle est maintenue noble d'ancienne extraction en Bretagne, sous le règne du roi Louis XIV, le , au temps de René de Gouzillon, (+1697), fils de Jean de Gouzillon, écuyer, seigneur de Kervern, puis de Kerveno, en Plougonver, situé dans l'actuel département (Côtes-d'Armor), et de Claude de Kergorlay[3].
Il est le fils de Louis François Marie de Gouzillon de Bélizal, (1788-1863), officier de la Légion d'Honneur et de Marie Célestine Louise Le Veneur de La Villechapron (1809-1871)[4]. Il est le petit-fils d'André-Marie de Gouzillon, (1741-1795), de Kermeno, seigneur du fief de Bélizal, en Saint-Mathieu de Morlaix, (Finistère), chef d'escadre de la Marine Royale, chevalier de l'Ordre royal de Saint-Louis, débarqué à Quiberon avec les troupes royalistes de la Marine du Régiment Hector, venues d'Angleterre, tué le , au combat de Plouharnel, lors de la Bataille de Quiberon[5].
Louis Adolphe de Gouzillon de Bélizal épouse, à Saint-Brieuc le , Marie-Louise-Alexandrine-Reine Rouxel de Lescouët[6], née à Saint-Brieuc le , morte au château des Granges, le , fille d'Élisabeth-François-Innocent (dit Élisée) Rouxel de Lescouët et d'Amélie-Louis-Marie de La Lande de Calan[7]. De cette union sont issus:
- Louis-Alexandre-Marie de Gouzillon de Bélizal (1867-1947) qui épouse Marie-Zoé-Caroline Huon de Penanster (1873-1966), fille de Charles Huon de Penanster, sénateur et président du Conseil général des Côtes-du-Nord, et de Claire Le Roux, dont postérité.
- Charles Henri de Gouzillon de Bélizal (1924-2016), petit-fils de Louis-Alexandre, est l'auteur de l'ouvrage intitulé Histoire et généalogie de la maison Rillart-Ille-de-France et Picardie, Guénégaud, 2005.
- Xavier de Gouzillon de Bélizal (1936-2010), frère du précédent, est l'auteur du livre intitulé La Mémoire de Quiberon, en 1996, aux Éditions régionales de l'Ouest.
- Édouard de Gouzillon de Bélizal (né en 1986), petit-neveu des précédents et arrière-arrière petit-fils de Louis-Alexandre, est l'auteur d'une Géographie de l'Environnement parue chez Armand Colin en 2017.
Armoiries et devise modifier
- Armoiries: d'or à la fasce d'azur, accompagnée de 3 colombes de même, becquées et membrées de gueules . Couronne de comte.
- Devise: Sans Fiel.
Publications modifier
- La Semaine sainte à Jérusalem, par M. le Vte Louis de Bélizal (1858)
- La Trappe de Thymadeuc, près Rohan (Morbihan) (1859)
- Vie du R. P. D. Bernard: fondateur et premier abbé de la Trappe de Thymadeuc (1862)
Bibliographie modifier
- « Louis-Adolphe de Gouzillon de Bélizal », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Guy Le Borgne, Armorial de Bretagne, Chez Pierre Garnier, Rennes, 1681.
- Henri de La Messelière, Filiations Bretonnes, René Prudhomme, Saint-Brieuc, 1913.
- Jacques Bainville, La Troisième République, Arthème Fayard, Paris, 1935.
- Xavier de Bélizal, La Mémoire de Quiberon, Éditions Régionales de l'Ouest, Yves Le Floch, Mayenne, 1996.
- Régis Valette, Catalogue de la Noblesse française, Robert Laffont, Paris, 2007.
Voir aussi modifier
Article connexe modifier
Liens externes modifier
Notes et références modifier
- Guy Leborgne, Armorial de Bretagne, Rennes, chez Pierre Garnier, 1681
- Régis Valette, Catalogue de la Noblesse française, Robert Laffont, Paris, 2007, p. 95
- Henri de La Messelière, Filiations Bretonnes, René Prudhomme, Saint-Brieuc, 1913, T.II, p. 591-596
- Henri de La Messelière , Filiations Bretonnes, ibid: Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, ibid, page, 264/ BM 2016, pages 284 et 1726
- Xavier de Bélizal, La Mémoire de Quiberon, Éditions Régionales de l'Ouest, Yves Le Floch, Mayenne, réédition 1996: Le chef d'escadre de Bélizal est grièvement blessé lors de l'attaque du 16 juillet 1795. Recueilli et soigné dans une ferme de Plouharnel, il est découvert par les soldats républicains du général Lazare Hoche et exécuté le 26 juillet (citation)
- Régis Valette, ibid, p. 267
- Régis Valette, ibid, page 113
