Lorraine Pagé
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| Conseillère communale (d) Sault-au-Récollet | |
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| Naissance | |
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| Nationalité | |
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| Parti politique |
Ensemble Montréal (depuis le ) |
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| Distinction |
Lorraine Pagé (née en 1947) est une syndicaliste et femme politique québécoise.
Carrière modifier
Entrée dans le domaine de l'enseignement, elle dirige l'Alliance des professeures et professeurs de Montréal de 1985 à 1988.
En 1988, elle devient la première femme à diriger la Centrale de l'enseignement du Québec (CEQ), qui deviendra plus tard la centrale des syndicats du Québec (CSQ), remplaçant Yvon Charbonneau. Elle fait la promotion de la langue française au sein du syndicat.
Accusée de vol à l'étalage par un vigile du magasin La Baie Place Versailles, elle doit démissionner en 1999 à la suite d'un premier verdict de culpabilité. Elle porte sa cause en appel et est ensuite acquittée en 2000. Sa successeure à la présidence de la CSQ est Monique Richard[1].
Lorraine Pagé est une signataire du manifeste Pour un Québec solidaire. Elle appuie Pauline Marois dans l'élection à la direction du Parti québécois de 2005[2].
En 2013, Lorraine Pagé se présente aux élections municipales de Montréal au poste de conseillère municipale dans le district Sault-au-Récollet, dans l'arrondissement Ahuntsic-Cartierville avec Mélanie Joly, chef du Vrai changement pour Montréal[3]. Elle l'emporte par une majorité d'une voix devant sa plus proche adversaire Nathalie Hotte, de l'Équipe Denis Coderre pour Montréal[4]. En 2014, elle devient chef de son parti à la suite du départ de Mélanie Joly[5], puis le quitte en 2015 pour siéger comme indépendante[6]. En 2017, elle se joint au parti du maire Coderre[7]. Elle est battue par Jérôme Normand de Projet Montréal lors de l'élection du 5 novembre 2017.
Honneurs modifier
Bibliographie modifier
- « Lorraine Pagé, coureuse à relais vers une société plus juste », documentaire, Ferrisson, 27 minutes, 2016.
- « Des métiers moins valorisés », entrevue pour la série 50 ans d'avancées des femmes à Savoir média, Eurêka! Productions, 4 minutes, 2020.
- « Pagé, Lorraine », dans L'encyclopédie canadienne, 2007.
Notes et références modifier
- « Actualité nationale 1999 », sur ici.radio-canada.ca, Société Radio-Canada (consulté le ) : « LORRAINE PAGÉ QUITTE LA PRÉSIDENCE DE LA CEQ ».
- LCN, « Des appuis de taille pour Pauline Marois », sur tvanouvelles.ca, TVA Nouvelles, (consulté le ) : « La candidate à la direction du Parti québécois Pauline Marois a reçu une lettre d'appui (...) Parmi les signataires, on retrouve (...) les syndicalistes Madeleine Parent et Lorraine Pagé (...) ».
- « Lorraine Pagé », sur vraichangementmtl.org, Vrai changement pour Montréal.
- Jeanne Corriveau, « Élections municipales – Lorraine Pagé élue par une voix », sur ledevoir.com, Le Devoir, (consulté le ) : « (...) l’ancienne syndicaliste et candidate pour l’équipe de Mélanie Joly l’a emporté par une seule voix contre son adversaire Nathalie Hotte, d’Équipe Coderre. ».
- Radio-Canada avec La Presse canadienne, « Mélanie Joly n'est plus chef du Vrai changement pour Montréal », sur ici.radio-canada.ca, Société Radio-Canada, (consulté le ) : « C'est Lorraine Pagé qui est désormais chef du parti Vrai changement pour Montréal. ».
- Pierre-André Normandin, « Lorraine Pagé devient indépendante », sur lapresse.ca, La Presse, (consulté le ).
- Pierre-André Normandin, « Trois élus joignent Équipe Coderre », sur lapresse.ca, La Presse, (consulté le ) : « Trois élus joignent le parti du maire Denis Coderre, dont la conseillère Lorraine Pagé. ».
