Lorges

commune française du département de Loir-et-Cher

Lorges
Lorges
Blason de Lorges
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté de communes Beauce Val de Loire
Maire
Mandat
Bruno Denis
2020-2026
Code postal 41370
Code commune 41119
Démographie
Population
municipale
348 hab. (2021 en diminution de 5,43 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 49′ 28″ nord, 1° 29′ 57″ est
Altitude Min. 115 m
Max. 146 m
Superficie 13,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Beauce
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lorges
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lorges
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Voir sur la carte topographique de Loir-et-Cher
Lorges
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Lorges
Liens
Site web http://lorges.fr

Lorges est une commune française rurale, située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Ce village fait partie de l'arrondissement de Blois et du canton de Marchenoir.

Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par des petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 27 en 1988, à 9 en 2000, puis à 7 en 2010.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : le château de Fontenailles, inscrit en 1928, et l'église Saint-Martin de Lorges, classée en 1906.

Géographie modifier

Localisation et communes limitrophes modifier

La commune de Lorges se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 29,2 km de Blois[3], préfecture du département et à 9,8 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Beaugency[5].

Les communes les plus proches sont[6] : Briou (2 km) , Josnes (3,6 km) , Saint-Laurent-des-Bois (4,8 km) , Villermain (4,8 km) , Roches (4,9 km) , Le Plessis-l'Échelle (5,3 km) , Cravant (5,6 km) (45), Concriers (6 km) et Talcy (7,3 km).

Paysages et relief modifier

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[9].

La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[10].

L'altitude du territoire communal varie de 115 mètres à 146 mètres[11],[12].

Hydrographie modifier

La commune est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 2,57 km de longueur totale[13].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 655 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Léonard-en-Beauce à 9 km à vol d'oiseau[16], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 642,2 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Sites Natura 2000 modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[20]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 suivants[21] : une ZPS, la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[22].

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Lorges comprend une ZNIEFF[23] : la « Forêt de Marchenoir » (5 070,57 ha)[24].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Lorges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[25],[26],[27].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[28],[29].

 
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Lorges.

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (98,1 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (75,3 %), forêts (22,8 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,5 %), zones urbanisées (1,9 %)[13].

Planification modifier

En matière de planification, la commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[30].

Habitat et logement modifier

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lorges en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (16,7 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,2 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Lorges en 2016.
Lorges[31] Loir-et-Cher[32] France entière[33]
Résidences principales (en %) 78,1 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 16,7 18 9,6
Logements vacants (en %) 5,2 7,5 8,1

Risques majeurs modifier

Le territoire communal de Lorges est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le risque nucléaire[34],[35].

Risques naturels modifier

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[34]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[37].

Risques technologiques modifier

La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[38],[39].

Risques naturels modifier

Lorges compte parmi les risques naturels possibles les feux de forêt et les mouvements de terrain. En , la commune a été victime d'inondations, de coulées de boue et de mouvements de terrain.

Histoire modifier

Révolution française et Empire modifier

Nouvelle organisation territoriale modifier

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[40], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Lorges devient formellement « commune de Lorges »[40],[41].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marchenoir et au district de Mer[41]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[42],[43]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[42]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[44]. Lorges est alors rattachée au canton de Marchenoir et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[45],[41],[46]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine modifier

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

 
Lorges dans l'intercommunalité en 2016.

La commune de Lorges est membre de la communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [47].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[48] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[49].

Politique et administration municipale modifier

Conseil municipal et maire modifier

Le conseil municipal de Lorges, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[50] avec listes ouvertes et panachage[51]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[52].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? André Brulet PS  
mars 2001 2008      
mars 2008 2014 Jean Gauthier[53]    
mars 2014 juillet 2020 Elizabeth Huguet[54]   Retraitée de la fonction publique[55]
juillet 2020 En cours Bruno Denis[54],[56]   Retraité de la fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services modifier

Eau et assainissement modifier

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[57].

Alimentation en eau potable modifier

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[58]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable et d'assainissement de Lorges qui assure le service en régie dont le contrat arrive à échéance le [59].

Assainissement des eaux usées modifier

En 2019, la commune de Lorges ne dispose pas d'assainissement collectif[60].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[61]. La communauté de communes Beauce Val de Loire assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[62].

Sécurité, justice et secours modifier

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Marchenoir qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[63].

En matière de justice, Lorges relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[64], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[65].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[67].

En 2021, la commune comptait 348 habitants[Note 6], en diminution de 5,43 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
498519492451579551564602658
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
675665654641668634613585515
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
505550505440411393352336345
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
306271231212273289333339370
2017 2021 - - - - - - -
352348-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 168 hommes pour 182 femmes, soit un taux de 52 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[70]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
0,6 
7,2 
75-89 ans
5,0 
10,8 
60-74 ans
10,0 
21,4 
45-59 ans
21,9 
21,2 
30-44 ans
23,9 
17,8 
15-29 ans
10,9 
20,5 
0-14 ans
27,7 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[71]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie modifier

Secteurs d'activité modifier

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Lorges selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[72] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[73]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 21 100,0 (100) 15 6 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 9 42,9 (11,8) 6 3 0 0 0
Industrie 2 9,5 (6,5) 2 0 0 0 0
Construction 1 4,8 (10,3) 0 1 0 0 0
Commerce, transports, services divers 7 33,3 (57,9) 6 1 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 1 4,8 (17,5) 1 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 2 9,5 (13,5) 1 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 42,9 % du nombre d'entreprises de la commune (9 sur 21), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 21 entreprises implantées à Lorges en 2016, 15 ne font appel à aucun salarié et 6 comptent 1 à 9 salariés.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[74]

Agriculture modifier

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[75]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[76]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 21 en 1988 à 9 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 46 ha en 1988 à 128 ha en 2010[75]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Lorges, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Lorges (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[75]
Nombre d'exploitations (u) 21 9 7
Travail (UTA) 25 8 10
Surface agricole utilisée (ha) 962 778 894
Cultures[77]
Terres labourables (ha) 959 778 893
Céréales (ha) 692 501 553
dont blé tendre (ha) 375 253 215
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 61 s s
Tournesol (ha) 172 121 94
Colza et navette (ha) 78 s 214
Élevage[75]
Cheptel (UGBTA[Note 7]) 31 0 0

.

Produits labellisés modifier

Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[78] et les volailles de l’Orléanais[79],[80].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • L'église Saint-Martin[81] a été construite aux XVe et XVIe siècles sur l'emplacement d'une église plus ancienne du XIe siècle qui avait été donnée par l'évêque d'Orléans Jean II, en 1121, à l'abbaye de Pontleroy. Elle a été classée monument historique en [82]. Elle appartient à la commune. La toiture de l'église Saint-Martin a deux coqs sur sa toiture. Son lambris en ruine a été remplacé en 1858 par une voûte d'ogives. On peut observer des statues de saint Christophe ainsi qu'une pietà tenant le corps du Christ. Une autre statue serait saint Martin. La chapelle seigneuriale contient le caveau sépulcral de la famille de Montgommery. Les fonts baptismaux sont ornés du collier de l'ordre de Saint-Michel avec un médaillon représentant saint Michel terrassant le dragon. L'ordre de Saint-Michel avait été fondé par Louis XI en 1469. Jacques de Montgommery en a fait partie vers 530[83].
  • Le puits de l'Ancien château de Fontenailles, propriété privée, a également été classé monument historique en septembre 1928[84].
  • La chapelle Saint-Thomas.

Héraldique modifier

Les armoiries de Lorges se blasonnent ainsi :

D'azur au chevron d'or chargé de trois annelets de gueules et accompagné de trois fleurs de lys aussi d'or.

Création Ph. Barbosa (1996).

Personnalités liées à la commune modifier

Produits d'indication géographique protégée (IGP) modifier

La commune bénéficie sur son territoire des produits d'indication géographique protégée suivants : les volailles de l'Orléanais et les vins du Val de Loire blancs, rosés et rouges.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références modifier

  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Lorges" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Lorges" et "Beauce la Romaine" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. a b et c « Métadonnées de la commune de Lorges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Lorges »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  8. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  9. « Unité de paysage : La Beauce - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Unité de paysage : La Beauce - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  12. Carte de Lorges, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
  13. a et b « Fiche communale de Lorges », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  16. « Orthodromie entre Lorges et Saint-Léonard-en-Beauce », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Saint-Léonard-en-Beauce », sur la commune de Saint-Léonard-en-Beauce - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  18. « Station Météo-France « Saint-Léonard-en-Beauce », sur la commune de Saint-Léonard-en-Beauce - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  20. « Réseau européen Natura 2000 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lorges » (consulté le ).
  22. « site Natura 2000 la « Petite Beauce » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « Liste des ZNIEFF de la commune de Lorges » (consulté le ).
  24. « ZNIEFF la « Forêt de Marchenoir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  27. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  30. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Chiffres clés - Logement en 2016 à Lorges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  32. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
  33. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur insee.fr (consulté le ).
  34. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 74-86.
  35. « Rapport présentant les risques affectant la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
  36. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  37. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Lorges »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  38. « Un nouveau périmètre autour de la centrale nucléaire de Saint-Laurent », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté en ).
  39. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 67-72.
  40. a et b Motte 2003, p. 23-24.
  41. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Lorges », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  42. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l'œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  43. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
  44. Christian Poitou 1997, p. 48.
  45. « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 32 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  46. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  47. « CC Beauce Val de Loire - fiche descriptive au 1er janvier 2019 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté en ).
  48. « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  49. « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  50. Article L. 252 du Code électoral
  51. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  52. « Les fonctions d'un maire », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  53. http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/41119_Lorges.html
  54. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  55. « Résultats municipales 2020 à Lorges », sur lemonde.fr (consulté le ).
  56. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  57. « Le service public local de l'eau potable et de l'assainissement », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  58. « L'alimentation en eau potable », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  59. « syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable et d'assainissement de Lorges - Fiche descriptive », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  60. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  61. « Tout savoir sur l'assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  62. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté en ).
  63. « Compétence territoriale gendarmerie et police nationales », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  64. « Les tribunaux - Juridictions du ressort », sur cours-appel.justice.fr (consulté le ).
  65. « Liste des juridictions compétentes pour la commune de Lorges », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  66. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  67. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  68. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  69. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  70. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lorges (41119) », (consulté le ).
  71. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
  72. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Lorges (41) au 31 décembre 2015 », sur insee.fr (consulté le ).
  73. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  74. « Etat des ZRR au 1er juillet 2017 », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  75. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lorges », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  76. « Économie et conjoncture - Agriculture », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  77. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lorges », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  78. « Fiche produit - le Val de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  79. « Fiche produit - les volailles de l’Orléanais », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  80. « Liste des produits par commune - Lorges », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  81. « Horaires », sur Eglise info (consulté le ).
  82. http://visite-privee.fr/contribution/eglise-de-lorges
  83. « Rubedo.current.page.title », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest (consulté le ).
  84. « puits », notice no PA00098466, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier