Loos (Nord)

commune française du département du Nord
(Redirigé depuis Loos-lès-Lille)

Loos
Loos (Nord)
L'hôtel de ville.
Blason de Loos
Blason
Loos (Nord)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Anne Voituriez
2020-2026
Code postal 59120
Code commune 59360
Démographie
Gentilé Loossois
Population
municipale
23 013 hab. (2021 en augmentation de 7,33 % par rapport à 2015)
Densité 3 311 hab./km2
Population
agglomération
1 058 439 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 36′ 46″ nord, 3° 00′ 52″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 49 m
Superficie 6,95 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Lille-6
Législatives Première circonscription
Localisation
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Loos
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Loos
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Loos
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Loos
Liens
Site web www.ville-loos.fr

Loos (prononcé [lɔs]) est une commune française de la Métropole européenne de Lille, située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle est limitrophe de la commune de Lille.

Géographie modifier

Loos est située dans le département du Nord, dans le canton de Lille-6 et dans la première circonscription du Nord. Loos est une commune du sud-ouest de la banlieue lilloise, localisée dans le Mélantois, à la frontière des Weppes en Flandre romane.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Loos
Sequedin Lille
Haubourdin  
Emmerin Wattignies

Hydrographie modifier

 
La Deûle à Loos en 1955.

Loos est traversée par la Deûle canalisée dès le milieu du XIIIe siècle et élargie à plusieurs reprises, l'aménagement le plus récent datant de 1968 avec la mise au gabarit de 3 000 t.

Son parcours dans la commune a également été modifié lors de la construction de l'autoroute A25 de 1961 à 1963. Avant cette réalisation, le canal passait à l'emplacement de cette autoroute de la route de Sequedin jusqu'au niveau de la rue du Maréchal Joffre puis formait un coude et passait à l’est de la prison pour rejoindre son cours actuel. Cet ancien parcours a été remblayé.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 673 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Loos est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[10] et 1 058 439 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième de France en nombre d'habitants, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (80,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (26 %), terres arables (18,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %), mines, décharges et chantiers (1,6 %), forêts (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

La gare de Loos-lez-Lille est desservie par des trains TER Hauts-de-France effectuant des relations entre les gares de Lille-Flandres et de Béthune, de Lens ou de Saint-Pol-sur-Ternoise.

La commune est desservie, en 2023, par les Lianes 2, 5 et 92, les lignes 10, 55, 58, CO2, 916, 931 et 934 du réseau Ilévia[16]. Elle est également desservie par les lignes 879 et 882 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 2[16].

Toponyme modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Los en 1147, cart. dé Loos. de Laude vers 1167. Loz, Lohs, Laus, Latoe, Lauc, Lo vers 1273, cart. de FUnes. Lande , 1280, cart. de N.-D. de Condé.[réf. nécessaire]

On peut hésiter entre lauth, terme germanique pour « prairie marécageuse » et lauha, également germanique pour « petit bois (clairsemé) ». On retrouve ce deuxième terme fréquemment en toponymie néerlandaise (noms de lieux en -lo(o). Le -s du pluriel est roman.[réf. nécessaire]

Histoire modifier

Les chanoines de Seclin avaient l'autel de Loos, le pape Célestin III les confirma dans cette possession en 1182. Le chapitre nommait à la cure et avait deux gerbes de la dîme, qui était de neuf gerbes par cent verges.

Le , le roi d'Espagne Philippe II accorde à Loos une coutume particulière lui donnant le privilège de devenir une commune .

Joseph Hespel (1684-1745), écuyer, est seigneur de Loos et de Doulieu (Le Doulieu?) au XVIIIe siècle. Frère de Jean-Baptiste Hespel, seigneur de Vendeville, fils d'Anselme Ier, écuyer, seigneur de Flencques (sur Houplines), licencié-es-lois, bourgeois de Lille, greffier des États de Lille comme son père, rewart (chargé de la police) de Lille et de Marie Verdière, il est baptisé à Lille le . Il devient bourgeois de Lille le . Il meurt à Lille le . Il épouse à Lille le sa belle-sœur Marie-Madeleine-Claire Bridoul (1681-1744), fille de Jacques Bridoul III, écuyer, seigneur d'Averdoingt, de Burgau, bourgeois de Lille, et de Marie-Catherine Lefebvre-Delattre (Marie-Madeleine-Claire est sœur de Marie-Isabelle-Hyacinthe, mariée à Jean-Baptiste Hespel seigneur de Vendeville). Elle est baptisée à Lille le et décède à Lille le [17].

Françoise-Séraphine Hespel (1721-1805), fille de Joseph, est dame de Loos (les hommes sont seigneur de, les femmes sont dame de). Baptisée à Lille le , elle meurt le 28 nivôse an XIII (), à 83 ans. Elle se marie à Lille le avec Martin-Louis de Maulde (1698-1762), fils de Pierre-François, écuyer, et de Marie-Madeleine Van Laer, veuf de Marie-Louise-Joseph Delfosse. L'époux, écuyer, seigneur de La Tourelle, est baptisé à Lille le , devient bourgeois de Lille le , et meurt à Lille le [18].

Le bureau de poste de Loos et le stade municipal ont été inaugurés par Pierre Mauroy, président de la communauté urbaine de Lille et maire de Lille à cette époque.

Un livre d’Henri D'Hoossche raconte l'histoire de Loos, des origines à la 1re République. Il était donné aux élèves dans les années 1970 à l'occasion de l'obtention du BEPC.

Les usines Thiriez, puis DMC après fusion en 1961, installées depuis 1875 à Loos en extension du site du Faubourg de Béthune étaient le principal employeur de la fin du XIXe siècle aux années 1980 avant leur fermeture en 2000.

Fief des Maretz modifier

Vers 1600, Bauduin Muyssart est seigneur des Maretz sur Loos. Il a pris pour femme Maxellende le Cocq. Leur fille Barbe épouse Charles Petitpas (vers 1532-1614). Fils de Guillaume Petitpas, bourgeois de Lille, acquéreur de nombreux fiefs autour de Lille (à Gondecourt, Lesquin, Wasquehal, Roubaix,....) ,et de Jeanne Segon, Charles nait vers 1532, devient bourgeois de Lille le , échevin puis mayeur (maire) de Lille, connétable souverain des arbalétriers de Lille, anobli par lettres données à Bruxelles le , mort à Lille le , à 82 ans[19].

Quartier d'Ennequin modifier

Ennequin, actuel quartier de Loos, était le siège d'une seigneurie avant la Révolution française. Les derniers titulaires en ont été des membres de la famille Le Thierry ou Lethierry, originaires de Calais au XVIIe siècle, installés à Lille et devenus bourgeois de Lille. Un descendant de ces seigneurs d'Ennequin va être conseiller d'arrondissement, un autre Joseph Désiré sera maire de Lille de 1832 à 1834 et va se distinguer lors d'une épidémie de choléra qui toucha la ville[20].

Jacques Charles Joseph Le Thierry (1736-1782), seigneur d'Ennequin, est le fils de Charles Simon Joseph Le Thierry; bourgeois de Lille et de Marie Françoise Gabrielle Prévost. Il nait à Lille en février 1736 (baptisé le ), devient bourgeois de Lille le , passe garde-marteau de la maîtrise des eaux et forêts à Lille, et meurt le . Il épouse à Lille le Marie Anne Françoise de Bonneval (1734-1815), fille de Jean Anne Alexandre et de Marie Jeanne Noiret de Saint-Antoine. Elle nait à Lille en avril 1734 (baptisée le ) et meurt à Lille le à 80 ans[20].

Charles Marie Désiré Le Thierry (1766-1858), succède à son père Jacques Charles Joseph dans la seigneurie d'Ennequin.Il nait le , exerce la profession de négociant après la Révolution française, devient conseiller municipal de Lille dès la mise en place de la nouvelle administration communale en 1790, chevalier de la Légion d'Honneur le [21], marguillier de l'église Saint-Maurice de Lille, puis de l'église Saint-André de Lille, et meurt le , à l'âge de 91 ans. Il épouse à Lille le Catherine Charlotte Virnot (1770-1851), fille d'Urbain Dominique, seigneur de Lamissart, et de Catherine Joseph Charlotte Lenglart. Elle nait à Lille le et meurt le , à 80 ans[20]. Urbain Charles, conseiller d'arrondissement et Joseph Désiré, maire de Lille de 1832 à 1834, chevalier de la Légion d'honneur, sont des enfants de Charles Marie Désiré[20].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

 
Loos dans son canton et son arrondissement.

Circonscriptions de rattachement modifier

Loos appartient à l'arrondissement de Lille et au canton de Lille-6 depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune était rattachée au canton d'Haubourdin.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Nord, représentée depuis par Adrien Quatennens (LFI). Auparavant, elle a successivement appartenu à la deuxième circonscription de Lille (1893-1902), la cinquième circonscription de Lille (1902-1919 et 1928-1940), la 2e circonscription du Nord (1945-1958) et la 5e circonscription (1958-1986 et 1988-2012).

Intercommunalité modifier

Depuis le , date de sa création, Loos appartient à la Métropole européenne de Lille et en est la neuvième commune la plus peuplée. Cette intercommunalité a succédé à la communauté urbaine de Lille (CUDL), fondée fin , qui devient Lille Métropole Communauté urbaine (LMCU) en .

Institutions judiciaires et sécurité modifier

Sur le plan des institutions judiciaires commune relève du tribunal judiciaire de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Lille métropole à Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Depuis 1996, une partie de la ville est placée en Zone Urbaine Sensible ; le quartier des Oliveaux et l'Épi de soil y sont placés car depuis plusieurs années de nombreux problèmes y sont apparus.

Depuis 2017, des discussions sont menées afin de faire du quartier des Oliveaux une Zone de Sécurité Prioritaire en effectif de police nationale.

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 20 000 et 29 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 35[22].

Tendances politiques et résultats modifier

Au second tour des élections municipales de 2014, la liste « Choisir Loos » (sans étiquette) conduite par Anne Voituriez a obtenu 49,78 % des suffrages exprimés et 27 élus, la liste « 100% Loos » (LUG) conduite par le maire sortant Daniel Rondelaere 42,78 % et 7 élus, la liste « d'union locale divers gauche divers droite RBM » (LFN) conduite par Jean-Claude Puchaux 7,43 % et 1 élu. Le taux d'abstentions était de 41,36 %[23].

Liste des maires modifier

En 2010, la commune de Loos a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[24].

Liste des maires successifs[25]
Période Identité Étiquette Qualité
13 mai 1945 25 février 1980 Eugène Avinée[26] SFIO puis PS Pharmacien, maire honoraire
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1974 → 1977)
Vice-président de la communauté urbaine de Lille (1968 → 1983)
Président de l'Association des maires du Nord (1961 → 1982)
Démissionnaire
25 février 1980 1992 Georges Dupont PS Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais
Démissionnaire
1992 5 avril 2014 Daniel Rondelaere PS Professeur de technologie retraité
Adjoint au maire (1983 → 1992)
Conseiller général d'Haubourdin (1994 → 2015)
5 avril 2014 En cours Anne Voituriez[27] SE-DVC Avocate
17e vice-présidente de la MEL (2014 → )

Politique de développement durable modifier

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[28].

Jumelages modifier

 
Villes jumelles avec Loos 
Villes jumelles avec Loos 
VillePaysPériode
 Geseke Allemagnedepuis

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 23 013 habitants[Note 4], en augmentation de 7,33 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0401 0071 0611 1601 5641 8913 4044 1174 082
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 1695 1725 7026 3336 7066 6177 7537 9248 770
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 51310 64011 46812 19713 86514 23314 36214 67814 882
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
18 36721 00721 53020 64020 65720 86921 41020 81922 076
2021 - - - - - - - -
23 013--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 45,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 10 558 hommes pour 11 868 femmes, soit un taux de 52,92 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,4 
4,0 
75-89 ans
6,2 
9,7 
60-74 ans
12,5 
18,2 
45-59 ans
17,0 
20,4 
30-44 ans
18,9 
25,1 
15-29 ans
26,0 
22,3 
0-14 ans
18,0 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Église Notre-Dame de Grâce.
 
Genièvre de Loos.
  • L'église Notre-Dame-de-Grâce : la chapelle de Notre-Dame-de-Grâce, achevée et bénie en 1591, fut bientôt agrandie et consacrée par l'évêque Michel d'Esne, en 1611. Les archiducs Albert et Isabelle y vinrent en pèlerinage après leur entrée solennelle à Lille ; et leur exemple fut suivi. Cette chapelle devint, à la fin du siècle dernier, un domaine national et fut vendue ; elle ne fut détruite qu'après 1811 ;
  • L'église Sainte-Anne : elle date du début du XXe siècle, gravement endommagée par un incendie d'origine criminelle le . Le coupable a été puni de trois ans de prison dont deux avec sursis le et un appel à contribution a été lancé pour sa reconstruction ;
  • La chapelle du château de Landas (6 avenue Kühlmann) : elle date du XVIIe siècle, inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1984[36] ;
  • Les monument et crypte aux morts : dans le cimetière Leclerc, inscrits au titre des monuments historiques en 2022[37] ;
  • Usine chimique : Loos accueille depuis 1828 une plate forme importante de l'industrie chimique « Produits Chimiques de Loos » dit PC Loos, qui est le 6e des grands sites français (en tonnage annuel) produisant encore du chlore avec le procédé à cathode de mercure (procédé qui date de 1927 et qui a par exemple permis de produire environ 18 000 tonnes par an vers 2005, au moyen de 36 cellules d'électrolyse)[38],[39]. Ce chlore est produit est consommé sur place, dans les ateliers de production de chlorure ferrique et d’eau de Javel et par société CHEMILYL[39]. En 1991, la présence de thorium et d'uranium a été détectée dans une lagune du site (lagune Vernay)[40]. « La préfecture du Nord assure un suivi du volet mercure de l’usine, elle a notamment demandé, en 2000, la réalisation d’une étude visant à évaluer, au plan de la santé, les conséquences des rejets de mercure autour du site »[39]. Le syndicat des professionnels du chlore et le MEDAD ont en 2003 négocié un accord qui vise aussi selon le Ministère chargé de l'écologie à appliquer la directive IPPC[41],[42], déclinée par un arrêté préfectoral d', conforme à une circulaire () imposant un calendrier de réduction des émissions de mercure à respecter jusqu’en 2020[39].
  • Distillerie d'alcool ; la ville de Loos était également connue pour cette distillerie produisant du genièvre. Elle a été rachetée par une autre grande firme et démolie depuis.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Les armes de Loos se blasonnent ainsi : « De gueules à trois croissants d'or. »

modifier

En , la ville de Loos présente un nouveau logo[43].

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • Charles Séraphin Joseph Spriet, Loos : ses abbés, ses seigneurs, Lille : impr. Lefebvre-Ducrocq, 1898. Texte en ligne disponible sur NordNum
  • Patrimoine des Hauts-de-France Nos beffrois : Les 23 monuments du patrimoine mondial de l'Unesco Découvrez les 44 beffrois de la région, Amiens, La Voix du Nord, le Courrier picard, hors-série, .

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Loos et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b « Plan du réseau Ilévia 2022-2023 » [PDF], sur ilevia.fr, (consulté le ).
  17. Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises, tome II, Lille, 1907, p. 655-656, lire en ligne.
  18. Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises, tome II, Lille, 1907, p. 729, lire en ligne.
  19. Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 561-563.
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