Loge antébrachiale postérieure

Loge antébrachiale postérieure
Détails
Vascularisation
Comprend
Partie profonde de la loge antebrachiale postérieure (d), partie superficielle de la loge antebrachiale postérieure (d), partie latérale du compartiment antébrachial postérieur (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Nom latin
Compartimentum antebrachii posteriusVoir et modifier les données sur Wikidata
TA98
A04.6.01.007Voir et modifier les données sur Wikidata
TA2
2494Voir et modifier les données sur Wikidata
FMA
38411Voir et modifier les données sur Wikidata

La loge antébrachiale postérieure est la loge ostéo-aponévrotique située en arrière de l'avant-bras.

Limites modifier

La loge antébrachiale postérieure est limitée à l'avant par les faces postérieures du radius, de l'ulna et de la membrane interosseuse de l'avant-bras.

En arrière et latéralement, elle est fermée par le fascia antébrachial qui complète la fermeture antérieure en envoyant en profondeur deux septums.

Le premier médial s'attache sur le bord postérieur de l'ulna, le deuxième latéral s'attache sur le bord postérieur du radius.

Les deux septums, le radius, l'ulna et la membrane interosseuse constitue la séparation entre la loge antébrachiale postérieure et la loge antébrachiale antérieure.

Contenu modifier

La loge antébrachiale postérieure contient douze muscles. Ils se répartissent entre la partie profonde et la partie superficielle de la loge. La norme TA98 reconnaissait une partie latérale pour cette loge.

Ils se répartissent en muscles intrinsèques qui agissent sur l'avant-bras et muscles extrinsèques qui agissent en dehors de l'avant-bras: sur la main et les doigts.

Tous les muscles sont innervés par le nerf radial et ses branches.

Muscle Niveau Partie latérale
Muscle brachio-radial superficiel intrinsèque x
Muscle long extenseur radial du carpe superficiel extrinsèque x
Muscle court extenseur radial du carpe superficiel extrinsèque x
Muscle extenseur ulnaire du carpe superficiel extrinsèque
Muscle anconé superficiel intrinsèque
Muscle extenseur des doigts superficiel extrinsèque
Muscle extenseur du petit doigt superficiel extrinsèque
Muscle long abducteur du pouce profond extrinsèque
Muscle long extenseur du pouce profond extrinsèque
Muscle court extenseur du pouce profond extrinsèque
Muscle extenseur de l'index profond extrinsèque
Muscle supinateur profond intrinsèque

Variantes modifier

La couche profonde de la masse des extenseurs précurseurs est connue pour être phylogénétiquement instable et est en cours d'évolution car une forte variabilité est observée chez les primates non humains[1],[2],[3],[4].

Chez l'homme, des muscles anormaux ou supplémentaires peuvent être observés dans une petite partie de la population :

Anatomie comparée modifier

Dans la superfamille des hominoidea ou singes, les configurations des muscles de la loge postérieure de l'avant-bras partagent des caractéristiques similaires. Cependant, le muscle anconé n'est généralement pas présent dans les hylobates (gibbons)[5]. De plus, le muscle extenseur du pouce n'est présent que dans le genre homo (humains) et le genre hylobates. les muscles court extenseur du pouce et long abducteur du pouce sont fusionnée en un seul muscle dans d'autres genres[6].

Notes et références modifier

  1. Straus WL (1941) The phylogeny of the human forearm extensors. Hum Biol 13, 23–50.
  2. Wood, « Variations in Human Myology Observed during the Winter Session of 1865-66 at King's College, London », Proceedings of the Royal Society of London, vol. 15,‎ , p. 229–244 (ISSN 0370-1662, DOI 10.1098/rspl.1866.0054, Bibcode 1866RSPS...15..229W)
  3. Yoshida, Yasutaka et Seki, « [A study on the extensor digitorum brevis manus muscle in man] », Kaibogaku Zasshi, vol. 59, no 4,‎ , p. 313–321 (ISSN 0022-7722, PMID 6524291)
  4. Radomír Čihák, Ontogenesis of the Skeleton and Intrinsic Muscles of the Human Hand and Foot, Springer Science & Business Media, (ISBN 9783662090817, lire en ligne)
  5. Diogo, Abdala, Lonergan et Wood, « From fish to modern humans--comparative anatomy, homologies and evolution of the head and neck musculature », Journal of Anatomy, vol. 213, no 4,‎ , p. 391–424 (ISSN 1469-7580, PMID 18657257, PMCID 2644766, DOI 10.1111/j.1469-7580.2008.00953.x)
  6. Aversi-Ferreira, Diogo, Potau et Bello, « Comparative anatomical study of the forearm extensor muscles of Cebus libidinosus (Rylands et al., 2000; Primates, Cebidae), modern humans, and other primates, with comments on primate evolution, phylogeny, and manipulatory behavior », Anatomical Record, vol. 293, no 12,‎ , p. 2056–2070 (ISSN 1932-8494, PMID 21082733, DOI 10.1002/ar.21275, S2CID 12648729, lire en ligne)

Liens externes modifier

  • Ressources relatives à la santé  :
  • « Loge antébrachiale postérieure », sur le dictionnaire de l’Académie nationale de médecine
  • Ressources relatives à la santé (pour partie latérale du compartiment antébrachial postérieur)  :
  • Ressource relative à la santé (pour partie superficielle de la loge antebrachiale postérieure)  :
  • Ressource relative à la santé (pour partie profonde de la loge antebrachiale postérieure)  :