Liste des seigneurs de Broyes

page de liste de Wikipédia

Famille noble importante de Champagne (actuel département de la Marne), elle est affiliée à la maison capétienne de Dreux. Hugues III de Broyes donnera naissance à celle de Châteauvillain et de Commercy[1].

Armes : d'azur aux trois broyes d'or rangées en fasce.

Liste des seigneurs aux Xe et XIe siècles modifier

Renart de Nogent[2], (ou Renard, Rainard, Renaud de Broyes), (avant 960 - Rome vers 999), seigneur vers 980 de Broyes et d'autres biens champenois. Sa seconde épouse est Héloïse de Pithiviers. Guérin de Lorraine, qui vivait sous le règne de Louis VII de France parle de l'épouse de Renart, Héloïse, en ces termes[1] :

« Sept filles ot li (issues de) Loheranz Herviz (Hervé de Lorraine).
Prues (prudes) et courtoises, et de moult riche pris (et bien dotées),
Maria les au mieus de son païs (il les maria au mieux dans son pays).
L'aisnée en ot (issue) d'Orlenois Hernais (d'Hervé de Lorraine),
Icelle ot nom la belle Hellois (avait pour nom la belle Héloise),
Qui tint Peviers (qui tenait Pithiviers), et la riche tor sist (et son château).
Ses fiuz si ot nom Dus Ernais (de ses fils l'un se nommait Ernais, pour Isembart),
Li pruez, li sages, li chevaliers gentis (croyant, sage et preux chevalier).
Si ot un frère qui à lestres fu mis (qui avait un frère lettré).
Huedes ot nom (qui se nommait Eudes, diminutif d'Oldoric), moult su pruez et gentis,
Esuesque fu d'Orliens et del païs (qui fut évêque d'Orléans dans son pays), »

Elle est la sœur de Roger Ier de Blois, évêque de Beauvais en 1000/1002-1022. Les historiens[3],[4] ont démontré plusieurs fois qu'elle ne peut pas être la fille du comte Eudes Ier de Blois et de Berthe de Bourgogne. Sa filiation agnatique s'explique plus facilement en la rattachant à Hugues de Blois[5],[6]. Une autre origine est actuellement proposée pour la filiation cognatique de Roger et sa sœur Héloïse/Helvide : les Hugonides, comtes de Laon et de Bassigny.

Pour les fiefs champenois relevant du comté de Troyes, on peut évoquer la parenté probable des Fromonides de Sens, dont viendrait Renart par sa mère, Il est proposé par l'historien Michel Bur que notre Renart soit, par sa propre mère, un neveu de Renard/Raynard/Renaud Ier et un petit-fils de Fromond Ier de Sens, comtes fromonides de Sens au Xe siècle. Par son père il serait lié aux Vermandois (plus précisément au lignage des Thierry)[7].

Renart décèdera à Rome lors d'un pèlerinage vers 997/998. C'est une probable pénitence à la suite du rôle qu'il a joué dans le conflit de 992-996[8] entre le roi Hugues Capet et Eudes Ier de Blois. En son souvenir, sa veuve fondera, en lieu de l’église castrale, la Collégiale Saint-Georges à Pithiviers[1].

Mariages et succession :

Isembart de Nogent, (ou Isembert/Erembert/Erambert), dit "de Beaufort", (vers 965/970 - après 1026/28). Seigneur de Broyes, de Beaufort et de Nogent. Il est cité dans deux chartes, l'une de 1028 où il se dit "frère d'Oldoric évêque d'Orléans", et l'autre non daté du même Oldoric qui se qualifie de "frère d'Isembart"[1].

Mariage et succession :

Il épouse Beline de Beaufort, (970 - 1000), de qui il a :

  • Hugues Ier Bardoul, qui suit[12]
  • Isembart, évêque d'Orléans de 1033 à 1063
  • possiblement[13] (et plutôt d'une autre femme ?) : Hildeburge/Audeberge/Aldeburge du Lude (si Isembart de Nogent est assimilable à son contemporain Isembart du Lude)[14]

Hugues Ier de Broyes, dit "Bardoul"[15], (vers 1000 - après 1058). Seigneur de Broyes, de Beaufort, de Pithiviers et de Nogent. Il perd la seigneurie de Pithiviers au bénéfice du roi Henri Ier de France[1].

Mariage et succession :

Il épouse Alvidis/Alvide de qui il a :

Barthélemy de Broyes, (avant 1032 - 1072/81). Seigneur de Broyes et de Beaufort. Il est cité dans une charte d'Étienne II de Blois où il est qualifié de "chevalier très fameux" et qui situe son décès en 1081[1].

Mariage et succession :

Il épouse Élisabeth de Valois[18], (? - 1093/1101), dame de Châteauvillain et d'Arc-en-Barrois, fille de Raoul IV de Vexin comte de Valois et d'Adèle, comtesse de Bar-sur-Aube, de qui il a :

Liste des seigneurs aux XIIe et XIIIe siècles modifier

Hugues II de Broyes, dit Bardoul, (? - 1110/21)[20]. Seigneur de Broyes, de Beaufort, de Baye, de Trie-le-Bardoul et de Charmentray. N'ayant pas atteint la majorité au décès de son père le gouvernement des terres de Broyes fut assurer provisoirement par Étienne II de Blois[1].

Mariage et succession :

Il épouse avant 1089 Emmeline, (? - 1121), dame de Villenauxe-la-Grande, fille de Milon Ier de Montlhéry et de Lithuise de Soissons, de qui il a :

  • Simon Ier qui suit,
  • Barthélemy,
  • Marie[21].

Simon Ier de Broyes[22], dit "Bardoul", (vers 1090 - 1137/40). Seigneur de Broyes, de Beaufort, de Baye, de Trie-le-Bardoul, de Charmentray et de Châteauvillain. Il fonde l'Abbaye Notre-Dame-d'Andecy et celle du Reclus près de Baye[1].

Mariage et succession :

Il épouse en 1110 Félicité de Brienne, (? - après 1178), dame de Ramerupt, fille d'Érard Ier de Brienne, comte de Brienne, et d'Alix de Roucy-Ramerupt, elle épousait en secondes noces Geoffroy III de Joinville (1148)[23] ; descendance d'avec Simon[24] :

Hugues III de Broyes, (vers 1125 - 1199), seigneur de Broyes, de Châteauvillain, d'Arc-en-Barrois et de Commercy.

Mariages et succession :

Il épouse en premières noces en 1144 Stéphanie[27], (vers 1125 - 1178), dame de Commercy, fille de Renaud Ier de Bar et de Gisèle de Vaudémont, puis en secondes noces vers 1178 Isabelle/Isabeau[28], (1160 - 1239), dame d'Arc-en-Barrois (son douaire) et de Baudement, fille du capétien Robert Ier de Dreux et d'Agnès de Baudement. Il a :

De son premier mariage :

  • Simon II[29] de Broyes qui suit, qui continue les sires de Broyes et de Commercy,
  • Emeline,
  • Sophie,
  • Agnès, (1160 - 1221), elle épouse en premières noces Simon de Brixey, (1125/30 - 1190), seigneur de Bourlémont ; puis en secondes noces vers 1180 Henri de Fouvent, (? - avant 1229), seigneur de Fouvent, de Fontaine et de Champlitte, d'où Agnès x vers 1220 son cousin Gaucher Ier de Broyes-Commercy ci-dessous,

De son second mariage :

Simon II de Broyes- Ier de Commercy[31], (vers 1145- après ), seigneur de Broyes et de Commercy.

Mariage et succession :

Il épouse Nicole (vers 1160 - après 1233), dame de Montrivel (autour du Mont Rivel, avec Champagnole), Chaux-des-Crotenay et Châteauvillain du Jura (ancien château fort à Sirod), fille de Renaud de Traves et d'Élisabeth de Salins, elle-même fille d'Humbert III de Salins, de qui il a :

  • Hugues IV qui suit : il continue les seigneurs de Broyes,
  • Gaucher Ier de Broyes-Commercy (vers 1185 - 1244/48), seigneur d'Andelot (-en-Montagne ? alors ce fief viendrait aussi d'Elisabeth de Salins) et de Commercy : il fonde la branche de Commercy, qui donnera les comtes de Sarrebruck, les comtes de Roucy et de Braine, les sires de Commercy-Château-Bas et les damoiseaux de Commercy-Château-Haut ; il épouse sa cousine germaine Agnès de Fouvent ci-dessus,
  • Regnault, dit de Commercy, seigneur de Mondement, il épouse Marguerite de Pierrefonds de Buzancy,
  • Hugues/Huguenet, religieux,
  • Agnès, elle épouse en premières noces Barthélemy de Cirey, puis en secondes noces Arnoul de Reynel,
  • Élisabeth.

Hugues IV de Broyes[32], (? - 1223), chevalier, seigneur de Broyes.

Mariage et succession :

Il épouse Odette, fille d'Eudes de Vandœuvre et de Béatrix de Ceris, de qui il a[33] :

  • Hugues V qui suit,
  • Eudes, (? - 1246), seigneur de Vandœuvre, de Soisy et de Châtillon, il épouse Agnès
  • Simon, chanoine de l'église de Reims,
  • Gaucher, chanoine de l'église de Reims,
  • Marguerite, elle épouse Gérard de Durnay de qui elle a Jean, Jacquette et Agnès,
  • Ermensende, religieuse à l'abbaye Notre-Dame de Troyes.

Hugues V de Broyes, dit "de Commercy", seigneur de Broyes.

Mariage et succession :

Il épousait Bérengère de qui il a :

  • Thibaut qui suit,
  • Jean, chevalier, seigneur de Soisy et de La Villeneuve, il épouse Péronnelle de qui il a Guy qui épouse Perenotte,
  • Hugues, chanoine.

Thibaut de Broyes, dit "de Commercy", seigneur de Broyes.

Mariage et succession :

Son épouse est inconnue, il a Guy, dit "de Commercy", seigneur de Broyes.

Sources modifier

Liens externes modifier

  • Geneall : Seigneurs de Broyes [24]
  • Fabpedigree : Seigneurs de Broyes [25]
  • Roglo : Seigneurs de Broyes [26]
  • Médiéval Généalogie : Seigneurs de Broyes [27]

Bibliographie modifier

  • André Duchesne, Histoire généalogique de la maison de Dreux de Bar le Duc, de Luxembourg et de Limbourg, Du Plessis de Richelieu, de Broyes et de Chasteauvillain, (lire en ligne), Histoire généalogique de la maison de broyes et de Chasteauvillain, pages 01 à 32

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g et h Histoire généalogique de la maison de Dreux de Bar le Duc, de Luxembourg et de Limbourg, Du Plessis de Richelieu, de Broyes et de Chasteauvillain
  2. La Vita de Grégoire de Nicopolis, (997/8-16 mars 1005/6), stipule : "Reynardo iam defuncto (le défunt Renard)…ante fores Romanæ ecclesiæ sepulto (enterré dans le cimetière de l'église romaine)" est le père d'"Odolricum (Oldoric)" Médiéval Généalogie, seigneurs de Broyes et de Châteauvillain, Rainard [1]
  3. Olivier Guyotjeannin, Episcopus et comes, affirmation et déclin de la seigneurie épiscopale au nord du royaume de France
  4. J-F Lemarignier, Paix et réforme monastique, pp. 449-455
  5. « Hugues de Beauvais - le Compte Palatin de l'An Mil »
  6. A. de Dion, Le comte palatin Hugues de Beauvais, p. 3
  7. Christian Settipani, La Préhistoire des Capétiens, Villeneuve d'Ascq, P. Van Kerrebrouck,
  8. Raphaël Bijard, « Héloïse de Pithiviers », sur Academia, (consulté le )
  9. Isembart pourrait avoir des descendantes (cf. la référence 10), qui portent le nom d'Héloïse/Helvide. Si cela était avéré, doit-on alors penser qu'il est aussi le fils d'Héloïse de Pithiviers, et le frère — non le demi-frère — de l'évêque Oury, cela malgré les arguments formulés dans la note 5 ?
  10. Une charte de 1028 site "Odolricus Aurelianorum episcopus…et frater meus Isembardus (Oldoric évêque d'Orléans et son frère Isembart)", les deux frères ne sont pas de la même mère car il est précisé que "nobilis matrona Allvisa (noble dame Allvisa)" de "Pithiueris (Pithiviers)" est la mère d'"Odolricum (Oldoric)", et que celui-ci est "unigenitum suum (son fils unique) Médiéval Généalogie, seigneurs de Broyes et de Châteauvillain, Rainard [2]
  11. La Vita de Grégoire de Nicopolis, (992-16 mars 999), stipule : "nobilis matrona Allvisa (noble dame Allvisa)…patre suo Reynardo (son père Renard) " de "Pithiueris (Pithiviers)" les parents de "Odolricum…Aurelianensis…episcopus (l'évêque d'Orléans Oldoric)" Médiéval Généalogie, seigneurs de Broyes et de Châteauvillain, Rainard [3]
  12. Une charte de Robert II de France datée de 1028 et confirmant les donations de Notre-Dame de Colombes cite "Isambardi fratris ipsius episcopi (Isembart frère de l'évêque), Hugonis filii ipsius Isamberti (Hugues le fils d'Isembart)" Médiéval Généalogie, seigneurs de Broyes et de Châteauvillain, Isembart [4]
  13. « Héloïse et Abélard (partie sur la famille d'Héloïse), 2015 », sur Hélène et Thierry Bianco
  14. Hildeburge du Lude serait peut-être née d'une autre femme d'Isembard, aussi nommée Hildeburge/Audeberge ? Audeberge du Lude aurait épousé Hubert II d'Arnay ou de Champagne-(Parcé et Champigné) dit le Rasoir/Rasorius (vers 990/997-† à la bataille de Pontlevoy) ; < parents d'Hubert III de Champagne (qui serait né posthume vers 1016/1017-† vers 1060), 1er châtelain de Durtal, d'où la deuxième maison de Mathefelon, et père lui-même d'Hersende de Champagne (cofondatrice de Fontevraud ; femme de Guillaume de Montsoreau) ; de plus, Audeberge du Lude aurait pu avoir un autre mari, Etienne de Montrevault, dont serait venue toute une postérité, maîtresse du Lude. Tout cela reste évidemment hypothétique...
  15. Une charte confirmant des donations et rédigée vers 1061/62 cite "Vir nobilis Hugo Bardul (le noble Hugues Bardoul)" Médiéval Généalogie, seigneurs de Broyes et de Châteauvillain, Isembart [5]
  16. Une charte de Louis VII de France datée de 1160 et confirmant les donations faites à l'abbaye de Colombes cite celles de "Hugo…Bardulfus…et Simon de Monteforti gener eius et successor (Hugues Bardoul et Simon de Montfort son gendre et successeur)" Médiéval Généalogie, seigneurs de Broyes et de Châteauvillain, Isembart [6]
  17. Les chroniques des ducs d'Aquitaine citent "Rainaldus…de Podio-fagi (Renaud du Puy-du-Fou), Trulli frater germanus (frère de Trullus "le germain)", (généalogie décrite sur Médiéval Généalogie [7]) "…cum Helvisa conjuge filiisque suis Hugone atque Willelmo (son épouse Havise, ses fils Hugues et Guillaume)" et précisent qu'Havise est la sœur d'"Hugone nuncupato Bardulfo (Hugues nommé Bardoul)" et qu'après la mort de son premier mari elle épousait "Valeranno Franciæ Camerario (Galeran camérier de France)" Médiéval Généalogie, seigneurs de Broyes et de Châteauvillain, Isembart [8]
  18. les Acta Sanctorum de la vie de Simon de Vexin précise que la fille du comte de Valois et de sa première épouse était mariée à "Bartolomeus, juvenis de Breias (Barthélemy de Boyes "le Jeune")" et qu'elle était la mère de "Hugonem Bardoul (Hugues Bardoul)" Médiéval Généalogie, seigneurs de Broyes et de Châteauvillain, Barthélemy de Broyes [9]
  19. Médiéval Généalogie, seigneurs de Broyes et de Châteauvillain, Barthélemy de Broyes [10]
  20. Une charte de 1104 indique qu'"Hugo Bardulfus dominus Brecensis (Hugues Bardoul seigneur de Broyes)" fait le don de "villam…Payacum" à l'Abbaye de Molesme, avec le consentement de "uxoris meæ Emelinæ (mon épouse Emmeline), filiorumque meorum Simonis et Bartholomei (mes fils Simon et Barthélemy)" Médiéval Généalogie, seigneurs de Broyes et de Châteauvillain, Hugues II de Broyes [11]
  21. Elle apparait dans une donation datée de 1131 : "Simon dominus Brecensis (Simon seigneur de Broyes)", avec le consentement de "uxoris suæ et liberorum suorum…Hugonis, Simonis et Emelinæ (sa femme et ses enfants Hugues, Simon et Emmeline", ainsi qu'un don de "Maria…de Brecis (Marie de Broyes)" avec le consentement de "Helias…dominus Montismirabilis" Médiéval Généalogie, seigneurs de Broyes et de Châteauvillain, Hugues II de Broyes [12]
  22. La chronique d'Albéric de Trois-Fontaine nomme "Symon de Brois, filius Hugonis Bardol (Simon de Broyes fils d'Hugues Bardoul)" l'époux de "Felicitatem (Félicité)" Médiéval Généalogie, Simon Ier de Broyes [13]
  23. Aristide Millard, Histoire de l'abbaye d'Andecy , Châlons-sur-Marne : F. Thoville, tome II 1890, p25.
  24. Une charte de 1131 cite : "Simon dominus Brecarum (Simon de Broyes)" donnant la propriété d'Andecy avec le consentement de "Felicitatis uxoris sue et liberorum suorum Hugonis…Symonis et Emelina (son épouse Félicité et ses enfants Hugues, Simon et Emmeline)" Médiéval Généalogie, Simon Ier de Broyes [14]
  25. La chronique d'Albéric de Trois-Fontaine nomme "Hugo de Brois" fils de "Symon domnus de Brois" et note son enterrement à Clairvaux en 1199 Médiéval Généalogie, Simon Ier de Broyes [15]
  26. "Simon dominus Belfortis (Simon seigneur de Beaufort)" donne la propriété de la Chapelle-aux-Planches par une charte de 1152 dans laquelle il nomme "Hugone fratre meo domino de Brecis (mon frère Hugues seigneur de Broyes)" Médiéval Généalogie, Simon Ier de Broyes [16]
  27. Une charte de 1144 cite : "Hugo dominus Brecarum (Hugues seigneur de Broyes)" donne la propriété de l'abbaye de Molesme avec le consentement de "uxore mea Stephania (son épouse Stéphanie)" Médiéval Généalogie, Hugues III de Broyes [17]
  28. La chronique d'Albéric de Trois-Fontaine précise que "matrem Symonis de Castro Villani (la mère de Simon de Châteauvillain)" est une des deux filles du "comes Robertus (comte Robert Ier de Dreux)" et de sa seconde épouse ; une charte de 1200 enregistre que "Hugo dominus Brecarum (Hugues seigneur de Broyes)" donne la propriété de Clairvaux avec le consentement de "Elisabeth uxor mea (mon épouse Élisabteh/Isabelle) et Symon filius meus junior (Simon junior mon fils) et Emelina filia mea domina de Chanlita (Emeline ma fille dame de Champlitte)" Médiéval Généalogie, Hugues III de Broyes [18]
  29. Une charte de 1178 précise qu'"Hugo Brecensis dominus (Hugues seigneur de Broyes)" donne la propriété de Mairmonstier avec le consentement de "uxor mea Elizabeth (mon épouse Élisabteh/Isabelle) et Simon frater meus (mon frère Simon) et Simon filius meus de Commarceio (mon fils Simon de Commercy)"Médiéval Généalogie, Hugues III de Broyes [19]
  30. Ce mariage est confirmé par une charte de 1219 nommant "Emelina domina Chacegnaii (Emeline dame de Chacenay)" approuvant la vente de l'abbaye de Longuay faite par "Symon dominus Castrivillani frater meus (Simon seigneur de Châteauvillain mon frère)", le divorce est enregistré en septembre 1224 entre ""Erardus dominus Chascegnay (Érard seigneur de Chacenay)" et "Emeline uxoris mee (ma fille Emeline)", avec le consentement d'"Elisabeth domine Castri Villani (Élisabteh/Isabelle dame de Châteauvillain) et Simonis filii sui (mon fils Simon)" Médiéval Généalogie, Hugues III de Broyes [20]
  31. Un charte de 1202 précise : "Simon dominus de Commarci (Simon seigneur de Commercy)" donne la propriété de Recluz, avec le consentement de "uxor mea Nichole (mon épouse Nicole) et filii mei (mes fils) Hugo (Hugues IV) et Galcherus iam milites (Gaucher Ier de Broyes-Commercy mon vassal), Rainaldus (Regnault), et Hugo clericus (Hugues clerc), et filia mea Agnes (ma fille Agnès)" Médiéval Généalogie, Simon I de Broyes (en fait Simon II de Commercy) [21]
  32. Une charte de Juillet 1210 signale : "Nichole domina de Commarci (Nicole dame de Commercy)" donne la propriété de Recluz avec le consentement de "filius meus Hugo Brecensis dominus (mon fils Hugues seigneur de Broyes)…uxoris suæ Odæ (son épouse Oda/Odette) et filii sui Hugonis (son fils Hugues)" Médiéval Généalogie, Simon I de Broyes (en fait Simon II de Commercy) [22]
  33. Une charte de décembre 1223 précise : "Hugo dominus Brecorum (Hugues de Broyes)" donne la propriété de Molesme avec le consentement de "Odæ uxoris meæ (mon épouse Oda/Odette) et domini Hugonis (le seigneur Hugues) et Odonis (Eudes) et Simonis (Simon) et Galcheri (Gaucher) filiorum meorum (mes enfants) et domicella Margaretæ filiæ meæ…(dame Marguerite ma fille) Ermansendi filiæ meæ (Ermensende ma fille)", pour la mémoire de"…Beatricis matris uxoris meæ (Béatrix la mère de mon épouse)" Médiéval Généalogie, Simon I de Broyes (en fait Simon II de Commercy) [23]