Liste des plus hauts cols routiers des Alpes françaises
Cette liste présente les plus hauts cols routiers des Alpes françaises, classés par altitude, dont au moins un des deux accès est revêtu.
Huit cols frontaliers modifier
Cinq des trente plus hauts cols des Alpes françaises sont des cols frontières vers l'Italie : col Agnel (2 744 m), col de la Lombarde (2 347 m), col du Petit-Saint-Bernard (2 188 m), col de Larche (1 991 m) et col de Tende (1 871 m).
Les « faux » cols routiers, ou routes de montagne d'altitude modifier
La route du « col de la cime de la Bonette » culminant à 2 802 m d’altitude, n’est pas un col. Il s’agit de la plus haute route goudronnée de France, mais elle permet uniquement de faire le tour de la cime de la Bonette (2 860 m) et ramène au point de départ : le col de la Bonette (2 715 m). Celui-ci est le seul passage bitumé et praticable permettant de joindre Jausiers depuis Saint-Étienne-de-Tinée. Le col de la Bonette est parfois nommé col de la Bonette-Restefond en raison de la présence en contrebas du versant nord du col de la Bonette du col de Restefond (2 680 m). Mais ce dernier ne se trouve pas exactement sur la route C4 qui relie Jausiers au col de la Bonette et ne permet pas à des véhicules de rallier Saint-Étienne-de-Tinée[1].
Malgré une altitude elle aussi très élevée et les panoramas qu'ils permettent d'admirer, le col de la Moutière à 2 454 m d'altitude, le col de Granon, à 2 404 m, le col du Sabot, à 2 100 m, et le col du Joly, à 1 989 mètres d'altitude, sont également exclus du palmarès par les associations de cyclotouristes[2]. Ils ne peuvent pas être considérés comme de véritables cols « routiers » : une route goudronnée et vraiment carrossable ne les escalade que d'un côté, ce qui ne suffit pas à assurer une liaison automobile régulière entre deux vallées, vocation essentielle d'un col routier.
Liste modifier
Références modifier
- « Col de Restefond » sur Géoportail.
- Cime de la Bonette et col de Restefond, sur Cyclos-cyclotes, le Webzine du Cyclotourisme.