Liste des motoristes de Formule 1

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Cette page recense les motoristes ayant participé à au moins 1 Grand Prix du Championnat du monde de Formule 1 depuis sa création en 1950. Ceux ayant participé uniquement aux 500 miles d'Indianapolis (comptants alors pour le Championnat du monde entre 1950 et 1960) sont rangés dans la deuxième section.

Motoristes ayant participé au championnat du monde modifier

Motoriste Pays Écuries motorisées Années en Formule 1 Victoires
Acer[1],[2]   Taïwan Prost 2001 -
Alfa Romeo[3]   Italie Alfa Romeo, Brabham, Osella, March, McLaren, LDS, Alfa Special, Cooper 1950-1951, 1962-1963, 1965, 1970-1971, 1976- 1987 12
Alta[4]   Royaume-Uni HWM, Connaught, Cooper, Alta, Emeryson 1950-1959 -
Arrows   Royaume-Uni Arrows 1998-1999 -
Asiatech[5],[6]   Japon Arrows, Minardi 2001-2002 -
Aston Martin[7]   Royaume-Uni Aston Martin 1959-1960 -
A-T-S[8]   Italie A-T-S, Cooper 1963-1964, 1967 -
BMW[9]   Allemagne Williams, Brabham, BMW Sauber, Arrows, ATS, Benetton, Lola, BMW, AFM, Klenk, Frazer Nash 1952-1954, 1967-1968, 1982-1987, 2000-2009 20
Borgward[10]   Allemagne Cooper 1959 -
Bristol[11]   Royaume-Uni Cooper, Frazer Nash, ERA, AFM 1952-1957 -
BRM[12]   Royaume-Uni BRM, Lotus, Brabham, McLaren, BRP, Cooper, Scirocco-Powell, Gilby 1951, 1956-1960, 1962-1967 18
Bugatti[13]   France Bugatti 1959 -
Butterworth[14]   Royaume-Uni WS Aston 1952 -
Castellotti[15]   Italie Cooper 1960 -
Climax[16]   Royaume-Uni Lotus, Cooper, Brabham, Lola, Eagle, BRM, Emeryson, Gilby, Ferguson, Shannon, JBW, LDS, Scirocco-Powell 1957-1969 40
Conrero[17]   Italie De Tomaso 1961 -
Cosworth[18]   Royaume-Uni HRT, Williams, Marussia, Virgin, Lotus, Minardi, Toro Rosso, Red Bull 2005-2006, 2010-2013 -
EMW[19]   Allemagne EMW 1953 -
ERA[20]   Royaume-Uni ERA 1950-1951 -
European[21]   Royaume-Uni Minardi 2001 -
Ferrari[22]   Italie Ferrari, Toro Rosso, Sauber, Marussia, BMW Sauber, Force India, Red Bull, Spyker, Minardi, Dallara, Lola, Haas, Cooper 1950-2020 236
Fondmetal[23]   Italie Minardi 2000 -
Ford[24]   États-Unis McLaren, Brabham, Stebro, Cooper, Lotus 1963-1966 -
Ford-Cosworth[25]   Royaume-Uni Tyrrell, Lotus, McLaren, Minardi, March, Arrows, Brabham, Benetton, Surtees, Williams, Shadow, Ensign, Jaguar, Lola, Ligier, Copersucar, ATS, Osella, Hesketh, Jordan, Stewart, Wolf, Dallara, AGS, Penske, Sauber, Theodore, Fittipaldi, Iso-Marlboro, Matra, Forti, Footwork, Simtek, Rial, Fondmetal, Pacific, Parnelli, Larrousse, Onyx, Coloni, Eurobrun, Team Merzario, Hill, De Tomaso, Eifelland Racing, Trojan, Boro, Martini, LEC, RAM March, Token, Kojima, Bellasi, Amon, Connew, Lyncar, Monteverdi, Rebaque, Politoys 1967-2004 176
Gordini[26]   France Gordini, Simca-Gordini 1950-1956 -
Hart[27]   Royaume-Uni Toleman, Footwork, RAM, Spirit, Minardi, Lola 1981-1986, 1993-1997 -
Honda[28]   Japon Red Bull, McLaren, BAR, Honda, Williams, Super Aguri, Jordan, Lotus, Toro Rosso,Tyrrell, Spirit 1964-1968, 1983-1992, 2000-2008, 2015-2020 72
Ilmor[29]   Royaume-Uni Leyton House, Tyrrell, March, Pacific 1991-1994 -
Jaguar[30]   Royaume-Uni Ferrari 1950 -
JAP[31]   Royaume-Uni Cooper 1950 -
Judd[32]   Royaume-Uni Brabham, March, Lotus, Williams, Dallara, Leyton House, Ligier, Eurobrun, Andrea Moda 1988-1992 -
Küchen[33]   Allemagne AFM 1952 -
Lamborghini[34]   Italie Lola, Venturi, Lotus, Ligier, Larrousse, Minardi, Lamborghini 1989-1993 -
Lancia[35]   Italie Lancia 1954-1955 -
Lea Francis[36]   Royaume-Uni Connaught 1952-1954 -
Maserati[37]   Italie Maserati, Cooper, Maserati Milano, JBW, Studio Tecnica Meccanica, Lotus, ENB 1950-1963, 1965-1969 11
Matra[38]   France Ligier, Matra, Shadow 1968, 1970-1972, 1975-1978, 1981-1982 3
Mecachrome[39]   France Williams 1998 -
Megatron[40],[41]   Suisse Arrows, Ligier 1987-1988 -
Mercedes-Benz[42]   Allemagne McLaren, Force India, Mercedes, Williams, Lotus, Brawn GP, Sauber, Manor 1954-1955, 1994-2020 173
Motori Moderni[43]   Italie Minardi, AGS 1985-1987 -
Mugen Honda[44]   Japon Jordan, Ligier, Footwork, Prost, Lotus 1992-2000 4
O.S.C.A.[45]   Italie OSCA, De Tomaso, Maserati, Cooper 1951-1953, 1959, 1961 -
Osella[46]   Italie Osella 1988 -
Petronas[47],[48]   Malaisie Sauber 1997-2005 -
Peugeot[49],[50]   France Jordan, Prost, McLaren 1994-2000 -
Playlife[51],[52]   Italie Benetton 1998-2000 -
Porsche[53],[54]   Allemagne Porsche, Footwork 1958-1964, 1991 1
Pratt & Whitney[55]   États-Unis Lotus 1971 -
Renault[56]   France Renault, Williams, Red Bull, Lotus, Benetton, Ligier, Caterham, Tyrrell, Toro Rosso, McLaren , Alpine 1977-1986, 1989-1997, 2001-2020 168
Repco[57],[58]   Australie Brabham, LDS 1966-1969 8
Sauber[59]   Suisse Sauber 1993 -
Scarab[60]   États-Unis Scarab 1960 -
Serenissima[61],[62]   Italie McLaren 1966 -
Supertec[63],[64]   France Williams, BAR, Arrows 1999-2000 -
Tag Heuer[65],[66]   Suisse Red Bull 2016-2018 9
TAG Porsche[67],[68]   Allemagne McLaren 1983-1987 25
Talbot[69]   France Talbot-Lago 1950-1951 -
Tecno[70]   Italie Tecno 1972-1973 -
Toyota[71],[72]   Japon Toyota, Williams, Jordan, Midland 2002-2009 -
Vanwall[73]   Royaume-Uni Vanwall 1954-1960 9
Veritas[74]   Allemagne Veritas 1951-1953 -
Weslake[75],[76]   Royaume-Uni Eagle 1966-1968 -
Yamaha[77],[78]   Japon Tyrrell, Arrows, Brabham, Jordan, Zakspeed 1989, 1991-1997 -
Zakspeed[79],[80]   Allemagne Zakspeed 1985-1988 -

Motoristes des 500 miles d'Indianapolis modifier

Nom Pays Écuries motorisées Années en F1 Victoires
Cummins[81]   États-Unis Kurtis Kraft 1950, 1952 -
Novi[82]   États-Unis Kurtis Kraft, Meyer 1951-1953, 1956-1958 -
Offenhauser[83]   États-Unis Kurtis Kraft, Kuzma, Watson,

Lesovsky, Phillips, Stevens,

Epperly, Trevis, Bromme,

Schroeder, Dunn, Pawl, Moore,

Deidt, Ewing, Marchese,

Nichels, Pankratz, Maserati,

Sherman, Christensen, Hall,

Elder, Sutton, Meskowski,

Olson, Wetteroth, Snowberger,

Del Roy, Turner, Adams, Rae,

Langley

1950-1960 11

Le règlement moteur au fil des années modifier

Entre 1950 et 1951, seule la cylindrée est limitée : 4 500 cm3 pour les moteurs atmosphériques et 1 500 cm3 pour les suralimentés. Ainsi, il y a une grande variété de moteurs que ce soit au niveau des 500 miles d'Indianapolis ou pour les courses classiques : 4, 6 ou 8 cylindres en ligne avec ou sans compresseur est la monture classique, mais il y a parfois de l'exotisme comme chez JAP avec un moteur V2 ou Ferrari avec ses V12. BRM utilise même un V16 sur ses P15.

En 1952, la limite passe à 2 000 cm3 pour les atmosphériques et 500 pour les suralimentés (comme en Formule 2) et voit l'apparition des premiers V8 (chez Küchen) et la disparition des compresseurs et des moteurs exotiques: le L4, L6 ou L8 est de rigueur.

En 1954, les atmosphériques sont limités à 2 500 cm3 et les suralimentés à 750 cm3. 1957 voit le retour du V12 chez Maserati et une utilisation du V8 chez Ferrari (utilisé juste avant par Lancia). Le moteur en position arrière apparaît chez Cooper en 1958.

En 1959, les V6 sont utilisés pour la première fois, chez Ferrari et les flats 4 chez Porsche.

En 1961, la suralimentation est interdite et la cylindrée maximale passe à 1 500 cm3 et l'année suivante le V8 s'impose petit à petit chez les écuries. Porsche utilise cependant un flat 8.

En 1964, Ferrari monte un moteur flat 12 sur la 1512 et Honda un V12 sur sa RA270.

1966 marque le retour de la suralimentation (limitée alors à 1 500 cm3) et les moteurs atmosphériques passent à 3 000 cm3. BRM utilise un moteur H-16 (l'équivalent d'un flat 16, avec 2 V8 accolés). On notera une mixité de V8, V12 et 4 cylindres en ligne.

En 1971, Lotus fait sensation en utilisant une turbine Pratt & Whitney dans la 56 d'une puissance de 500ch. Le reste du plateau utilise des V8, V12 ou flat 12 pour Ferrari.

En 1972, les moteurs sont bridés à 12 cylindres maximum. C'est d'ailleurs durant cette décennie que le V8 Ford Cosworth DFV s'imposera comme un moteur marquant dans l'histoire de la Formule 1.

En 1977, Renault utilise pour la première fois un moteur turbo avec l'EF1 V6 qui deviendra par la suite la norme en 1986.

En 1981, fait notable, Toleman utilise un 4 cylindres en ligne turbo Hart, configuration qui sera massivement utilisée par BMW.

En 1987, les moteurs atmosphériques sont de nouveau autorisés (3 000 cm3 maximum) aux côtés des turbos (1 500 cm3 maximum), toujours 12 cylindres maximum.

1989 marque la fin de l'ère des turbos, seuls les atmosphériques sont encore autorisés (3 500 cm3 max) avec l'apparition notable des V10 Honda et Renault.

En 1996, la cylindrée maximale est abaissée à 3 500 cm3.

En 1998, bien que les moteurs peuvent avoir jusqu'à 12 cylindres, toutes les écuries sont équipées de V10. Ainsi, en 2000 les moteurs ne pourront qu'avoir 10 cylindres maximum.

En 2004, par mesure d'économie, les équipes ne pourront utiliser qu'un seul moteur par Grand Prix. Puis l'année suivante, ce sera pour 2 Grands Prix.

En 2006, le V8 est de mise avec une cylindrée de 2 400 cm3, le V10 est autorisé dans la limite de 3 000 cm3 avec bride d'admission d'air. Les V10 seront bannis pour 2008.

En 2009, les écuries disposent de 8 moteurs par saison maximum.

En 2014, les moteurs réglementaires sont des V6 turbo hybrides de 1 600 cm3 et les équipes peuvent en utiliser 5 par saison puis 4 en 2015. Ce chiffre passe de nouveau à 5 pour la saison 2016 avant de revenir encore une fois à 4 pour 2017. Pour la saison 2018, le nombre de moteurs par pilote est limité à trois pour la saison complète.

Notes et références modifier

  1. « Moteur Acer • STATS F1 », sur statsf1.com (consulté le ).
  2. (en) « Standings », sur Formula 1® - The Official F1® Website (consulté le ).
  3. « Alfa Romeo », sur statsf1.com (consulté le ).
  4. « Alta », sur statsf1.com (consulté le ).
  5. « Asiatech », sur statsf1.com (consulté le ).
  6. (en) « Standings », sur Formula 1® - The Official F1® Website (consulté le ).
  7. « Moteur Aston Martin • STATS F1 », sur statsf1.com (consulté le ).
  8. « Moteur A-T-S • STATS F1 », sur statsf1.com (consulté le ).
  9. « Moteur BMW • STATS F1 », sur statsf1.com (consulté le ).
  10. « Moteur Borgward • STATS F1 », sur statsf1.com (consulté le ).
  11. « Moteur Bristol • STATS F1 », sur statsf1.com (consulté le ).
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  18. « Moteur Cosworth • STATS F1 », sur statsf1.com (consulté le ).
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  20. « Moteur ERA • STATS F1 », sur statsf1.com (consulté le ).
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  24. « Moteur Ford • STATS F1 », sur statsf1.com (consulté le ).
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Liens externes modifier