Liste des lieux imaginaires dans Les Aventures de Tintin

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Cet article contient la liste des lieux qui sont mentionnés dans les bandes dessinées Les Aventures de Tintin mais qui n'existent pas dans la réalité.

Sommaire :

Un univers fictif mais réaliste modifier

Dans ses premières aventures, Hergé proposait à ses lecteurs des « représentations mythologiques » de pays réels. À partir de L'Oreille cassée, il fait le choix d'envoyer son héros dans un pays imaginaire sans pour autant renoncer au réalisme[1]. Le fait de transposer son récit dans un État fictif permet au dessinateur de conserver une totale liberté sur les plans géographique, historique et géopolitique, tout en l'inscrivant dans le contexte géopolitique de son époque[2]. De fait, Hergé se libère des limites narratives que susciteraient un réalisme total[1].

Pour le géographe Jean-Yves Puyo, Hergé offre un exemple de « merveilleux géographique » qui met en scène une géographie imaginaire exotique et nourrie de références diverses[3].

Recensement des lieux imaginaires modifier

Toponymes modifier

A modifier

B modifier

C modifier

D modifier

E modifier

F modifier

  • Falaizy est une commune de la banlieue de Bruxelles où habitent les deux bandits Alonzo Perez et Ramon Bada, qui ont enlevé le perroquet du sculpteur Balthazar dans L'Oreille cassée[4].
  • Lac de Flechizzaf (Tintin et le Lac aux requins) : lac artificiel situé sur la frontière entre la Syldavie et la Bordurie. Signifie, en bruxellois : 'Jef, de flèch is af' c'est-à-dire 'Joseph, la flèche (la perche du tramway) n'est plus en contact avec la caténaire'.
  • Foghelpick (Tintin et le Lac aux requins) : ancien village de Syldavie, submergé à la suite de la création du lac artificiel de Flechizzaf. En Belgique, le vogelpik est un jeu de fléchettes.

G modifier

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Lieux de résidence et noms de rue modifier

Dans les premières aventures, c'est-à-dire de L'Oreille cassée jusqu'à Tintin au pays de l'or noir, Tintin réside au 26, rue du Labrador, une rue de Bruxelles où Tintin[4]. Hergé invente d'autres rues de la capitale belge, comme la rue des Écureuils, où se trouve le restaurant syldave « Klow », au no 38, dans Le Sceptre d'Ottokar, la rue de l'Eucalyptus, où vit le collectionneur Ivan Ivanovitch Sakharine, au no 21, dans Le Secret de La Licorne, ou encore l'avenue du Troubadour où vit le docteur Triboulet, au no 120 dans L'Oreille cassée[4]. Plusieurs rues fictives de Shanghai sont également nommées dans Le Lotus bleu, comme la rue de la Montagne pourpre, où vit Liou Ju-Lin, la rue du Sage immense, où réside le professeur Fan Se-Yeng, et Taï Pin Lou, où Tintin doit rencontrer son protecteur, Didi[4].

Références modifier

  1. a et b Peeters 2006, p. 190.
  2. Marc Angenot, « Basil Zaharoff et la guerre du Chaco : la tintinisation de la géopolitique des années 1930 », Études françaises, vol. 46, no 2,‎ , p. 47-63 (lire en ligne).
  3. a et b Jean-Yves Puyo, « Vive le général Alcazar ! C'est un lascar ! », dans Paul Arnould (dir.), Les géographies de Tintin, Paris, CNRS Éditions, , 270 p., p. 179-192.
  4. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay az ba bb bc bd be bf bg bh bi bj bk bl bm bn bo bp bq br et bs Cyrille Mozgovine (préf. Albert Algoud), De Abdallah à Zorrino : Dictionnaire des noms propres de Tintin, Tournai, Casterman, coll. « Bibliothèque de Moulinsart », , 286 p. (ISBN 2-203-01711-2), p. 273-275.
  5. (en-GB) Devon County Council, « Tithe Maps and Apportionments - East Down », sur Historic environment (consulté le ).
  6. « Tintin en Terre Sainte », sur www.tintin.com, (consulté le ).
  7. a et b Assouline 1996, p. 558.
  8. Hergé, Le Sceptre d'Ottokar, Tournai, Casterman, , 64 p. (ISBN 9782203001077, présentation en ligne), planche 19.
  9. Philippe Goddin, Tintin à la découverte des grandes civilisations, Beaux Arts Magazine & Le Figaro, , « Hergé et l'Europe chimère », p. 74 à 80.
  10. a et b Tintin : les peuples du monde vus par le héros d'Hergé ...et leur réalité aujourd'hui, GEO, .
  11. Antoine Jourdan, « « Les amis des Poldèves » : histoire d’un canular d’extrême droite », sur Retronews, (consulté le ).
  12. « Allo ! Bruxelles ? Ici Rawhajpoutalah ! », sur tintin.com (consulté le ).

Annexes modifier

Bibliographie modifier