Liste des épouses des princes de Grèce et de Danemark

page de liste de Wikimedia

Princesses de Grèce et de Danemark par mariage

La liste des épouses des princes de Grèce et de Danemark réunit les noms des femmes des différents princes issus de la famille royale de Grèce. À l'exception d'Aspasía Mános, jamais titrée reine, cette liste n'inclut pas les épouses des rois des Hellènes, qui sont réunies dans une liste spécifique.

En accord avec le traité de Londres de 1863, la plupart des épouses princières portent le titre de princesse de Grèce et de Danemark. Cependant, les femmes des princes n'ayant pas conclu une union dynastique conforme aux lois de la maison de Grèce (Irène Ovtchinnikova et Marína Karélla) ou n'ayant jamais intégré la famille de leur époux (Élisabeth II du Royaume-Uni) ne portent aucun titre grec ou danois.

Règles matrimoniales de la maison royale de Grèce modifier

Aucune des constitutions du royaume de Grèce ni aucun traité international lié aux lois de succession au trône hellène n'établissent de règle concernant le mariage des souverains grecs ou de leurs descendants[1]. L'institution du mariage morganatique, d'origine allemande, n'existe donc pas officiellement dans le pays et aucune règle explicite n'oblige les monarques, leurs successeurs ou les autres membres de la famille royale à choisir pour épouses des femmes issues du gotha européen, autrement dit des princesses appartenant à des maisons souveraines[2].

Dans ces conditions, plusieurs princes hellènes ont pu contracter, sans déchoir, des unions qui auraient fait scandale dans d'autres pays européens. Ainsi, André de Grèce épouse, en 1903, Alice de Battenberg, une princesse issue d'une branche morganatique de la maison de Hesse[N 1],[réf. nécessaire]. Puis, en 1907, Georges de Grèce s'unit à Marie Bonaparte, une jeune femme très fortunée mais appartenant à un rameau doublement non dynaste de la famille impériale française[N 2],[réf. nécessaire]. Surtout, en 1920, Christophe de Grèce se marie à la richissime roturière américaine Nancy Stewart, pourtant veuve et divorcée, qui devient « Anastasia de Grèce » en entrant dans la famille royale[3].

Cependant, toutes les épouses princières ne bénéficient pas de cette ouverture d'esprit. En 1920, le roi Alexandre Ier de Grèce s'unit secrètement à Aspasía Mános, une jeune femme issue de l'aristocratie phanariote. Le mariage n'ayant pas été accepté par les autorités civiles et religieuses, Aspasía n'est pas proclamée reine mais parvient à se faire titrer princesse de Grèce et de Danemark après la mort de son époux et la naissance de sa fille. En 1939, le prince Pierre de Grèce épouse civilement Irène Ovtchinnikova, une roturière russe deux fois divorcée, sans en demander l'autorisation à son père ou au roi des Hellènes. Malgré la célébration d'un mariage religieux en 1941, la jeune femme n'est pas intégrée à la famille royale à cause de cette infraction au protocole et elle ne reçoit aucun titre jusqu'à sa mort. Des années plus tard, en 1965, Michel de Grèce s'unit à l'artiste grecque Marína Karélla avec la bénédiction de la couronne. La jeune femme étant roturière, le prince doit pourtant renoncer à ses droits dynastiques et ni sa femme ni ses filles ne sont par la suite intégrées à la famille royale.

Titulature et religion des épouses princières modifier

Le traité de Londres de 1863 ayant conservé au roi Georges Ier de Grèce ses titres danois, les jeunes femmes ayant conclu des unions dynastiques avec des descendants du fondateur de la maison royale portent le titre de princesse de Grèce et de Danemark. Les épouses des princes grecs ayant renoncé à leurs droits dynastiques avant leur mariage (ou ayant été exclus de l'ordre de succession à cette occasion) ne portent par contre aucun titre propre. Seule fait exception à cette règle la reine Élisabeth II du Royaume-Uni, épouse du prince Philippe.

Nées dans l'orthodoxie (Hélène de Russie, Aspasía Mános, Irène Ovtchinnikova et Marína Karélla), le protestantisme (Alice de Battenberg et Nancy Stewart) ou le catholicisme (Marie Bonaparte, Françoise d'Orléans, Marie-Chantal Miller et Tatiana Blatnik), la plupart des épouses princières ont adopté la foi de leur mari. Seules ont conservé leur religion d'origine les deux princesses d'origine française, Marie Bonaparte et Françoise d'Orléans.

Liste des épouses des princes de Grèce modifier

Première génération modifier

Portrait Nom et titre(s) Conjoint Filiation Éléments biographiques Armoiries
  Marie Bonaparte[4]
( - )

Princesse Bonaparte
-
Princesse de Grèce et de Danemark
Georges de Grèce
( - )
Maison Bonaparte

Roland Bonaparte
( - )
Marie-Félix Blanc
( - )
Issue d'un branche non-dynaste[5], mais fort riche[6], de la maison Bonaparte, Marie épouse le prince Georges en 1907[7]. Intellectuelle brillante mais peu intéressée par son statut d'altesse royale grecque[8], elle passe l'essentiel de sa vie en France, avec sa famille. De 1925 à 1929, elle suit une analyse avec Sigmund Freud[9] et se consacre ensuite à la psychanalyse[10]. Auteure de nombreux ouvrages, dont un livre important sur la sexualité féminine (1951)[11], elle est également connue pour sa lutte contre la peine de mort[12].  
  Hélène Vladimirovna de Russie[13]
( - )

Grande-duchesse de Russie
-
Princesse de Grèce et de Danemark
Nicolas de Grèce
( - )
Maison Romanov

Vladimir Alexandrovitch de Russie
( - )
Marie de Mecklembourg-Schwerin
( - )
Mariée au prince Nicolas en 1902[14], Hélène est une femme arrogante, très attachée au respect de son rang[15]. Orthodoxe fervente[16], elle consacre son temps aux activités charitables[17] et à sa famille[18]. Chassée de Grèce par la Première Guerre mondiale[19] et la guerre gréco-turque[20], elle passe plusieurs années d'exil en Suisse[21] et en France[22]. Rentrée en Grèce en 1936[22], elle y reste pendant la Seconde Guerre mondiale[23] et a la satisfaction d'assister à la restauration de la monarchie, en 1946[24].  
  Alice de Battenberg[25]
( - )

Princesse de Battenberg
-
Princesse de Grèce et de Danemark
André de Grèce
( - )
Maison de Battenberg

Louis de Battenberg
( - )
Victoria de Hesse-Darmstadt
( - )
 
  Nancy Stewart[26]
Anastasia de Grèce
( - )

Princesse de Grèce et de Danemark
Christophe de Grèce
( - )
Famille Stewart

William Charles Stewart
(1855-????)
Mary L. Holden
(1857-????)
D'origine américaine, Nancy hérite d'une fortune colossale à la mort de son 2e époux, William Leeds (1908)[27]. Elle s'installe alors en Europe, où elle fait connaissance avec le prince Christophe[28]. Fiancée avec lui en 1914, Nancy doit faire face à l'opposition de la famille royale, qui la regarde d'un mauvais œil[29]. Cependant, le soutien qu'elle offre à la dynastie au moment du Schisme national lui permet d'entrer dans la famille royale en 1920[30]. Atteinte d'un cancer, elle meurt en 1923[31].
  Françoise d'Orléans[32]
( - )

Princesse d'Orléans
-
Princesse de Grèce et de Danemark
Christophe de Grèce
( - )
Maison d'Orléans

Jean d'Orléans
( - )
Isabelle d'Orléans
( - )
Fille d'un prétendant orléaniste au trône de France, Françoise reste longtemps célibataire et ce n'est qu'en 1929 qu'elle épouse le prince Christophe[33]. La Grèce étant alors une république, le couple établit sa résidence à Rome, où il réside jusqu'à la veille de la guerre italo-grecque[34]. Devenue veuve en 1940, Françoise se réfugie au Maroc, puis en Espagne et en France, où elle meurt en 1953[35].  

Deuxième génération modifier

Portrait Nom et titre(s) Conjoint Filiation Éléments biographiques Armoiries
  Aspasía Mános[36]
( - )

Princesse de Grèce et de Danemark
Alexandre Ier
de Grèce

( - )
Famille Manos

Pétros Mános
( - )
Maria Argyropoulos
(1874-1930)
Aspasía est le 1er membre de la dynastie à être de souche grecque mais sa non-appartenance au gotha l'empêche d'être proclamée reine[37]. Malgré l'irrégularité de son union avec Alexandre Ier[38], elle parvient à la faire reconnaître après la mort du roi et obtient le titre de princesse en 1922[39]. Exilée peu après la chute de la monarchie[40], elle est maintenue à l'écart par la famille royale[41] et meurt en Italie[42].  
  Irène Ovtchinnikova[43]
( - )

Non titrée
Pierre de Grèce
( - )
Famille Ovtchinnikoff

Alexandre Ovtchinnikov
(????-????)
Lydia Jouriary
(????-????)
  Élisabeth II du Royaume-Uni[44]
( - )

Reine du Royaume-Uni et des autres royaumes du Commonwealth
Philip Mountbatten
(Philippe de Grèce)
( - )
Maison Windsor

George VI du Royaume-Uni
( - )
Elizabeth Bowes-Lyon
( - )
 
  Marína Karélla[45]
()

Non titrée
Michel de Grèce
()
Famille Karélla

Theodóros Karélla
(????-????)
Élli Khalikiopoúlou
(????-????)

Troisième génération modifier

Aucune épouse princière dans cette génération.

Quatrième génération modifier

Portrait Nom et titre(s) Conjoint Filiation Éléments biographiques Armoiries
  Marie-Chantal Miller[46]
()

Princesse royale de Grèce et princesse de Danemark
Paul de Grèce
()
Famille Miller

Robert Warren Miller
()
María Clara « Chantal »
Pesantes Becerra
()
Fille d'un riche homme d'affaires américain, Marie-Chantal grandit entre l'Asie, l'Europe et l'Amérique[47]. Mariée en grande pompe au diadoque Paul en 1995[48], elle fonde une entreprise de mode enfantine dans les années 2000. Personnalité incontournable des magazines de mode et de la presse du cœur, elle a été classée 12e femme la plus riche du Royaume-Uni par le Times en 2021[49].
  Tatiana Blatnik[50]
()

Princesse de Grèce et de Danemark
Nikólaos de Grèce
()
Famille Blatnik

Ladislav Blatnik
(1933-1986)
Marie Blanche Bierlein
()
  Nina Flohr
()

Princesse de Grèce et de Danemark
Phílippos de Grèce
()
Famille Flohr

Thomas Flohr
()
Katharina Konečný
(????-????)

Des épouses princières souvent apparentées modifier

Frédéric-Guillaume Ier,
Roi en Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Auguste-Guillaume,
Pce de Prusse
Philippine-Charlotte,
Dsse de Brunswick-Wolfenbüttel
Sophie-Dorothée,
Margr. de Brandebourg-Schwedt
 
 
 
 
 
 
Frédéric-Guillaume II,
Roi de Prusse
Anne-Amélie,
Dsse de Saxe-Weimar-Eisenach
Philippine,
Landgr. de Hesse-Cassel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Frédéric-Guillaume III,
Roi de Prusse
Guillaume,
Pce de Prusse
Charles-Auguste,
Duc de Saxe-Weimar-Eisenach
Frédéric,
Landgr. de Hesse-Cassel
Guillaume Ier,
Électeur de Hesse-Cassel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Alexandra Feodorovna,
Tsarine de Russie
Élisabeth,
Pcesse de Hesse-Darmstadt
Caroline-Louise,
Gde-Dsse de Mecklembourg-Schwerin
Guillaume,
Landgr. de Hesse-Cassel
Guillaume II,
Électeur de Hesse-Cassel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Alexandre II,
Tsar de Russie
Louis IV,
Gd-duc de Hesse-Darmstadt
Hélène,
Pcesse royale de France
Louise,
Reine de Danemark
Hélène,
Baronne von Fabrice
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Vladimir,
Gd-duc de Russie
Victoria,
Pcesse de Battenberg
Philippe,
Cte de Paris
Alexandra,
Reine du Royaume-Uni
Maximilien,
Baron von Fabrice
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  Hélène,
Pcesse de Grèce et de Danemark
  Alice,
Pcesse de Grèce et de Danemark
Isabelle,
Dsse de Guise
George V,
Roi du Royaume-Uni
Ellinka von Gans
 
 
 
 
 
 
  Françoise,
Pcesse de Grèce et de Danemark
George VI,
Roi du Royaume-Uni
Margot,
Ctesse von Einsiedel
 
 
 
 
  Élisabeth II,
Reine du Royaume-Uni
Ellinka Bierlein
 
 
Marie-Blanche Bierlein
 
 
  Tatiana,
Pcesse de Grèce et de Danemark

Bibliographie modifier

Sur les princesses grecques en général modifier

  • (el) Αλκμήνη Παλαιολόγου, Πριγκίπισσες της Ελλάδος, Athènes, εκδόσεις Φερενίκη,‎ (ISBN 960-7952-47-2).

Biographies des épouses princières modifier

Ouvrages consacrés à la famille royale de Grèce modifier

  • (en) Alan Palmer et Michael of Greece, The Royal House of Greece, Weidenfeld Nicolson Illustrated, (ISBN 0-297-83060-0).
  • (es) Ricardo Mateos Sainz de Medrano, La Familia de la Reina Sofía, La Dinastía griega, la Casa de Hannover y los reales primos de Europa, Madrid, La Esfera de los Libros, , 573 p. (ISBN 84-9734-195-3).
  • (en) John Van der Kiste, Kings of the Hellenes : The Greek Kings, 1863-1974, Sutton Publishing, , 200 p. (ISBN 0-7509-2147-1).

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Alice de Battenberg est en effet la petite-fille du prince Alexandre de Hesse et de son épouse morganatique la comtesse polonaise Julia von Hauke.
  2. Issue de la branche de Lucien Bonaparte, frère non dynaste de Napoléon Ier, la princesse Marie est la petite-fille de Pierre-Napoléon Bonaparte et de Justine-Éléonore Ruflin, dont l'union n'a pas été autorisée par Napoléon III. Elle est en outre la fille d'une riche roturière, Marie-Félix Blanc. Tout au plus fait-elle donc partie de la « famille civile » des princes Napoléon et la légitimité de son titre de « princesse Bonaparte » fait débat.

Références modifier

  1. (fr) (en) François Velde, « The Succession Laws of the Greek Monarchy », sur Heraldica.org, (consulté le ).
  2. Van der Kiste 1994, p. 119 et 120-121.
  3. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 317.
  4. (en) Darryl Lundy, « Marie Bonaparte, Princess Bonaparte », sur The Peerage (consulté le ).
  5. Bertin 1999, p. 121 et 145.
  6. Bertin 1999, p. 33.
  7. Bertin 1999, p. 159.
  8. Bertin 1999, p. 166-176.
  9. Bertin 1999, p. 255-294.
  10. Bertin 1999, p. 272-280.
  11. Bertin 1999, p. 362-363.
  12. Bertin 1999, p. 398-403.
  13. (en) Darryl Lundy, « Elena Vladimirovna Romanov, Grand Duchess of Russia », sur The Peerage (consulté le ).
  14. Van der Kiste 1994, p. 61.
  15. Vickers 2000, p. 69-70, 79-80, 303 et 305.
  16. Vickers 2000, p. 305.
  17. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 250 et 252.
  18. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 250.
  19. Van der Kiste 1994, p. 115.
  20. Van der Kiste 1994, p. 134-142.
  21. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 251.
  22. a et b Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 252.
  23. Vickers 2000, p. 291-292 et 303.
  24. Van der Kiste 1994, p. 171-173.
  25. (en) Darryl Lundy, « Victoria Alice Elisabeth Julie Marie Mountbatten, Princess of Battenberg », sur The Peerage (consulté le ).
  26. (en) Darryl Lundy, « Anastasia May Stewart », sur The Peerage (consulté le ).
  27. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 314-315.
  28. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 313, 314 et 315.
  29. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 313-314.
  30. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 316-317.
  31. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 318-319.
  32. (en) Darryl Lundy, « Isabelle Marie Laure Mercédès Ferdinande d'Orléans, Princesse de France », sur The Peerage (consulté le ).
  33. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 320.
  34. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 321.
  35. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 322 et 428.
  36. (en) Darryl Lundy, « Aspasia Manos », sur The Peerage (consulté le ).
  37. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 177.
  38. Van der Kiste 1994, p. 118-119.
  39. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 180.
  40. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 92, 180 et 402.
  41. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 181 et 403.
  42. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 182 et 411.
  43. (en) Darryl Lundy, « Irena Ovtchinnikova », sur The Peerage (consulté le ).
  44. (en) Darryl Lundy, « Elizabeth II Windsor, Queen of the United Kingdom », sur The Peerage (consulté le ).
  45. (en) Darryl Lundy, « Marina Karella », sur The Peerage (consulté le ).
  46. (en) Darryl Lundy, « Marie-Chantel Miller », sur The Peerage (consulté le ).
  47. (en) Bob Colacello, « A Royal Family Affair », Vanity Fair,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  48. Juliette Richer, « Le mariage de Paul et Marie-Chantal de Grèce », Point de vue,‎ (lire en ligne).
  49. Simon de Saint-Vincent, « Marie-Chantal Miller, la riche héritière d'un empire du duty-free devenue princesse royale de Grèce », Vanity Fair,‎ (lire en ligne).
  50. (en) Darryl Lundy, « Tatiana Blatnik », sur The Peerage (consulté le ).