Line Mc Murray

poétesse et professeure québécoise
Line Mc Murray
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Genre artistique

Line Mc Murray, née le 6 juin 1954 à Saint-Alexis-des-Monts, est une écrivaine québécoise[1],[2].

Biographie modifier

Line Mc Murray détient un doctorat (1981) ainsi qu'un post-doctorat sur la pataphysique (1983) dont résulte Le Manifeste en jeu [ou] L'enjeu du manifeste coécrit avec Jeanne Demers (Le Préambule, 1986) avec qui elle publiera plusieurs autres titres[1],[3],[4].

En collaboration avec Demers, Mc Murray fait notamment paraître L'Inframanifeste illimité (Nouvelle Barre du Jour, 1987) ainsi qu'une série de trois titres qui porte sur le graffiti chez VLB éditeur (Montréal graffiti, 1987 ; Montréal graffitis bis, 1988 ; Graffiti et Loi 1, 1989)[1].

Elle travaille pendant près de vingt ans à titre de gestionnaire de l'information documentaire chez Hydro-Québec. Elle est ensuite chargée de cours à l'Université de Montréal ainsi qu'à l'Université du Québec à Montréal en plus de rédiger des articles pour des revues et des magazines (La vie en rose, Parcours N, etc.)[1].

Mc Murray exerce également les métiers de conseillère littéraire au Théâtre Ubu, de conseillère communication pour la revue Tangente, d'agent marketing au Théâtre du Nouveau Monde. Elle est aussi fondatrice et directrice du Site actuel de création et de recherche artistique en plus d'être responsables de revues et collaboratrice (Liberté, Études françaises, Cahiers Internationaux du Symbolisme, Teressa, etc)[1].

En tant qu'écrivaine, elle publie notamment .../Fiction, as/phyxion, trans/fixion : simulation (Nouvelle Barre du Jour, 1985), Miss Morphose, de son petit nom Méta (Éditions du Noroît, 1988), Quatre leçons et deux devoirs de pataphysique : créativité et culture de la paix (Liber, 2001), Nous, les enfants : récits de quand j'étais petite, près du lac, dans la nature (Liber, 2004), La beauté des petites bêtes que personne n'aime (Liber, 2006) ainsi que Sacacomie (Québec Amérique, 2010). En collaboration avec Robert Ciesielski, elle fait paraître Des vies avides (Éditions Line & Robert, 2017) ainsi que Le portulan du Sacacomie (Éditions Line & Robert, 2018)[1],[5],[6],[7],[8],[9],[10].

Très engagée au sein du milieu littéraire et artistique québécois depuis plus de quarante ans, Line Mc Murray participe à plusieurs événements, performances et lectures dont le Festi’MOTS, la Route de la poésie en Mauricie en 2011, l'exposition Cozic (Centre d’art de Longueuil) en 2009, Lecture-Spectacle 6ième Sens / La Poésie des femmes au Québec (conception-réalisation, au Spectrum de Montréal) en 1992[1],[6].

Line Mc Murray conçoit, réalise et rédige aussi le Catalogue de l’Exposition, théâtre, cinéma sur La Pataphysique (en collaboration avec Sacra, Théâtre Ubu, Cinémathèque québécoise, Galerie de l’UQAM, etc.)[1].

Elle est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois[1].

Line Mc Murray a fondé l'Académie québécoise de 'Pataphysique en 1989.

Œuvres modifier

Poésie modifier

  • Bluff, Montréal, Nouvelle Barre du Jour, 1983, 12 f.
  • Long shot, Montréal, Nouvelle Barre du Jour, 1984, 9 f. (ISBN 2893140157)

Fiction / Essais modifier

Collaborations modifier

  • Le Manifeste en jeu [ou] L'enjeu du manifeste, en collaboration avec Jeanne Demers, Longueuil, Le Préambule, 1986, 157 p. (ISBN 2891330714)
  • L'Inframanifeste illimité, en collaboration avec Jeanne Demers, Montréal, Nouvelle Barre du Jour, 1987, 93 p. (ISBN 2893140858)
  • Montréal graffiti, en collaboration avec Jeanne Demers, Montréal, VLB éditeur, 1987, 140 p.
  • Montréal graffiti bis, en collaboration avec Jeanne Demers, Montréal, VLB éditeur,1988, 132 p.
  • Graffiti et Loi 101, en collaboration avec Jeanne Demers, Montréal, VLB éditeur, 1989, 50 p.
  • Des vies avides, en collaboration avec Robert Ciesielski, Saint-Alexis-des-Monts, Éditions Line & Robert, 2017, 44 p. (ISBN 9782981684707)
  • Le portulan du Sacacomie, en collaboration avec Robert Ciesielski, avec la participation de Danielle Saint-Louis, Saint-Alexis-des-Monts, Éditions Line & Robert, 2018, 44 p. (ISBN 9782981684714)

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h et i « Recherche - L'Île », sur www.litterature.org (consulté le )
  2. Annie Carle, « Des "bibittes" à adopter », L'Écho de Maskinongé (Louiseville) • Vol: 86 No: 21 •,‎ , p.5.
  3. Pierre Ouellet, « Jeanne Demers et Line Mc Murray, L’enjeu du manifeste/le manifeste en jeu, Montréal, Le Préambule, 1986 (préface de Wlad godzich). », Études littéraires, vol. 19, no 2,‎ , p. 153–158 (ISSN 0014-214X et 1708-9069, DOI 10.7202/500765ar, lire en ligne, consulté le )
  4. Caroline Bayard, « Paroles contrastées / Comme deux femmes peintres de Louise Warren, NBJ, n° 199, 1987 / Femmes scandales 1965-1985, Collectif préparé par Jeanne Demers et Line McMurray, NBJ, n° 196, 1987 / Toutes les femmes sont fatales de Diane-Jocelyne Côté, NBJ, n° 197, 1987 », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 48,‎ , p. 29–30 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  5. Sébastien Simard, « La pataphysique plus que jamais / Quatre leçons et deux devoirs de pataphysique, de Line Mc Murray, Liber, 208 p. », Spirale : arts • Lettres • Sciences humaines, no 186,‎ , p. 38–39 (ISSN 0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne, consulté le )
  6. a et b « Notices biobibliographiques », Moebius : écritures / Littérature, no 106,‎ , p. 113–115 (ISSN 0225-1582 et 1920-9363, lire en ligne, consulté le )
  7. Louis Cornellier, « La nation et les idées sans trêve », Le Devoir •,‎ , p. D4.
  8. Marie-Claire Lanctôt-Bélanger, « Les fluctuations de la créativité », Le Devoir •,‎ , p. D4.
  9. Suzanne Giguère, « Être ou ne plus être », Le Devoir •,‎ , p. F4.
  10. Suzanne Giguère, « Graver son enfance, noir sur blanc », Le Devoir •,‎ , F.4.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier