Ligne de Quimper à Douarnenez - Tréboul

ligne de chemin de fer française

Ligne de
Quimper à Douarnenez - Tréboul
Pays Drapeau de la France France
Gares desservies Quimper, Douarnenez
Historique
Mise en service 1884
Fermeture 1988
Concessionnaires PO (1884 – 1933)
État (Non concédée) (1934 – 1937)
SNCF (1938 – 1991)
Ligne déclassée (à partir de 1991)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 478 000
Longueur 23,6 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 20 
Nombre de voies Ligne déposée
(Anciennement à voie unique)
Trafic
Propriétaire CD Finistère
Trafic Voie verte

La ligne de Quimper à Douarnenez - Tréboul est une ancienne ligne de chemin de fer française à écartement standard et à voie unique non électrifiée. Elle constitue un embranchement de la ligne ferroviaire radiale « sud » de la Bretagne, permettant la desserte de l’importante ville portuaire de Douarnenez.

Carte
Carte détaillée de la ligne.

Elle constituait la ligne 478 000[1] du réseau ferré national.

Chronologie modifier

Historique modifier

La ligne de desserte « sud » de la Bretagne, concédée à la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, dite « Paris-Orléans », vit naître plusieurs embranchements destinés à la desserte des villes portuaires égrenant la côte bretonne. L’embranchement de desserte de Douarnenez, classé no 77 dans le Plan Freycinet[3], est de ceux-là.

La ligne est déclarée d'utilité publique par une loi le [4].

La ligne est concédée à titre définitif par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[5].

S’embranchant sur la radiale en gare de Quimper, traversant ensemble le tunnel de Quimper, long de 310 m, et laissant d'abord à gauche l’embranchement vers Pont-l’Abbé, la ligne se dirige vers l’ouest-nord-ouest, desservant au passage Guengat, situé à un kilomètre et demi de sa gare, et le Juch, que la ligne tangente. La ligne arrive ensuite à Douarnenez, récupérant sur la gauche la ligne des chemins de fer départementaux du Finistère en provenance d’Audierne, et ensemble aboutissent en gare, située à Tréboul en surplomb de Port-Rhu. Les voies ne desservaient pas le port.

Ouverte le même jour que celle de Pont-l’Abbé, la ligne de Douarnenez connut une desserte voyageurs plus tardive, la ville de Douarnenez étant plus importante que sa consœur bigoudenne, mais l’absence d'industrie importante le long de son parcours conduisit à une fin d'exploitation dès 1988 et à la dépose intégrale de la voie, la plate forme étant récupérée par le conseil général pour l’établissement d’une voie verte, qui aujourd’hui suit le tracé dans son intégralité.

Notes et références modifier

  1. a et b Journal Officiel de la République Française du 20 décembre 1991, page 16 642.
  2. Collectif, Encyclopédie générale des transports - Chemins de fer, éditions de l'Ormet, Valignat, 1992, p. 29
  3. Les lignes Quimper - Douarnenez et Quimper - Pont-l’Abbé étant regroupées sous le même numéro. Journal officiel de la République française, p.3344 lire (consulté le 25 juillet 2011).
  4. « N° 8232 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement des chemins de fer de Concarneau à Rosporden, Morlaix à Roscoff et de Quimper à Douarnenez : 23 juillet 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 460,‎ , p. 78 - 79 (lire en ligne).
  5. « N° 14217 - Loi qui approuve la convention passée, le 28 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 352 - 359 (lire en ligne).

Bibliographie modifier

  • Jean-Pierre Nennig, « Quimper - Douarnenez-Tréboul », dans Le chemin de fer de Bretagne sud, JPN éditions, 2008 (ISBN 2-9519898-5-7), pp. 193-198

Voir aussi modifier

Article connexe modifier