Ligne de Lyon-Croix-Rousse à Trévoux

ligne de chemin de fer française

Ligne de
Lyon-Croix-Rousse à Trévoux
Image illustrative de l’article Ligne de Lyon-Croix-Rousse à Trévoux
Le viaduc de Rochetaillée
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Lyon, Sathonay-Camp, Fontaines-sur-Saône, Neuville-sur-Saône, Trévoux
Historique
Mise en service 1863 – 1882
Fermeture 1938 – 2011
Concessionnaires Lyon à Sathonay (1859 – 1872)
CFR (1872 – 1879)
DSE (1879 – 1897)
PLM (1897 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 887 000
Longueur 25,1 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 19,7 
Nombre de voies Voie unique
(Anciennement à double voie de Croix-Rousse à Sathonay)
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF

La ligne de chemin de fer de Lyon-Croix-Rousse à Trévoux, est une ligne de chemin de fer française à voie normale des départements de l'Ain et du Rhône. Elle est construite de 1863 à 1882. Elle n'est plus exploitée aujourd'hui.

Elle constitue la ligne 887 000[1] du réseau ferré national.

Histoire modifier

La construction d'une ligne de la Croix-Rousse (Lyon) au Camp militaire de Sathonay, en prolongement du funiculaire de la rue Terme est concédée à Messieurs Victor-Auguste du Hamel, Gustave-Henri-Alexandre-Xavier de Caze, et Émile Grignard par une convention signée le avec le ministre des Travaux Publics. Cette convention est approuvée par un décret impérial à la même date[2]. La Compagnie du chemin de fer de Lyon (la Croix-Rousse) au camp de Sathonay est créée le . Elle est autorisée par un décret impérial le suivant. Ce même décret autorise la substitution de la compagnie aux concessionnaires initiaux[3].

L'intérêt de cette ligne est double :

  • le Maréchal de Castellane, qui redoute une nouvelle révolte des Canuts, y voit un intérêt stratégique : ses hommes se trouveront à quelques minutes seulement de la Croix-Rousse ;
  • la compagnie qui exploite le funiculaire de la rue Terme y voit un intérêt économique : les 6 000 militaires du camp, partant en permission ou en manœuvres, devraient assurer la rentabilité de la ligne.

L'ouverture a lieu le . Mais la compagnie connaît rapidement des difficultés financières et demande la mise sous séquestre le . Cette demande est approuvée par un décret impérial le [4]. La compagnie est déclarée en faillite par un jugement du tribunal de commerce de la Seine le . Par un traité signé le avec le syndic de faillite, la Compagnie des chemins de fer du Rhône (CFR) rachète la ligne. Ce rachat est homologué par décret le [5]. La société demande aux départements de l'Ain et du Rhône de pouvoir prolonger la ligne entre Sathonay et Trévoux. Elle signe un traité avec le conseil général du Rhône le , puis un autre avec le conseil général de l'Ain le . Ces deux traités sont approuvés par deux décrets le qui déclarent la ligne d'utilité publique à titre d'intérêt local[6],[7].

La Compagnie des chemins de fer du Rhône se trouve en difficulté financière et ne parvient pas à respecter les délais de réalisation du prolongement fixé par les conventions. Elle négocie donc des avenants. Le premier est signé le avec le conseil général de l'Ain, et le second est paraphé le . Ces avenants sont approuvés par deux décrets le suivant[8],[9].

La Compagnie des Dombes et des chemins de fer du Sud-Est (DSE), qui exploite une ligne de Sathonay à Bourg-en-Bresse, négocie, moyennant finances, de faire partir ses trains de la gare de la Croix-Rousse. Cependant, la Compagnie des chemins de fer du Rhône négocie son rachat par la Compagnie des Dombes et des chemins de fer du Sud-Est. Ce rachat est acté par un traité signé entre les deux compagnies. Bien que le traité prévoit une substitution immédiate concernant l'exploitation, il impose un délai de quinze ans pour le rachat de l'infrastructure. Cette substitution est entérinée par trois décrets le . Le premier porte sur la substitution pour la section existante entre la Croix-Rousse et Sathonay[10], et les deux autres sur la section à construire entre Sathonay et Trévoux[11],[12].

La Compagnie des Dombes et des chemins de fer du Sud-Est est rachetée par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) selon les termes d'une convention signée le entre les deux compagnies. Cette convention est approuvée par une loi le [13]. Toutefois, la clause de rachat de l'infrastructure de la ligne demeure.

La compagnie du PLM rachète la ligne le , mais sans les locomotives, ni les voitures à impériales. La section de ligne entre Sathonay et Trévoux est reclassée dans le réseau d'intérêt général par une loi le [14].

En 1900, la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée ouvre un raccordement de Sathonay à Lyon-Saint-Clair, sur la ligne de Lyon à Genève, ce qui connecte la ligne au réseau PLM.

 
Horaires du service d'été 1905

La ligne connaît un certain succès : de Lyon-Croix-Rousse à Trévoux, il y avait jusqu'à 8 allers-retours par jour, plus quelques services limités à Neuville, et de nombreuses navettes entre la Croix-Rousse et Sathonay. Sauf exception, les trains étaient des omnibus comportant les trois classes, et le trajet de bout en bout durait en moyenne une heure.

Dès , la municipalité de Massieux établit avec la compagnie du PLM un projet de « transformation de la halte de Massieux en station ouverte à la Grande Vitesse pour colis du poids maximum de 100 K. et enregistrement de bagages ». Le projet est évalué par la Compagnie à 25 700 francs. La municipalité, arguant de ses 276 habitants, propose de prendre en charge 11 677 fr ; il est proposé que le reste des dépenses soit pris en charge par une « taxe sur les enregistrements, expéditions et billets ». La compagnie garderait à sa charge les frais de signalisation[15]. La demande est réitérée le .

Mais à partir de 1932 la ligne est concurrencée par une ligne de tramway moderne qui relie le centre de Lyon à Neuville-sur-Saône en suivant la Saône, et qui a les faveurs du public.

Le , le conseil municipal de Massieux délibère sur la suppression du service voyageurs sur la ligne. « Considérant que la suppression du service de voyageurs causerait un tort considérable [...] », de nombreux ouvriers effectuant quotidiennement le trajet vers Lyon, et le trafic générant des taxes de nature à rembourser l'emprunt pris pour l'amélioration du service, le conseil demande le maintien du service Voyageurs[15].

Toujours à Massieux, le , la municipalité apprend la décision du Conseil Général de l'Ain sur la suppression du service Voyageurs sur la ligne. Seront entachées les relations avec le chef-lieu de département (Bourg-en-Bresse) et de canton (Trévoux), il s'ensuit une délibération demandant à « Monsieur le Ministre des Travaux Publics le maintien du service Voyageurs [...] pour donner satisfaction aux habitants d'une localité bien pauvre composée que de travailleurs désirant gagner le pain pour leur famille »[15].

Le service voyageurs cesse le entre Sathonay et Trévoux. Il est maintenu entre Lyon-Croix-Rousse et Sathonay, notamment du fait des liaisons vers Bourg-en-Bresse. Cette desserte cesse à son tour en 1953 avec le report des trains depuis Sathonay sur la gare de Lyon-Brotteaux. La section de Croix-Rousse à Sathonay est définitivement fermée le . Seule reste alors ouverte la section de Sathonay à Neuville-les-Creuses, où un embranchement est établi vers la zone industrielle Lyon-nord. Sur cette section circulent quelques rames à destination ou en provenance du triage de Sibelin (Lyon-sud). Cette desserte cessera définitivement en 2011.

Le projet de prolonger la ligne jusqu'à Villefranche-sur-Saône n'a jamais abouti.

La Galoche modifier

Les habitués de la ligne la surnommaient affectueusement « la Galoche ». Diverses interprétations de cette appellation sont données : le bruit saccadé des roues sur les rails courts, comparable au bruit de sabots en bois sur les pavés ; le fait que les ouvriers italiens qui avaient contribué à la construction étaient chaussés de galoches, etc[16].

En 2023, un café associatif installé à Sathonay Camp reprendre ce nom de « la Galoche »[17].

Description modifier

Tracé modifier

 
La gare des marchandises, (vers 1900), de la ligne Lyon/Trévoux, place des tapis, à Lyon.
 
Carte détaillée de la ligne.

La gare de Lyon-Croix-Rousse, tête de ligne, était initialement au sud du boulevard de la Croix-Rousse, en correspondance directe avec le funiculaire de la Rue Terme, ouvert en 1862, ce qui en permettait l'accès depuis la Presqu'île. Les voies traversaient le boulevard pour rejoindre la gare des marchandises. En 1914, afin d'éviter des embouteillages répétés dus au passage à niveau du boulevard et afin d'allonger les quais, la gare voyageurs fut reportée au nord de la place des Tapis à l'emplacement de la gare marchandises qui, elle, fut déplacée plus au nord au-delà de la rue Hénon.

Le tracé remonte vers le nord en contournant par l'ouest le noyau villageois et l'hôpital de la Croix-Rousse, avant de traverser Caluire-et-Cuire.
À Sathonay s'effectue la jonction avec la ligne Lyon - Bourg-en-Bresse, et, depuis 1981, avec la ligne à grande vitesse Paris - Lyon.

 
La gare terminus de Trévoux, commune à la ligne de la Croix-Rousse et à la ligne des tramways de l'Ain (au second plan).

À la sortie nord de la gare, la ligne de Trévoux bifurque vers l'ouest pour rejoindre le val de Saône en direction de Fontaines-sur-Saône. Suivant la direction du nord, elle domine la vallée de la Saône, empruntant les pentes de la côtière de la Dombes jusqu'à Neuville-sur-Saône.

À Genay, la ligne quitte le département du Rhône pour celui de l'Ain, et, par une large boucle, rejoint Trévoux, où la ligne était en correspondance avec un chemin de fer secondaire à voie métrique des tramways de l'Ain vers Jassans-Riottier, qui ferma en 1936.

Ouvrages d'art modifier

Entre Sathonay et Rochetaillée, la ligne franchit cinq viaducs importants : les trois premiers en maçonnerie (ponts en pierre à arches multiples), les deux autres en treillis métallique, avec respectivement trois et deux travées, sur piles intermédiaires en maçonnerie, et avant-ponts en maçonnerie. Aucun autre ouvrage important ne se trouve ailleurs sur la ligne.

État actuel de la ligne modifier

  • La gare de Lyon-Croix-Rousse, bien que toujours considérée comme origine kilométrique de la ligne, n'existe plus depuis plusieurs décennies.
  • La section de ligne de la Croix-Rousse à Sathonay a été entièrement déposée. Du boulevard de la Croix-Rousse à la rue Hénon, le tracé de l'ancienne ligne a été transformé en boulevard urbain (le boulevard des Canuts). La ligne C du métro de Lyon a repris l'ancienne ligne de funiculaire de Croix-Paquet, suit le boulevard des Canuts en souterrain, et reprend au-delà de la station Hénon la plateforme de l'ancienne ligne jusqu'à son terminus de Cuire, à l'emplacement de l'ancienne gare du même nom.
  • De Cuire à Sathonay la ligne est déposée mais la plateforme existe toujours et a été aménagée en voie verte pour piétons et cyclistes : la voie de la Dombes.
  • En arrivant à Sathonay le raccordement de ligne à celle de Bourg existe encore mais les voies sont utilisés pour le garage d'appareils de chantiers destinés à la LGV Sud-Est.
  • La gare de Sathonay-Rillieux est point d'arrêt des TER Lyon - Bourg, et point de passage sans arrêt des TGV Sud-Est se dirigeant vers ou provenant de Lyon-Part-Dieu.
  • La section Sathonay - Neuville-les-Creuses, seule restée en service jusqu'en 2011, est restée en l'état, mais n'est pas entretenue.
  • Le tronçon nord à partir de Neuville-les-Creuses est partiellement déposé et laissé à l'abandon. Cependant l'emprise de la ligne a été respectée, notamment par le franchissement de l'autoroute A 46.

Gares modifier

Mise à part la gare de Sathonay-Rillieux, en service, toutes les gares de la ligne ont été fermées. Les haltes des Combes et de Bellegarde ont complètement disparu, les autres bâtiments de gare ont été vendus.

Perspectives modifier

Maintes fois évoquée, la reprise du service voyageurs a toujours fait l'objet de discussions et de controverses.

En 2007, une étude conduite par la région Rhône-Alpes a comparé 3 scénarios : trolleybus, train classique, tram-train.

L'intérêt de la réouverture de la ligne en mode train présentait de nombreux avantages :

  • une liaison directe et rapide Trévoux - Neuville - Sathonay, et au-delà vers Lyon-Part-Dieu
  • aucune acquisition foncière à réaliser (la ligne est toujours propriété de la collectivité)
  • un bassin de vie important : Neuville-Genay (37 000 habitants), Trévoux (25 000).
  • 8 gares : Trévoux, Reyrieux, Parcieux-sud, Genay-sud, Neuville-centre, Neuville-Bellegarde, Fontaines-sur-Saône, Sathonay.
  • temps de parcours réduit : 35 minutes de bout en bout (23 min entre Trévoux et Sathonay, 5 min d’attente à Sathonay, 7 min entre Sathonay et la Part-Dieu).

Les obstacles étaient :

  • l'état de vétusté de la voie et des installations dont la remise à niveau nécessiterait des investissements importants,
 
L'un des nombreux passages à niveau de la ligne (à la hauteur de Rochetaillée)
  • la voie unique, limitant les fréquences de desserte,
  • de nombreux passages à niveau, difficilement évitables, notamment à Neuville,
  • l'impossibilité d'ajouter des circulations entre Sathonay et la Part-Dieu, qui contraindrait à des changements à Sathonay.

L'absence de la ligne Lyon - Trévoux dans la liste du deuxième appel à projets pour les transports en commun en site propre (TCSP) publiée le par la ministre de l'Écologie et le secrétaire d'État aux Transports a provoqué une vive protestation de M. Raymond, maire de Trévoux et président de la communauté de communes Saône Vallée, qualifiant cette décision de « choix inéquitable (...) et contraire au Grenelle de l'environnement ».

Une nouvelle concertation a été lancée par le conseil régional du au , en vue de la création d'une ligne de bus à haut niveau de service qui reprendrait le tracé de la voie ferrée de Trévoux à Sathonay et poursuivrait en milieu urbain jusqu'à la Part-Dieu. Malgré les fortes réticences des intéressés, qui mettent en avant la moindre attractivité du bus sur le train et doutent de la fiabilité du service en milieu urbain[18], cette solution a été adoptée par le conseil régional le 17 avril 2020. Les études sont en cours en vue d'une ouverture partielle en 2025[19].

Le 15 décembre 2022, la région Auvergne-Rhône-Alpes rachète la plateforme de l'ancienne ligne à la SNCF, annulant toute possibilité d'y revoir circuler des trains[20].

Notes et références modifier

  1. Décret du 9 décembre 1992 ; Journal officiel de la république française du 11 décembre 1992, p. 16900 [lire en ligne].
  2. « N° 8721 - Décret impérial relatif à la concession d'un chemin de fer de la Croix-Rousse au camp de Sathonay : 12 juin 1861 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 17, no 905,‎ , p. 205 - 223.
  3. « N° 11563 - Décret impérial portant autorisation de la société anonyme formée à Paris sous la dénomination de Compagnie du Chemin de fer de Lyon (la Croix-Rousse) au camp de Sathonay : 5 août 1861 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 18 « Partie supplémentaire », no 756,‎ , p. 377 - 396.
  4. « N° 12737 - Décret impérial qui place sous séquestre le Chemin de fer de la Croix-Rousse au camp de Sathonay : 26 octobre 1864 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 24, no 1249,‎ , p. 445 - 446.
  5. « N° 1579 - Décret qui autorise la substitution de la Société anonyme des chemins de fer du Rhône aux obligations de l'ancienne Compagnie du Chemin de fer de la Croix-Rousse à Sathonay : 12 juillet 1872 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 5, no 115,‎ , p. 684 - 685 (lire en ligne).
  6. « N° 3575 - Décret qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer d'intérêt local de Sathonay à la limite du département de l'Ain, vers Trévoux : 1er août 1874 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 9, no 234,‎ , p. 677 - 696 (lire en ligne).
  7. « N° 3576 - Décret qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer d'intérêt local de la limite du département du Rhône à Trévoux : 1er août 1874 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 9, no 234,‎ , p. 697 - 715 (lire en ligne).
  8. « N° 8995 - Décret qui approuve une convention passée entre le préfet du département de l'Ain et la Compagnie des chemins de fer du Rhône et relative à la concession et à l'exécution du chemin de fer de Sathonay à Trévoux : 22 décembre 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 20, no 505,‎ , p. 186 - 207 (lire en ligne).
  9. « N° 8996 - Décret qui approuve une convention passée entre le préfet du département du Rhône et la Compagnie des chemins de fer du Rhône, et relative à la concession et à l'exécution du chemin de fer de Sathonay à Trévoux : 22 décembre 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 20, no 505,‎ , p. 207 - 229 (lire en ligne).
  10. « N° 8999 - Décret qui autorise la substitution de la Compagnie des Dombes et des chemins de fer du Sud-Est aux droits et obligations de la Compagnie des chemins de fer du Rhône comme concessionnaire du chemin de fer d'intérêt local de la Croix-Rousse à Sathonay : 22 décembre 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 20, no 505,‎ , p. 236 - 240 (lire en ligne).
  11. « N° 8997 - Décret qui autorise la substitution de la Compagnie des Dombes et des chemins de fer du Sud-Est à la Compagnie des chemins de fer du Rhône comme concessionnaire du chemin de fer d'intérêt local de Sathonay à la limite du département de l'Ain, vers Trévoux : 22 décembre 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 20, no 505,‎ , p. 229 - 232 (lire en ligne).
  12. « N° 8998 - Décret qui autorise la substitution de la Compagnie des Dombes et des chemins de fer du Sud-Est à la Compagnie des chemins de fer du Rhône comme concessionnaire du chemin de fer d'intérêt local de la limite du département du Rhône à Trévoux : 22 décembre 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 20, no 505,‎ , p. 233 - 236 (lire en ligne).
  13. « N° 14213 - Loi qui approuve les conventions passées, les 26 mai et 9 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 325 - 333 (lire en ligne).
  14. « N° 34418 - Loi ayant pour objet d'incorporer dans le réseau des chemins de fer d'intérêt général le chemin de fer d'intérêt local de Sathonay à Trévoux : 25 mars 1898 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 57, no 1962,‎ , p. 143 - 333 (lire en ligne).
  15. a b et c Délibérations du conseil municipal, archives municipales de Massieux, 1919 à 1945
  16. Il était une fois la Galoche, page 13
  17. « La Galoche | Je galoche, tu galoches, La Galoche » (consulté le )
  18. « Compte rendu de la Réunion Publique de Trévoux du 15 octobre 2019 », Collectif des Transports du Val de Saône Sud
  19. Le BHNS entre Trévoux et Lyon de A à Z, civocracy.org
  20. Christine Cabiron, « Auvergne-Rhône-Alpes rachète la ligne entre Lyon-Trévoux », Mobilités magazine,‎ (lire en ligne)

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • José Banaudo, Sur les rails du Lyonnais, vol.1, les Éditions du Cabri, 2001, (ISBN 2-908816-97-0) (ISBN 2-84494-098-6), pages 44 à 46.
  • Mosaïque, revue du CER SNCF Lyon, numéro 106, (ISSN 0991-9260), pages 8-9
  • Il était une fois la Galoche, éd. Patrimoine et tradition, 69270 Fontaines-sur-Saône, 2010 (sans ISBN).

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