Ligne St-Gingolph–Bouveret–Monthey–St-Maurice

Ligne du Tonkin
Saint-Gingolph – Saint-Maurice

Ligne de St-Gingolph à St-Maurice

NPZ Domino assurant un RER Valais sur la ligne sous les sommets des Alpes vaudoises.

Pays

Suisse

Gares desservies

Saint-Gingolph, Le Bouveret, Monthey, Saint-Maurice

Historique

Mise en service

1859 – 1886

Électrification

1946 – 1954

Caractéristiques techniques

Longueur

28 km

Écartement

standard (1,435 m)

Électrification

15 kV – 16,7 Hz

Pente maximale

15 ‰

Nombre de voies

Voie unique

Trafic

Propriétaire

CFF

Exploitant(s)

RegionAlps, CFF Cargo

Trafic

Regio, Marchandises

Schéma de la ligne

Légende

Ligne de Longeray-Léaz au Bouveret

Vers Evian et Annemasse

27,45

228,92

St-Gingolph (F) viaduc sur la Morge (34 m)

alt. 394.0 m

26,99

229,50

frontière Suisse - France

26,80

Saint-Gingolph

alt. 392.0 m

H21

22,91

Bouveret bateaux CGN

alt. 374.0 m

19,53

Les Évouettes

alt. 377.7 m

H144

16,25

Vouvry

alt. 381.1 m

H11

13,39

Vionnaz

alt. 382.8 m

10,09

raccordement industriel

9,09

raccordement industriel

ligne TPC-aomc vers Aigle

7,90

Collombey

alt. 391.0 m

7,21

raccordement industriel

Monthey-Ville (TPC-aomc)

6,05

Monthey

alt. 406.0 m

H21

3,53

raccordement industriel

3,20

Massongex

alt. 398.8 m

Ligne de Lausanne à Domodossolla (frontière) vers Lausanne

1,47

50,07

Les Paluds (bif)

alt. 411.0 m

tunnel de St-Maurice (490 m)

00,00

51,57

Saint-Maurice

alt. 421.4 m

Ligne de Lausanne à Domodossolla (frontière) vers Brigue

La ligne St-Gingolph–Bouveret–Monthey–St-Maurice est la partie suisse de la ligne du Tonkin qui permet de relier Genève au Valais via la rive sud du lac Léman. Contrairement au parcours français, le trafic n'a jamais été interrompu, tant voyageurs que marchandises.

Historique modifier

Le 14 juillet 1859, mise en service de la ligne Le Bouveret - Saint-Maurice, sans inauguration. Trois aller-retour quotidiens ont lieu^[1]. La ligne est propriété, et exploitée, par la Compagnie de la Ligne d'Italie (LI)^[2]. Elle était prévue pour relier Aoste au Bouveret avec un tracé parallèle à la ligne du Simplon entre Saint-Maurice et Martigny. À la suite de changements politiques, elle est finalement reléguée en ligne secondaire et est construite comme une antenne de la ligne du Simplon^[3].

Il faudra attendre le 1^er juin 1886, soit plus de 25 ans, pour voir le premier train du PLM relier Évian-les-Bains au Bouveret.

Après la seconde Guerre mondiale, l'électrification de la ligne en 15000 V 16.7 Hz est mise en service en deux étapes^[4] :

18 juin 1946 entre la bifurcation des Paluds (ligne du Simplon) et Collombey-Muraz ;
1^er octobre 1954 jusqu'à St-Gingolph.

Perspectives futures modifier

Le 20 février 2020 (3 mois après l'ouverture du CEVA), un comité de pilotage, composé des représentants suisses et français, se réunit pour redonner vie aux 17 kilomètres de voie manquants de la ligne du Tonkin afin de prolonger le Léman Express. Il prévoit des études jusqu'en 2022, le début des travaux vers 2024 et l'ouverture de la ligne en 2027^[5].