Ligne des Sorinières à Rocheservière

ligne de chemin de fer française

Ligne des
Sorinières à Rocheservière
Image illustrative de l’article Ligne des Sorinières à Rocheservière
Un train en gare de Montbert.
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Les Sorinières, Rocheservière
Historique
Mise en service 1903
Fermeture 1935
Concessionnaires CFVE (1893 – 1935)
Déclassée (à partir de 1935)
Caractéristiques techniques
Longueur 40,220 km
Écartement métrique (1,000 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Voie unique

La ligne des Sorinières à Rocheservière est une ligne de chemin de fer à voie métrique disparue, située dans les départements de la Loire-Atlantique et de la Vendée.

Créée en 1903, elle fait partie du réseau exploité par la Compagnie française de chemins de fer à voie étroite (CFVE) qui gère aussi la ligne de Nantes à Legé[1] jusqu'à sa fermeture définitive en 1935.

Historique modifier

La ligne des Sorinières à Rocheservière est construite en deux étapes :

Plusieurs projets ont pour intention de relier le réseau du CFVE avec celui du département de Maine-et-Loire et vont avorter, notamment du fait de l'opposition de communes. La CFVE a également le projet de relier les deux lignes de son réseau. Pour cela elle envisage de créer une jonction entre les terminus de Rochesevière et Legé. La guerre de 1914-1918 ne permet pas la réalisation de cette liaison[3].

La ligne est définitivement fermée le .

Caractéristiques modifier

Tracé modifier

Le tracé tortueux de la ligne répond au besoin de desservir un maximum de communes. Ce choix se révéla être un véritable handicap face à la concurrence de la route. Ainsi pour rejoindre Aigrefeuille à partir de Nantes, le détour ferroviaire par Montbert mesure 27 km. Par la route nationale 137, cette distance n'est que de 22 km. De même, le parcours de Vieillevigne à Nantes représente 40 km par la voie ferrée et 32,5 km par la route.

L'origine de la ligne est une bifurcation de la ligne Nantes - Legé située à la sortie de la gare des Sorinières. Ensuite elle contourne la périphérie ouest du bourg et dessert la station du « Gros Cailloux ». Obliquant brusquement vers le sud, elle atteint la gare du Bignon à l'ouest de ce bourg. À la sortie de la station, la voie continue de nouveau à travers champs en direction de l'arrêt « Les Chaises », puis longe le chemin, jusqu'au pont métallique de 6 m de long, permettant le franchissement de l'Ognon. Elle poursuit ensuite jusqu'à la gare commune desservant Montbert et Geneston. Elle longe la limite nord du bourg de Montbert, traverse à nouveau l'Ognon sur un pont métallique de 8 m et prend brusquement la direction est, vers Aigrefeuille-sur-Maine en desservant au passage l'arrêt « Le Claveleau ». Parvenue au sud de l'agglomération d'Aigrefeuille, la ligne entre dans la gare desservant ce bourg. Elle reprend alors la direction sud, sud-est, le long de la Maine jusqu'à la gare de Remouillé, et se dirige de nouveau vers le sud-ouest, desservant l'arrêt du « Marché-Neuf-La-Chalénie », puis à travers champs atteint la gare de La Planche. À la sortie de cette gare, la ligne traverse une troisième fois l'Ognon sur un pont métallique de 8 m et poursuit sa course vers le sud avant d'entrer en gare de Vieillevigne. À la sortie de cette station la voie continue son parcours à travers champs, dessert l'arrêt de « La Barrillère », puis traverse l'Issoire sur un pont voûté de 4 m. Désormais arrivée sur le territoire du département de la Vendée, la ligne atteint la station terminus de Rocheservière.

Gares modifier

Les principales sont :

Ouvrages d'art modifier

Exploitation modifier

Trafic modifier

Matériel roulant modifier

Deux types de locomotive sont utilisés :

  • Locomotives 030T livrées par la SACM
  • Locomotives 030T livrées par Corpet-Louvet, N° 52 à 54 livrées en 1902 et 1903 N° de construction 933, 934 et 936.

Notes et références modifier

  1. a et b FACS, site internet, page : Les Chemins de Fer Secondaires de France - 44 : Département de la Loire-Inférieur (Loire-Atlantique), lire (consulté le 21/08/2009)
  2. Aujourd'hui nommé Loire-Atlantique.
  3. Raclin, Une mémoire sur les rails: le Petit-Anjou au quotidien, Cheminements, 1998, p. 27-2!, lire (consulté le 21/08/2009).
  4. Deux cartes postales de la gare avec train de marchandise et train de voyageur CFPA, « Sorinières (Les) », sur cfpa.asso.fr (consulté le ) : « Gare : Sorinières (Les), Carte: 40 Compagnie : Chemins de fer à voie étroite, Département: Loire inférieure ».
  5. Correspondant local, « Le petit train, un destin éphémère mais inoubliable », Ouest-France,‎ , Le Bignon (« Le 22 novembre 1903, la première ligne de chemin de fer est inaugurée : elle relie Vieillevigne, La Planche, Remouillé, Montbert, Le Bignon, Les Sorinières, Pont Pousseau, Nantes. Cinq ans plus tard, une extension est mise en service à partir de Rocheservière. Le train est salué avec ... », lire en ligne)

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Michel Raclin, Michel Harouy, Une mémoire sur les rails: le Petit-Anjou au quotidien, Cheminements, 1998, p. 27-28 (ISBN 2909757773)

Article connexe modifier