Ligne 87 (Infrabel)

Ligne 87
Ligne de Tournai à Bassily
via Renaix
Image illustrative de l’article Ligne 87 (Infrabel)
Carte de la ligne
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Villes desservies Bassilly, Ollignies, Lessines, Ellezelles, Renaix, Tournai
Historique
Mise en service 1883
Fermeture 1950 – 1975
Concessionnaire Infrabel
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 87
Longueur 60 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Voie unique
Trafic
Propriétaire Infrabel
Exploitant(s) SNCB

La Ligne 87 est une ligne de chemin de fer en Belgique, en grande partie fermée. Elle reliait Bassilly à Tournai via Renaix.

Histoire modifier

Mise en service (-) modifier

Cette ligne ouvre par étapes :

  • de Bassily à Lessines le
  • de Lessines à Flobecq le
  • de Flobecq à Ellezelles le
  • d’Ellezelles à Renaix le
  • d'Amougies à Pecq le
  • de Pecq à Tournai le

Entre Renaix et Amougies, la ligne date du et a été inaugurée par une autre compagnie en même temps que le reste de la ligne 83.

La ligne est ouverte sur toute sa longueur le . Elle est toujours restée à voie unique et n'a pas été électrifiée.

La concurrence routière (-) modifier

Au début de l'année , une ligne d'autobus privée est mise en service par un autocariste, Achille Roman, en suivant la ligne ferroviaire entre Tournai et Renaix la loi n'imposant à cette époque qu'une autorisation royale malgré la concurrence avec la ligne ferroviaire[4],[5].

Un second service d'autobus est également mis en service à la même période entre Renaix et Lessines en suivant la chaussée entre ces deux villes (N57) par Ellezelles, Flobecq et Ogy (tableau 347-242 en 1938)[3].

Au début de la guerre, la ligne d'autobus Tournai - Renaix est supprimée. Le permis de l'autocariste étant arrivé à son terme en , la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) en réclame après la guerre en la concession, étant prioritaire vu que la ligne longue une ligne ferroviaire[6]. L'autocariste historique Achille Roman est cependant chargée d'exploiter la ligne et devient donc fermier de la SNCB[7]. L'ancienne ligne privée devient alors un service complémentaire d'autobus de la SNCB (les « bus verts ») mais est limitée au parcours Tournai - Escanaffles[9],[5],[8].

La ligne d'autobus Renaix - Lessines est également devenu un service complémentaire à la ligne ferroviaire (tableau 224 en )[8].

Par ailleurs, deux autres lignes suivent la ligne ferroviaire à cette époque :

Suppression (-) modifier

En , le service fret et voyageur sur la section Kain - Amougies est supprimé, le service d'autobus complémentaire Tournai - Escanaffles devient un service de substitution, dévié par la gare d'Orroir où il assure la correspondance avec la ligne 83 dont la section Amougies - Renaix est commune avec la ligne 87 (Orroir étant située juste avant Amougies sur la ligne 83)[12]. Cette dernière section est fermée au trafic voyageur le en même temps que la ligne 83 (également remplacée par un service d'autobus).

Le , la section Ellezelles - Bassilly est fermée au trafic voyageur. La dernière section entre Renaix et Ellezelles est fermée le . Le service sur la section Renaix - Bassilly est assuré par un service d'autobus de substitution sous l'indice 87 en remplacement de l'ancien service complémentaire avec des services prolongés à Enghien (le service Tournai - Escanaffles l'étant sous l'indice 87a)[15],[14].

En , ces lignes sont transférées à la SNCV puis en au TEC Hainaut qui les exploite toujours sous l'indice 97 entre Tournai et Renaix (ex. 87a) et 87 entre Renaix et Enghien (ex. 87b)[16],[17],[18].

La ligne 231 (-) modifier

Entre [réf. nécessaire] et le démantèlement des voies en , la partie de la ligne entre Tournai et Kain porte le numéro 231[19]. Des trains de marchandises entre Tournai et Kain circulent jusqu’en .

Vestiges et section Lessines - Ollignies modifier

 
Gare d’Ollignies, 2019

Après le démantèlement des voies, il ne reste aujourd'hui que la section entre Lessines et Ollignies où se trouve l’usine de béton Dupuis qui fabrique des traverses pour les chemins de fer nationaux.

Liaisons avec autres lignes modifier

Dans les endroits suivants, il y avait des connexions avec des autres lignes de chemin de fer:

Bassilly
Ligne 94 entre Hal et Blandain
Lessines
Ligne 90 entre Denderleeuw et Saint-Ghislain
Rigoudrie
Ligne 82 entre Alost et Renaix
Ellezelles
Ligne 82 entre Alost et Renaix
Renaix
Ligne 82 entre Alost et Renaix
Ligne 83 entre Courtrai et Renaix
Ligne 86 entre De Pinte et Basècles-Carrières
Amougies
Ligne 83 entre Courtrai et Renaix
Tournai
Ligne 78 entre Saint-Ghislain et Tournai
Ligne 88A entre Tournai et Rumes
Ligne 94 entre Hal et Blandain

Notes et sources modifier

Bibliographie modifier

Monographies modifier

  • Freddy Lemaire et Jean Simonet, Le rail en tournaisis 1835-1985, Tournai, Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, , 205 p.

Traductions modifier

Références modifier

  1. (nl) « De wet van 24 september 1924 (« La loi du 24 septembre 1924 ») », sur zone01.be
  2. Indicateur officiel des autobus & bâteaux de Belgique du au (lire en ligne sur zone01.be)
  3. a et b (fr + nl) Indicateur officiel des autobus valable jusqu'au (lire en ligne)
  4. Ce en vertu de la loi du [1]. La ligne se voit attribuer le tableau 357 puis 344 en , elle suit la chaussée de Tournai à Audenarde en parallèle du chemin de fer entre Tournai et Escanaffles par Kain, la gare de PecqHérinnes), Hérinnes et Escanaffles, elle ne dessert pas la gare de Celles-Escanaffles excentrée de la chaussée mais dessert celle d'Orroir sur la ligne 83 avant de rejoindre la gare d'Amougies et de continuer par la chaussée jusqu'à Renaix[2],[3].
  5. a b et c (nl) « Roman », sur zone01.be
  6. En vertu de la loi de .
  7. Cette pratique de maintenir l'autocariste comme exploitant sur les anciennes lignes privées était la norme.
  8. a b c d et e Indicateur officiel : n°2 de , Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), (lire en ligne sur zone01.be)
  9. La ligne se voit attribuer le tableau 290[8].
  10. (fr + nl) Indicateur officiel : n°2 de 1951, Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), du au (lire en ligne sur zone01.be)
  11. Indicateur officiel : été 1958, Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), du au (lire en ligne sur le Grenier Ferroviaire)
  12. La ligne se voit attribuer le tableau 1502 (les lignes de substitution de la SNCB sont numérotées à partir de en 1500), venant de Tournai, la ligne dessert une boucle Escanaffles - gare d'Orroir - Escanaffles - gare de Celles-Escanaffles, avec comme terminus cette dernière gare sur la ligne 87(et parcours inverse au retour)[10]. Elle se voit attribuer dans les années suivantes l'indice 87a, la ligne ferroviaire Renaix - Enghien gardant l'indice 87, mais elle ne dessert plus la ville de Celles qu'à certaines heure et a un trajet sans boucle par Escanaffles et Orroir avec comme nouveau terminus la gare d'Amougies[11].
  13. (fr + nl) Indicateur officiel : n°2 de 1976, Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), du au (lire en ligne sur le Grenier Ferroviaire)
  14. a et b (fr + nl) Indicateur officiel, Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), du au (lire en ligne sur zone01.be)
  15. Cette ligne va se voir attribuer dans les années suivantes l'indice 87b[13]. La ligne 87a Tournai - Escanaffles est par ailleurs prolongée vers Renaix[14].
  16. (nl) « Het einde van de groene bussen (« La fin des bus verts ») », sur zone01.be
  17. « 97 Tournai - Renaix », sur le site du TEC Hainaut (version du sur Internet Archive)
  18. « 87 Renaix - Enghien », sur le site du TEC Hainaut (version du sur Internet Archive)
  19. Le numéro 231 est maintenant utilisé pour la ligne de fret de l'embranchement de Termien sur la ligne 21C vers la zone industrielle de Genk-Zuid.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier