Lieutenant de vaisseau Lavallée

navire de guerre

Lieutenant de vaisseau Lavallée
illustration de Lieutenant de vaisseau Lavallée
L'aviso Lieutenant de vaisseau Lavallée.

Type Aviso
Classe d'Estienne d'Orves
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Lancement
Statut Retiré du service actif
Équipage
Équipage 7 officiers, 58 officiers mariniers, 24 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 80,50 mètres
Maître-bau 10,30 mètres
Tirant d'eau 5,60 mètres
Tirant d'air 26 mètres
Déplacement 1 100 tonnes
Propulsion 2 diesels SEMT Pielstick
Puissance 13 200 cv
Vitesse 24 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement
  • 2 missiles Exocet MM38 (retiré)
  • 1 tourelle de 100 mm AA Mle 68
  • 2 canons de 20 mm AA F2
  • 1 lance-roquettes ASM de 375 Mle 72 (retiré)
  • 4 mitrailleuses de 12,7 mm
  • 4 tubes lance-torpilles de 550 mm L 5 mod 4
Électronique
  • 1 radar de veille surface-air basse altitude DRBV-51 A
  • 1 radar de navigation, DRBN-34 ou DRBV-38 (Racal Decca) ou 1007 (Kelvin Hugues)
  • 1 radar de conduite de tir DRBC 32 E
  • 1 détecteur de radar ARBR-16
  • 1 sonar de coque DUBA-25
  • 2 lance-leurres Dagaie (retiré)
  • 1 bruiteur remorqué SLQ-25 Nixie (retiré)
  • 1 système de transmission par satellite Inmarsat
  • 1 système de transmission par satellite VSAT (very small aperture terminal)
Rayon d'action 4 500 nautiques à 15 nœuds
Carrière
Indicatif F790

Le Lieutenant de vaisseau Lavallée est un aviso de type A69 classe d'Estienne d'Orves de la Marine nationale française. Son numéro de coque est le F790. Sa ville marraine est Saint-Nazaire. Le navire est désarmé en 2018[1].

Son nom rend hommage au résistant fusillé en déportation en 1944.

Missions modifier

Les missions du bâtiment sont multiples : soutien de la Force océanique stratégique, contrôle et défense des approches maritimes (en particulier dans le domaine de la lutte anti-sous-marine par petit fond), présence maritime française dans le monde, lutte contre la piraterie et les trafics illicites, missions de service public (sauvetage de vies humaines, surveillance de la ZEE française, contrôle de la navigation commerciale). Il est régulièrement intégré dans les forces militaires de l’OTAN pour des missions ponctuelles.

Actualités modifier

  • Le , l'aviso intercepte deux chalutiers espagnols pêchant illégalement dans la zone économique exclusive. Après une série de coups de semonce de 20 mm, il tire un projectile inerte de calibre 100 mm[2] au but pour les arraisonner. Huit pêcheurs sont blessés dont deux grièvement[3].
  • En 2011, le LV Lavallée a participé à l'Opération Harmattan. Durant ce déploiement, il aura tiré de nombreux obus contre terre et participé à la destruction de nombreux véhicules militaires. La journée du 11 septembre aura été marquée par des tirs de contre batterie venant de la terre. Ces tirs encadrants sont tombés à proximité du bâtiment, à une distance comprise entre 50 et 200 m. À ce titre, le bâtiment reçoit la croix de valeur militaire[4].
  • Au , le navire se trouvait en opération de surveillance maritime aux approches de Brest[5] en compagnie du navire de services Malabar et du chasseur de mines Céphée.
  • À partir de la fin 2014, il participe à la Mission Corymbe, un dispositif naval visant à assurer la présence permanente d'un bâtiment dans le Golfe de Guinée et au large des côtes d'Afrique de l'Ouest[6],[7].
  • C'est sur le navire qu'a lieu le la reprise des échanges diplomatiques officiels entre l'ambassadeur de France à Dakar, Christophe Bigot, et le nouveau gouverneur[réf. souhaitée] gambien, à la suite de la chute de l'ex-dictateur Yahya Jammeh en qui avait entraîné la réouverture de l'antenne diplomatique française en novembre de la même année[6].
  • Après 38 années de service, le bâtiment est retiré du service actif le [8]. D'abord désarmé à Brest où il est préparé à son démantèlement, il est déplacé fin au cimetière des navires de Landévennec dans l'attente d'un transfert vers un lieu de déconstruction.

Fanion modifier

Le , son fanion est décoré de la croix de la valeur militaire avec une palme au titre de l'Opération Harmattan en Libye[9].

Notes et références modifier

  1. http://www.lemarin.fr/articles/detail/items/marine-nationale-huit-patrouilleurs-desarmes-dici-2020.html.
  2. J. I., « Les tirs ont été précédés de sommations et de coups de semonce », Le Monde,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  3. Jeannel, Roger, « L'incident de pèche franco-espagnol du. 7 mars 1984 dans le golfe de Gascogne », Annuaire Français de Droit International, Persée, vol. 32, no 1,‎ , p. 736–740 (DOI 10.3406/afdi.1986.2743, lire en ligne, consulté le ).
  4. Jean-Michel Roche, La Marine dans la guerre de Libye, Éditions LTP, 240 p.
  5. Cols bleus, le magazine de la Marine Nationale N°3023 du 23 novembre 2013, pages 4 et 5.
  6. a et b « A bord du « Lavallée », qui traque les pirates et défend les intérêts français dans le golfe de Guinée », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  7. SIRPA Marine, « Amers et azimut », Cols bleus, no 3065,‎ , p. 10 (ISSN 0010-1834, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  8. « La fin d'une belle carrière pour le Lavallée ».
  9. Attribution de Croix de la valeur militaire.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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