Licq-Athérey

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques
(Redirigé depuis Licq-Atherey)

Licq-Athérey
Licq-Athérey
Pont des lamiñak sur la rivière Saison.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Pierre Quihillalt
2020-2026
Code postal 64560
Code commune 64342
Démographie
Gentilé Ligiar
Population
municipale
197 hab. (2021 en diminution de 7,08 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 04′ 05″ nord, 0° 52′ 32″ ouest
Altitude Min. 242 m
Max. 1 097 m
Superficie 17,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Licq-Athérey
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Licq-Athérey
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Licq-Athérey
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Licq-Athérey

Licq-Athérey [lik ateʁɛj] est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Ligiar[1].

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune de Licq-Athérey se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 64 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 31 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture, et à 21 km de Mauléon-Licharre[5], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Etchebar (2,1 km), Etchebar (2,6 km), Lichans-Sunhar (2,9 km), Laguinge-Restoue (3,1 km), Alçay-Alçabéhéty-Sunharette (4,1 km), Lacarry-Arhan-Charritte-de-Haut (4,4 km), Tardets-Sorholus (5,6 km), Alos-Sibas-Abense (5,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Licq-Athérey fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9],[10]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[11]. Elle se divise en Arbaille, Basse-Soule et Haute-Soule, dont fait partie la commune.

Communes limitrophes de Licq-Athérey[12]
Etchebar Lichans-Sunhar Laguinge-Restoue
  Haux
Larrau Sainte-Engrâce

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Licq-Athérey.

La commune est drainée par le Saison, le gave de Sainte-Engrâce, le ruisseau d'Appaniche, le ruisseau de Susselgue, le ruisseau d'Ahunzola, le ruisseau de Chugaret, le ruisseau de Petitche, le ruisseau de Sombiague, le ruisseau Izemino, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[13],[Carte 1].

Le Saison, d'une longueur totale de 72,2 km, prend sa source dans la commune de Larrau et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Autevielle-Saint-Martin-Bideren, après avoir traversé 31 communes[14].

Le gave de Sainte-Engrâce, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de Sainte-Engrâce et s'écoule vers le sud-ouest avant de se réorienter vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Saison sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[15].

Climat modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[17].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[16]

  • Moyenne annuelle de température : 12,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,5 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 612 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 10,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[19] complétée par des études régionales[20] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1970 à 2013 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[21]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records LICQ-ATHEREY (64) - alt : 288 m 43° 02′ 54″ N, 0° 53′ 06″ O
Records établis sur la période du 01-01-1970 au 31-01-2013
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,2 4,1 5,6 8,7 11,8 13,9 13,9 11,2 8,8 5 3 7,5
Température moyenne (°C) 6,5 7,1 9,6 11,1 14,5 17,5 19,7 19,8 17,3 14,1 9,5 7,2 12,9
Température maximale moyenne (°C) 10,9 12 15 16,7 20,3 23,3 25,5 25,6 23,4 19,3 14,1 11,5 18,2
Record de froid (°C)
date du record
−12,5
09.01.1985
−10,5
08.02.12
−9,5
01.03.05
−2
04.04.1970
0,5
02.05.1974
2,5
12.06.1972
5
01.07.1972
4,5
24.08.1972
3,4
29.09.1981
−1,5
16.10.09
−6,2
24.11.1988
−8
25.12.01
−12,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
23,5
06.01.1999
27,5
26.02.1994
29,4
31.03.1980
31,5
30.04.05
35,5
30.05.1996
39
22.06.03
40
20.07.1989
40
04.08.03
36,2
15.09.1987
31,4
03.10.1985
25,6
01.11.1989
26
23.12.12
40
2003
Précipitations (mm) 140,5 117,6 123,4 154,4 141,4 104 79,3 94 106,4 137,5 161,9 146,7 1 507,1
Source : « Fiche 64342001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité modifier

Réseau Natura 2000 modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[23],[Carte 2] :

  • les « montagnes du pic des Escaliers », d'une superficie de 8 600 ha, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Cependant, les versants exposés au Sud Sud-Est et Est abritent une flore thermophile remarquable[24] ;
  • « le Saison (cours d'eau) », d'une superficie de 2 200 ha, un cours d'eau de très bonne qualité à salmonidés[25] ;
  • les « montagnes du Barétous », d'une superficie de 14 421 ha, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Elles se démarquent des autres massifs de la Haute Soule et du Barétous` notamment par sa flore caractéristique des tourbières comprenant de nombreuses espèces patrimoniales dont 16 espèces de sphaignes et 4 lycopodiacées[26] ;
  • les « montagnes de la Haute Soule », d'une superficie de 14 360 ha, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et se démarquent des autres massifs de la Haute Soule et du Barétous par la présence de l’étage subalpin et d’une influence montagnarde par conséquent plus tranchée[27] et une au titre de la « directive Oiseaux »[23],[Carte 3] :
  • la « Haute Soule : massif de la Pierre Saint-Martin », d'une superficie de 18 312 ha, un vaste ensemble montagneux de basse à haute altitude[28].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[29],[Carte 4] : les « hêtraies et landes de la confluence des gaves de Larrau et de Saint-Engrace » (5 156,66 ha), couvrant 7 communes du département[30] et la « montagne d'Ahargou et mont Begousse » (3 233,01 ha), couvrant 6 communes du département[31] et trois ZNIEFF de type 2[Note 8],[29],[Carte 5] :

  • le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du département[32] ;
  • la « Haute-Soule » (26 095,69 ha), couvrant 9 communes du département[33] ;
  • le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[34].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Licq-Athérey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[35],[36],[37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38],[39].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,7 %), prairies (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (4 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux modifier

11 quartiers composent la commune de Licq-Athérey[41] :

Licq
  • Kharrika ;
  • Zenbiaga (Sombiague sur les cartes IGN) ;
  • Süselge (Susselgue sur les cartes IGN) ;
  • Kastillafuerte.
Athérey
  • Anderexaltea ;
  • Andoze ;
  • Kharrika ;
  • Zübübürüa (Cububurie sur les cartes IGN) ;
  • Hüje (Huge sur les cartes IGN) ;
  • Iratxetaltea (Iratxeta sur les cartes IGN) ;
  • Iratzebil (Iratzebilea sur les cartes IGN).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Licq-Athérey est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Saison et le gave de Sainte-Engrâce. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2008, 2009, 2012 et 2021[44],[42].

Licq-Athérey est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[45]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[46],[47].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[48]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[49].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Licq-Athérey.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[50]. 12,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[51].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[52],[53].

Risque technologique modifier

La commune est en outre située en aval de barrages de classe A[Note 11]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[55].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Licq-Athérey est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[56].

Toponymie modifier

Attestations anciennes modifier

Le toponyme Licq apparaît sous la forme Lic (1386[57], notaires de Navarrenx[58]).

Le toponyme Athérey apparaît sous la forme Aterey (1479[57], contrats d'Ohix[59]) et Atherey (1793[60] et 1801[61], Bulletin des Lois).

Autres toponymes modifier

Aguerre est mentionné en 1520[57] (coutume de Soule[62]).

Graphie basque modifier

Son nom basque actuel est Ligi-Atherei[1].

Histoire modifier

C'est à Licq que se trouve le fameux pont des laminak dont une légende dit qu'il n'a jamais pu être terminé à temps.

La commune a été créée le [63] par la réunion des communes de Licq et d' Athérey.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2020 Jean-Marc Peillen    

Intercommunalité modifier

La commune fait partie de sept structures intercommunales[64] :

  • la communauté de communes de Soule-Xiberoa ;
  • le SIGOM ;
  • le SIVOM du canton de Tardets ;
  • le SIVU chargé du tourisme en Haute-Soule et Barétous ;
  • le syndicat d'assainissement du pays de Soule ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[66].

En 2021, la commune comptait 197 habitants[Note 12], en diminution de 7,08 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
333339381348481477709809848
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
834831821700701689647645620
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
644645670658601566554534457
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
423346296250237243231232243
2015 2020 2021 - - - - - -
212198197------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

La commune dispose d'une école élémentaire publique[68].

Économie modifier

L'activité est essentiellement tournée vers l'agriculture (élevage et pâturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. La pureté des eaux des gaves a permis le développement de la pisciculture[69].
La commune possède une centrale hydroélectrique qui alimente la Soule en général et Mauléon-Licharre en particulier.

Un conserveur artisanal Hoberena (« le meilleur » en basque), charcuterie, salaisons plats cuisinés, est installé entre l'hôtel des touristes et le fronton. Cette entreprise a récemment été reprise par un de ses employés, Bernard Petit.

Culture locale et patrimoine modifier

Patrimoine civil modifier

Patrimoine religieux modifier

L’église Saint-Julien-d'Antioche de Licq dont les origines remontent au milieu du Moyen Âge, a été fortement remaniée au XIXe siècle[70]. L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte se dresse à Athérey.

Événements sportifs modifier

La commune se situe sur le trajet de la 16e étape du Tour de France 2007 qui aura lieu le . Le parcours de 218 kilomètres reliera Orthez à Gourette - col d'Aubisque.

Sa base nautique permet d’accueillir des compétitions de canoës, kayaks, hydrospeed (luge d'eau), hot-dog (canoë gonflable), rafting (bateau insubmersible) sur les eaux tumultueuses du Saison.

De nombreux sentiers de randonnée balisés partent du village, 1 sentier de découverte "La Saligue" a été aménagé le long du Saison.

Équipements modifier

La commune dispose d'une école primaire.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Andrée Grandjean, avocate et résistante belge passe plusieurs années dans la commune avec son mari Max Cosyns[71]

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[18].
  5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
  7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  11. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[54].
  12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Licq-Athérey » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Licq-Athérey », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type I sur la commune de Licq-Athérey », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. « ZNIEFF de type II sur la commune de Licq-Athérey », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  6. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
  2. a b et c « Métadonnées de la commune de Licq-Athérey », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Licq-Athérey et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Licq-Athérey et Oloron-Sainte-Marie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Licq-Athérey et Mauléon-Licharre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Licq-Athérey », sur villorama.com (consulté le ).
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, , 637 p. (ISBN 2-213-59961-0), p. 23.
  8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, , 637 p. (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  9. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
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