Liang Desheng

femme de lettres chinoise
Liang Desheng
Biographie
Naissance
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Qiantang County (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nom dans la langue maternelle
梁德绳 ou 梁德繩Voir et modifier les données sur Wikidata
Prénom social
楚生Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de pinceau
古春老人Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Liang Dunshu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Xu Zongyan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Xu Yunlin (d)
Xu Yangu (d)
Xu Yunjiang (d)
Xu Yanreng (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Gu Chun Xuan Shi Chao: 2 Juan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Liang Desheng (en chinois : 梁德绳; Pinyin: Liáng Déshéng), née en 1771, morte en 1847, est une poétesse et une femme de lettres chinoise, de l'époque de la  dynastie Qing.

Biographie modifier

Elle est issue d'une famille de mandarins et est  l'épouse de Xu Zongyan, un intellectuel de  Hangzhou. À la suite de la mort de sa sœur, Liang Desheng adopte sa nièce Wang Duan, qui va devenir un éditeur. Elles étaient également en relation amicale avec une autre poétesse, Gu Taiqing[1],[2].

Liang Desheng a écrit les trois derniers volumes d'un tanci très connu : Zai cheng yuan («Affinitée prédestinée lors de la renaissance»). Un tanci est une forme de longue ballade, destinée à être chantée, accompagnée au sanxian ou au pipa. Les dix-sept premiers volumes de ce tanci avaient été écrits par Chen Duansheng (zh). La trame de l'histoire conte les aventures d'une héroïne qui s'échappe de sa famille, sous un déguisement d'homme, pour échapper à un mariage forcé. Sous un pseudonyme, elle s'impose progressivement par ses capacités dans la hiérarchie impériale et devient premier ministre. Ultérieurement, son ancien fiancé se présente à un concours de l'armée présidé par l'héroïne, qui ne peut révéler son identité. Le récit de Chen Duangshen s'arrête là : elle est morte sans avoir pu achever son œuvre. Trente ans plus tard, Liang Desheng en propose une suite et une conclusion, après des essais non convaincants d'autres femmes de lettres. Dans cette suite, l'héroïne  avoue son secret à l'empereur, est pardonné pour son travestissement et la fausse identité, revient à sa vie de femme et épouse son fiancé. L'ensemble du tanci frappe par son rythme. Cette suite est publiée en 1821[2],[3].

Références modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. Sung 2015, p. 126-127.
  2. a et b Luo 2013, p. 869.
  3. Guo 2015, p. 53-54.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • (en) Kang-i Sun Chang (dir.) et Haun Saussy (dir.), Women Writers of Traditional China: An Anthology of Poetry and Criticism, Stanford University Press,
  • Peng Luo, « Chen Duansheng [Chine 1751 – id. 1796] et Liang Desheng [Chine 1771 – id. 1847] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , p. 869.
  • Marina H. Sung, « Liang Desheng », dans Lily Xiao Hong Lee, Clara Lau et A. D. Stefanowska, Biographical Dictionary of Chinese Women, vol. 1 : The Quing Period, 1644-1911, Routledge, , 600 p. (lire en ligne), p. 126-127.
  • (en) Li Guo, Women S Tanci Fiction in Late Imperial and Early Twentieth-Century China, Purdue University Press, , 320 p. (lire en ligne), p. 53-56, 60, 65, 76.

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