Les Orres
Les Orres | |||||
![]() Vue du hameau chef-lieu de la commune des Orres. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Hautes-Alpes | ||||
Arrondissement | Gap | ||||
Canton | Embrun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Serre-Ponçon | ||||
Maire Mandat |
Pierre Vollaire 2014-2020 |
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Code postal | 05200 | ||||
Code commune | 05098 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Les Orrians | ||||
Population municipale |
575 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 7,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 30′ 53″ nord, 6° 33′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 1 198 m Max. 2 916 m |
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Superficie | 74,79 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | lesorres.com | ||||
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Les Orres est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est connue pour le ski : 38 pistes de ski alpin, 100 kilomètres de pistes. La station est principalement séparée en deux parties : Les Orres 1650 (centre station) et Les Orres 1800 (surnommé Bois Méan).
GéographieModifier
Les Orres est une commune du département des Hautes-Alpes, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, située à 38 km de Gap. La commune occupe la haute vallée du torrent de Vachères (affluent de la Durance au niveau d'Embrun), et de son affluent principal, l'Eyssalette. La commune est limitée à l'est et au sud par la ligne de crête principale séparant les vallées de la Durance et de l'Ubaye (2 884 mètres à la Grande Epervière, 2 916 mètres à l'Aupillon) ; au nord par le Méale (2 518 mètres au Pic Haut), qui la sépare de la vallée de Crévoux) ; à l'ouest, par l'arête de la Mazelière (2 898 mètres au Pouzenc), qui la sépare des communes de Crots et de Baratier.
La vallée de Vachères, orientée est-ouest, sépare très nettement un ubac et un adret. Au sud, les ubacs sont pour l'essentiel couverts de forêts, jusqu'à une altitude de 2 100 mètres. Au nord, les adrets, autrefois très cultivés, en sont dépourvus, sauf au-dessus de 1 750 mètres et sur tout le versant non rocheux du Méale, dans la forêt domaniale.
Les Orres, ce sont huit hameaux ou villages : sur le versant Adret du Méale (2 450 m) face à la station, on trouve : le hameau des Sagnettes (1 250 m), le village du chef-lieu (1 450-1 520 m), le hameau des Ribes (1 440 m), les hameaux du Forest (1 540 m) et du Haut-Forest (1 590 m) et le hameau du Château (1 600 m). Sur le versant ubac, le village du Mélézet (1 450 m) et enfin le hameau de Pramouton (1 550 m) situé juste sous le centre station 1650. La commune se situe dans l'arrondissement de Gap et dans le canton d'Embrun.
Les communes à proximité des Orres sont : Baratier, Crévoux, Saint-André-d'Embrun, Puy-Sanières, Châteauroux-les-Alpes, Puy-Saint-Eusèbe, et Savines-le-Lac. Les villes proches des Orres sont : Embrun à 14 km, Gap à 47 km, Briançon à 60 km, Digne-les-Bains à 101 km, Grenoble à 170 km, Marseille à 219 km, Marseille à 222 km Lyon à 254 km.
La station se situe 4 km plus loin, à 1 650 m d'altitude.
ToponymieModifier
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Orreis en 1105, Oree Locus en 1127, Horrei en 1238[1], les Heuerys en 1564[2].
Ce nom vient du latin horreum qui désigne un grenier à blé. En effet, la vallée des Orres représentait auparavant des réserves de blé considérables pour la ville d'Embrun.
Jean Ferdinand Petrucci lui[3] affirme seulement un lien sémantique avec « Hort » : « Jardin » (dans un sens large). Exemple origine du nom des « Hortensias » et encore du « vallon-des-Houerts » proche à Saint-Paul-sur-Ubaye. Étymologiquement lié au latin hortus hort, ortus qui ont donné des dérivés dans toutes les langues et patois latins.
Les Orres se dit les Ueris en vivaro-alpin[4], Los Uèris en occitan.
HéraldiqueModifier
Blason | D'or à la fasce de gueules, accompagnée de trois hures de sable, défendues d'argent et allumées de gueules, à la bordure componée d'or et de sable. | |
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Détails | Ces armes ont été adoptées par décision du conseil municipal le [5] |
HistoireModifier
La première mention des Orres est faite dans le testament d'Abbon (5 mai 739) ; la vallée faisait partie des domaines légués à l'abbaye de Novalaise. Le testament signale qu'Abbon, patrice resté fidèle au roi mérovingien Thierry IV et au maire du palais Charles Martel, avait conquis ces terres des nobles Riculfe et Rotbald, alliés des Sarrasins[6].
Le 28 avril 1127, le comte de Forcalquier, Guillaume Ier de Forcalquier, au pouvoir encore incertain, donne la moitié de ses terres des Orres aux chanoines de la cathédrale d'Embrun[7]. L'autre moitié avait été donnée en fief (sans doute aux consuls et à la ville d'Embrun) par un de ses prédécesseurs[8]. À la demande de l'archevêque, sans doute à cause d'incertitudes politiques persistantes, la donation à l'église d'Embrun est confirmée par le pape Eugène III lui-même le 27 avril 1150. Les Orres a été la résidence de campagne des évêques d'Embrun et de Gap.
D'autres acteurs importants apparaissent durant les XIIe et XIIIe siècles. Parmi eux, la commanderie d'Embrun (puis de Gap) de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem possédait des biens aux Orres (un domaine au Mélézet et une forêt), avant 1247[9]. Un ruisseau, la Fontaine de Jérusalem, rappelle encore sa présence. Les seigneurs de Baratier sont attestés à partir de 1285, puis d'autres seigneurs dès 1336. Ces pouvoirs sont imbriqués dans la seigneurie des Orres. Sans doute dès le XIVe siècle, celle-ci est divisée en 24 parts ; 8 parts reviennent au Dauphin, 13 au chapitre d'Embrun, 2,5 parts à l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La dernière demi-part est partagée entre la ville d'Embrun, les seigneurs de Baratier et un seigneur particulier[10]. Ce partage de la seigneurie évolue quelque peu durant l'Ancien Régime. En 1566, le chapitre d'Embrun vend ses 13 parts à Melchior de Girard ; mais la vente est résiliée et la communauté des Orres s'en rend acquéreur en 1569[11]. Jusqu'à la Révolution, le partage se fait donc entre le Roi (héritier des droits du Dauphin, 8 parts), la communauté des Orres (13 parts), l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (2,5 parts), la dernière demi-part restant partagée entre ses trois détenteurs initiaux[12].
Dès le XIIe siècle, les communautés villageoises et leurs activités économiques apparaissent dans les textes. Dès avant 1178, la communauté d'Embrun faisait paître ses troupeaux dans la vallée des Orres[13]. En 1193, le premier texte apparaît, selon lequel la forêt de Baratier est indivise entre les trois communautés d'Embrun, de Saint-André et de Saint-Sauveur (qui formeront plus tard la « terre commune » ou l'« université ») et celles de Baratier et des Orres[14]. En 1263, c'est le Dauphin qui confirme les droits d'usage des mêmes trois communautés sur la forêt de la Mazelière[réf. nécessaire] ; les conflits seront nombreux avec la communauté des Orres, comme en 1716[15]. Plus disputée encore est la montagne de Vachères ; possédée par les chanoines d'Embrun et par le Dauphin, elle est « albergée » en 1293 à la communauté des Orres[16]. En 1848 et 1852, il y a encore des conflits et des procès sur la nature des droits d'usage en cette montagne, entre la communauté des Orres et les trois communautés d'Embrun, de Saint-André et de Saint-Sauveur[17]. S'ajoutent à ces différentes communautés les transhumants provençaux, présents dans la vallée depuis le XIIIe siècle[réf. nécessaire].
Jusqu'au traité d'Utrecht (1713), Les Orres se situent à une frontière, la vallée de Barcelonnette dépendant selon les cas des comtes de Provence ou des ducs de Savoie. Le col des Orres est une voie de passage possible entre Embrun et Barcelonnette. Les armées y passent souvent. En 1388, le duc de Savoie Amédée VII a pris Barcelonnette ; les Embrunais s'alarment, ils construisent un fort au chef-lieu des Orres[18]. En 1552, avec les guerres d'Italie, il y a des escarmouches, les deux châteaux des Orres sont renforcés[19]. Pendant les guerres de religion, la misère est grande. François de Bonne de Lesdiguières, chef protestant fidèle au roi de Navarre, organise la défense du Dauphiné. En octobre 1595, le duc de Savoie vient d'investir Barcelonnette. Lesdiguières monte péniblement les canons sur le col des Orres et ouvre le feu, entraînant la reddition de la ville[20]. En 1692, lors de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, le duc de Savoie Victor-Amédée II envahit le Dauphiné. Guillestre et Embrun tombent, de nombreux villages et châteaux sont brûlés, Les Orres sont pillées[21]. Mais la Savoie est finalement battue.
Mais plus que les événements politiques, c'est l'augmentation de la pression démographique qui devient la grande affaire de la vallée, et ce jusqu'à la fin du XIXe siècle. Une conséquence pratique est la création de la paroisse du Mélezet en 1848[22]. Mais la très forte pression sur les terres exploitables explique aussi la poursuite des conflits sur les pâturages pendant toute la période. On estime au début du XXe siècle que 8 000 moutons et caprins estivent dans la commune[23]. Une grave conséquence est le déboisement. Dès 1728, « la forêt de la Mazelière, autrefois plantée de mélèzes, est aujourd'hui réduite en broussailles par les usages et les essarts[24] ». En 1821, l'État veut prendre la main, en déclarant domaniales les forêts et montagnes de treize communes ; mais celles-ci réussissent à prouver qu'elles en étaient propriétaires avant même la prise de pouvoir par les Dauphins (voir l'année 1193), dont les rois de France ont hérité[25]. Autre méthode : le 28 mars 1863, l'État prend un décret de reboisement de dix communes, dont Les Orres[26]. Malgré cette pression démographique, Les Orres est une commune pionnière, ses pâturages sont très réputés[27]. Le XIXe siècle, dès 1806, voit la construction de nombreux canaux d'arrosage[28]. Et les communes voisines se mettent ensemble pour construire dès 1807 un pont sur le torrent de Vachères (pont de Baratier ?)[29].
La stationModifier
Évènements clés de la station des OrresModifier
Voir référence[30]
- 1964 : Étude du Plan neige pour la station des Orres.
- 1970 : Création de la station, avec deux télésièges et un téléski[N 1].
- 1972 : Création de deux courts de tennis.
- : Arrivée de la 8e étape du Tour de France à la station qui avait pris le départ à Méribel. Le vainqueur de cette étape fut l'Espagnol Luis Ocaña.
- 1975 : Aménagement et inauguration de la piscine de la station.
- 1977 : Homologation internationale de la piste La Portette pour les compétitions de slalom et descente féminines.
- 1979 : Homologation internationale de la piste de descente La Pousterle (900 m de dénivelé)[N 2].
- 1981 : Aménagement de la zone du bas de la station (dénommée Champ Lacas), mise en route du premier système d'enneigement artificiel de la station.
- : Accueil du Tour de France cycliste féminin.
- 1991 : Mise en place du système SKIDATA sur l'ensemble de la station.
- 1999 : Ouverture du musée rural au chef-lieu.
- 2004 : Inauguration du Bike Park des Orres, le tout premier de France[N 3].
- 2006 : Début des travaux de la partie haute de la station Les Orres 1800[N 4].
- 2007 : Inauguration de la nouvelle galerie marchande, nouvelle webcam au point culminant de la station et mise en place de 115 bornes Wi-Fi gratuit et illimité sur la totalité de la station.
- 2008 : Inauguration de l'Espace Rencontre et Culture, de la patinoire panoramique et de la toute nouvelle partie haute de la station : Les Orres 1800.
- 2009 : Inauguration de la luge d'été.
- 2018 : Création d'un nouveau télésiège débrayable 6 places dénommé Pic Vert[31].
- 2019 : Création d'une zone d'hébergement insolite : Alpin Cocoon[32].
- La station de sports d'hiver des Orres a été réalisée à partir de 1970 à une altitude de 1 650 m. Elle a emprunté son nom au village ancien situé sur le versant opposé. Les façades des résidences de la station sont entièrement en bois ce qui apporte un certain charme au lieu. Juste devant la barre d'immeubles principale, sur la place Émile Hodoul, on trouve une grande terrasse avec des bars et des restaurant et surtout la Bulle qui est un grand bâtiment en forme de ballon de football où est installée l'École du ski français ainsi qu'un restaurant. Il y a deux restaurants d'altitude, et un troisième en construction : un au début et un autre à la fin du télésiège débrayable nommé Pousterle. On trouve plusieurs hôtels au sein même de la station.
- La piste La Pousterle est aujourd'hui la seule piste des Alpes du Sud capable d'accueillir des courses officielles. Elle avait été sélectionnée pour recevoir les compétitions olympiques de descente, slalom géant et combiné dans le cadre du dossier de candidature des Jeux olympiques d'hiver de 2018 (Alpes du Sud Pelvoux Écrins) mais c'est finalement Annecy qui fut désignée comme ville candidate française en mars 2009. Depuis ces deux homologations, la station a alors reçu et organisé plusieurs compétitions officielles de ski alpin.
- Le Bike Park des Orres comporte une quinzaine de pistes et est ouvert généralement de mi-juin à mi-septembre. L'ambassadrice officielle du Bike Park des Orres est Anne-Caroline Chausson, multiple championne du monde dans ce qui est du domaine du vélo (BMX, descente, Four-cross...).
- Sur la période 2006-2009 a été créée la partie haute de la station : Les Orres 1800. Cette opération visait à créer de nouveaux logements hors du centre station pour accueillir de nouveaux arrivants. Une garderie et un jardin d'enfants en 2008 puis une station météo et un centre de recherche en climatologie en 2009 ont notamment été construits pour répondre aux besoins des nouveaux habitants. La station offre au total 15 000 lits touristiques.
En hiverModifier
Le domaine skiable s'étend sur 1 170 m de dénivelé, de 1 550 m jusqu'à 2 720 m d'altitude. Il y 35 pistes de ski balisées (9 vertes, 4 bleues, 18 rouges et 4 noires) représentant une longueur d'approximativement 100 km accessibles par 17 remontées mécaniques (8 télésièges et 9 téléskis). De plus, on peut pratiquer du ski de fond sur les 40 km des pistes proposés. Son exposition Nord-Ouest permet de conserver une neige remarquable durant toute la saison hivernale. La station dispose aussi d'un snowpark tout neuf, de deux jardins des neiges (aire dédiée aux tout-petits qui peuvent apprendre le ski grâce à des téléskis à câble bas et autres remontées mécaniques pour les enfants), d'une patinoire depuis juillet 2008 et d'une piste de luge 4 saisons depuis décembre 2009[33].
En plus d'avoir une neige excellente et de magnifiques pistes, le domaine vous permet de skier dans la gigantesque fôret de mélèzes située sur la totalité du bas de la station. En haut, de petits et beaux vallons offrent une vue magnifique sur la ville d'Embrun et le lac de Serre-Ponçon.
La station des Orres vous propose aussi, en hiver, d'aller patiner, d'aller au cinéma, de faire du ski de fond, des raquettes à neige ou encore de dévaler la piste de luge sur rail.
En haut du télésiège Pousterle ainsi que sur quelques pistes de ski du domaine se trouve une vue Google Street View sur le logiciel Google Maps. Ces images ont été prises par la Street View Snowmobile, une motoneige crée par Google, avec une quinzaine d'objectifs photographiques dédiée au développement de Google Street View dans les domaine enneigés de haute montagne[34].
En étéModifier
Durant la saison d'été, généralement de mi-juin à mi-septembre, trois des huit télésièges sont disponibles pour monter des VTT et descendre la quinzaine de pistes dédiée au Downhill, ou encore au Slopestyle. On peut aussi emprunter ces trois télésièges à pied (avec forfait) pour profiter des sentiers de randonnée de tous niveaux ou encore se servir de ces derniers pour aller au sommet de la station et faire du parapente. La patinoire, le cinéma, la luge et la piscine sont aussi ouverts en été. On peut aussi y faire du tennis, des randonnées en quad, des promenades à cheval et bien d'autres activités. De certains points du domaine, on peut avoir un panorama exceptionnel sur le lac de Serre-Ponçon et sur la ville d'Embrun.
ÉconomieModifier
La commune des Orres tire la grande majorité de ses bénéfices de sa station de sports d'hiver homonyme qui propose de nombreuses activités d'hiver comme d'été : ski, snowboard, VTT…
L'économie pastorale déclinante a ainsi été relancée par le tourisme. Ainsi les agriculteurs de la vallée fertile en blé des Orres ont laissé place aujourd'hui aux moniteurs de ski, restaurateurs...
Politique et administrationModifier
Liste des mairesModifier
IntercommunalitéModifier
Les Orres fait partie :
- Jusqu'en 2016 de la communauté de communes de l'Embrunais ;
- À partir du , de la communauté de communes de Serre-Ponçon[38].
DémographieModifier
Le premier dénombrement de la population eut lieu en 1404. Il fut réalisé pour le compte du roi pour estimer « la valeur du Dauphiné ». Il donna 60 feux (c'est-à-dire des « feux fiscaux », soit entre 240 et 300 habitants) pour la chastellenie des Orres. Celle-ci était alors beaucoup plus peuplée que celles des Crottes et de Baratier[39].
Autre dénombrement, en 1783, la communauté compte 173 familles et 865 habitants. Le hameau le plus peuplé est celui du Mélezet[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42].
En 2016, la commune comptait 575 habitants[Note 1], en augmentation de 13,19 % par rapport à 2011 (Hautes-Alpes : +1,81 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monumentsModifier
Le Chef-lieuModifier
Les trois principaux sommets sont l'Aupillon (2 917 m, le Pouzenc (2 898 m) et le Boussolenc (2 822 m). Dans le village des Orres, on trouve :
- le musée rural, ouvert en 1999, qui retrace la vie des montagnards à travers toute sorte d'objets : costumes, outils, manuscrits…
- l'église Sainte-Madeleine, construite au XVIe siècle ;
- plusieurs cadrans solaires.
HameauxModifier
- Église Notre-Dame-de-la-Présentation au hameau du Mézelet, comportant un cadran solaire de Giovanni Francesco Zarbula.
Personnalités liées à la communeModifier
Camille Combal, animateur de radio et de télévision dont les parents tiennent un restaurant dans la station de ski.
ÉvénementsModifier
La station a accueilli une étape de la Coupe d'Europe de Descente et de Super G masculine du 25 au 29 janvier 2010.
Galerie d'imagesModifier
Vue sur le lac de Serre-Ponçon.
Pour approfondirModifier
BibliographieModifier
- A. Miollan, Mémoires des Orres, (publication à compte d'auteur).
- R. Vercauteren, Les Orres dans l'Histoire, Éditions Érès, .
- Pierre Loire, Les pénitents blancs des Orres, édition privée, .
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Dans les archives Enbrunaises.
- Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises - Page 1447.
- Docteur en Histoire des Techniques de l’EHESS 2004, Signification de 5500 noms de lieux en Provence-Alpes.
- André Faure, Noms de Lieux & Noms de Famille des Hautes-Alpes, Gap, ESPACI OCCITAN, , 412 p. (ISBN 2-9131-3100-X).
- http://vexil.prov.free.fr/embrunais/embrunais.html
- J. Roman, Tableau historique du département des Hautes-Alpes. État ecclésiastique, administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des communes qui le composent., Paris, A. Picard, 1887-1890, 2 volumes, 238 + 402 p., p. 48.
- Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région (thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I), (lire en ligne [PDF]), p. 454.
- Fornier M., R.P., 1890-1892 : Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes : et particulière de leur métropolitaine, Ambrun, chronographique, et meslée de la séculière avec l'ecclésiastique... publ. par l'abbé Paul Guillaume... ; [continuation par Raymond Juvénis et Antoine Albert). H. Champion, Paris, 3 vol., p. 689.
- J. Roman, « L'ordre de Saint Jean de Jérusalem dans les Hautes-Alpes », Bulletin de l'Académie delphinale, , p. 170-205.
- J. Roman, Tableau historique du département des Hautes-Alpes. État ecclésiastique, administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des communes qui le composent., Paris, A. Picard, 1887-1890, 2 volumes, 238 + 402 p.
- J. Roman, Tableau historique du département des Hautes-Alpes. État ecclésiastique, administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des communes qui le composent., Paris, A. Picard, 1887-1890, 2 volumes, 238 + 402 p., p. 30.
- Albert, Histoire géographique, naturelle, ecclésiastique et civile du diocèse d'Embrun, , p. 131.
- Chevalier chanoine U., Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349, Valence, Imprimerie valentinoise, 1913-1926, t. , fascicule 3, p. 774.
- J-C-F. Ladoucette, Histoire, topographie, antiquités, usages, dialectes des Hautes-Alpes, avec un atlas, Paris, Fantin, , 2e éd., 664 p., p. 78.
- Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes, 1887, p. 103.
- Chevalier chanoine U., Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349, 1913-1926.
- D. Dalloz et Ch. V. de Tournemire, Jurisprudence générale du royaume en matière civile, commerciale et criminelle : ou Journal des audiences de la Cour de cassation et des Cours royales, Paris, Bureau de la Jurisprudence, , 464 p., p. 387-388.
- J. Roman, Tableau historique du département des Hautes-Alpes. État ecclésiastique, administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des communes qui le composent, Paris, A. Picard, 1887-1890, 2 volumes, 238 + 402 p., p. 42.
- « Lettres de A. Rosset et de Guilhaume Emé », Bulletin du Comité des travaux historiques et scientifiques. Section d'histoire et de philologie, , p. 47 et 55.
- Ch. Dufayard, Le connétable de Lesdiguières, Paris, Hachette, , 614 p., p. 151.
- Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes, 1928, p. 143.
- J. Roman, Répertoire archéologique du département des Hautes-Alpes, Paris, Imprimerie Nationale, , 231 p., p. 70-71.
- F. Briot, Les Alpes françaises. Nouvelles études sur l'économie alpestre, diverses questions générales et monographies, Paris, Berger-Levrault, Lucien Laveur, , 324 p..
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- Collection complète des lois, 1863, tome 63, p. 864.
- E. Mentelle et C. Malte-Brun, Géographie mathématique, physique et politique de toutes les parties du monde, vol. 7, Paris, H. Tardieu, Laporte, , 621 p., p. 238.
- répertoriés dans l'Annuaire du département des Hautes-Alpes
- Annuaire du département des Hautes-Alpes, 1807, p. 64.
- Les Orres, son histoire, Les Orres, Culture et Patrimoine sur lesorres.com.
- « Les Orres : le télésiège Pic vert, premier grand mouvement », Le Dauphiné Libéré, (lire en ligne)
- « Apin Cocoon, bulles de nature aux Orres », Skipass.com, (lire en ligne)
- Le domaine skiable, Détail du domaine skiable sur lesorres.com
- « Hautes-Alpes : Le "Google street view trekker" sur les pistes », Le Dauphiné Libéré, (lire en ligne)
- « L'invité D!CI : Pierre Vollaire, candidat à la mairie des Orres », sur D!CI.fr, .
- « Liste des maires du département des Hautes-Alpes (mise à jour 15 mai 2014) », Préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le 14 mars 2015).
- « Election des vice-présidents du 14 avril 2014 » [PDF], Communauté de communes de l'Embrunais (consulté le 25 octobre 2015).
- Direction des libertés publiques et des collectivités locales, « Création de la communauté de communes de Serre-Ponçon par fusion des communautés de communes de l'Embrunais et du Savinois Serre-Ponçon et extension aux communes de Chorges et Pontis » [PDF], Recueil des actes administratifs no 05-2016-015, Préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le 30 novembre 2016).
- Bulletin de la Société de statistique, des sciences naturelles et des arts industriels du département de l'Isère, 1874, p. 242.
- Albert, Histoire géographique, naturelle, ecclésiastique et civile du diocèse d'Embrun, , p. 129.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.