Les Hayes

commune française du département de Loir-et-Cher

Les Hayes
Les Hayes
L'église Saint-Léonard.
Blason de Les Hayes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Sylvain Corbeau
2020-2026
Code postal 41800
Code commune 41100
Démographie
Gentilé Hayiens, Hayiennes ou Haiens, Haiennes[1]
Population
municipale
168 hab. (2021 en diminution de 7,18 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 42′ 58″ nord, 0° 46′ 40″ est
Altitude Min. 93 m
Max. 156 m
Superficie 15,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montoire-sur-le-Loir
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Les Hayes est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire et fait partie de la Communauté d'agglomération Territoires Vendômois.

Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Gâtine tourangelle », constituée de plateaux séparés par des vallées souvent étroites.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 42 en 1988, à 14 en 2000, puis à 12 en 2010.

Avec 176 habitants en 2017, la commune fait partie des 37 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

Géographie modifier

Localisation et communes limitrophes modifier

La commune des Hayes se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Gâtine tourangelle[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 43,6 km de Blois[4], préfecture du département, à 23,3 km de Vendôme[5], sous-préfecture, et à 7,5 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montoire-sur-le-Loir[7].

Les communes les plus proches sont[8] : Ternay (1,5 km), Montrouveau (3,7 km), Saint-Martin-des-Bois (4 km), Artins (4,2 km), Les Essarts (4,7 km), Les Hermites (6 km)(37), Saint-Jacques-des-Guérets (6,4 km), Sougé (6,9 km) et Troo (7 km).

Cette commune à vocation essentiellement agricole est constituée d'un petit bourg avec une vingtaine de maisons regroupées à proximité de l'église et du château, et d'environ 50 hameaux dispersés sur tout le territoire. Sa superficie est de 15,7 km2 et l'altitude est comprise entre 93 m et 156 m.

Les Hayes est situé à 10 km de Montoire-sur-le-Loir (chef-lieu de canton), 28 km de Vendôme (sous-préfecture) 58 km de Blois (préfecture). La grande ville la plus proche est Tours (45 km).

Avant la Révolution, la paroisse des Hayes était du doyenné de Trôo, de l'élection de Château-du-Loir, du bailliage de Vendôme. En 1791, la commune des Hayes fit partie du canton de Villedieu-le-Château.

Hydrologie modifier

Le ruisseau La Cendrine[9] qui prend sa source au lieu-dit Les Fontaines de Bure, traverse en partie Les Hayes puis rejoint Le Merdron à Ternay pour former Le Clair Ondin et rejoint Le Loir.

La ressource hydrogéologique est constituée par la nappe du cénomamien.

Géologie modifier

Les Hayes se trouve sur l'auréole sédimentaire ouest du bassin parisien avec[10] :

  • sur le plateau au sud et à l'est des limons des plateaux sur substrat éocène détritique
  • vers la vallée du Loir au nord des argiles et des argiles à silex (crétacé - éocène inférieur)
  • à l'est et nord-est des galets sables perrons et argiles à silex (crétacé - éocène)
  • dans la vallée de la Cendrine du tuffeau blanc et jaune (turonien)

Hydrographie modifier

La commune est drainée par le Cendrine (4,112 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10,83 km de longueur totale[réf. nécessaire].

Le Cendrine, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune des Hayes et se jette dans un bras du Loir à Ternay, après avoir traversé 2 communes[11]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[12].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Laurent-en-Gâtines à 14 km à vol d'oiseau[15], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,1 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19],[20],[21].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Les Hayes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[22],[23],[24].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montoire-sur-le-Loir, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].

Voies de communication modifier

La commune est traversée par les routes départementales 8 et 116. L'autoroute la plus proche est à 29 km (A10 - sortie 18).

La gare TGV la plus proche est la gare de Vendôme-Villiers (27 km), elle est à 42 min de la gare Paris-Montparnasse.

Habitat et logement modifier

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements aux Hayes en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (27,6 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement aux Hayes en 2016.
Les Hayes[27] Loir-et-Cher[28] France entière[29]
Résidences principales (en %) 66,5 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 27,6 18 9,6
Logements vacants (en %) 5,9 7,5 8,1

Risques majeurs modifier

Le territoire communal des Hayes est vulnérable à différents aléas naturels : ), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[30],[31].

Risques naturels modifier

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[30]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[32]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[33]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[34].

Toponymie modifier

Attestée[35] sous les formes de :

  • Cipidus, Sipidus (Sipidus supra fluvium Lido) VIIIe siècle
  • Cipetum super fluvium Liz, 837
  • Septo, XIe siècle
  • Sepes, 1256
  • Parochia de Haiis
  • Les Hayes
  • Les Haies

Haie peut signifier une rangée d'arbres servant de clôture mais aussi la lisière de la forêt (la forêt de Gâtines)

Histoire modifier

Jusqu'au début du Moyen Âge, la forêt de Gâtines recouvrait en grande partie la commune des Hayes et s'étendait bien au-delà des communes limitrophes. Cette forêt était à l'époque gauloise une région isolée[36] appelée marche qui séparaient deux peuples gaulois:

Le territoire de ces derniers s'étendait jusque dans la vallée du Loir, Les Hayes se trouvant en bordure du territoire cénomans.

De l'occupation romaine, il reste des vestiges de fossés ou retranchements d'un ancien camp romain au hameau du Chatelier[37]. Près de là, une voie romaine reliant Tours à Chartres passait entre les hameaux de l'Aitre-Bodin et l'Aitre-Saulue puis se dirigeait vers Ternay, Artins et Sougé où il y avait un camp romain. Une autre voie romaine[38] venant de Ternay remontait vers les hameaux des Vallées et La Touche puis se dirigeait vers Prunay-Cassereau, Blois. Cette voie reliait Le Mans à Blois.

Au Ve siècle les invasions germaniques font disparaître l'empire romain et les mérovingiens s'installent. Childebert, le fils de Clovis, réside régulièrement avec son épouse Ultrogoth au château de Matval dans le village voisin de Bonneveau.

Joseph, évêque du Mans de 785 à 794, achète un domaine aux Hayes. Par la suite Aldric, issu de la cour de Charlemagne, est nommé évêque du Mans de 832 à 856. Il contribue à donner une certaine prospérité dans la région. il crée de nombreuses fermes dans le Bas-Vendômois dont une à Cipetum (Les Hayes) vers 837.

La succession de Charlemagne entraîna des désordres et les envahisseurs normands en profitèrent pour se livrer au massacre des populations et pillage. Il ne resta rien des exploitations agricoles fondées par Aldric., les champs redevinrent des landes incultes.

C'est à cette époque que se met en en place le système féodal, les hommes d'armes deviennent seigneurs des terres qu'ils protègent et se mettent sous la protection de seigneurs plus puissants. Au XIe siècle un certain Ottrad père de Salomon possédait Les Hayes et Artins.

Le premier seigneur des Hayes connu est Geoffroy des Hayes. Il céda en 1227 au monastère de l'Étoile à Authon le patronage sur l'église à la condition que l'abbaye fournisse le religieux qui desservirait la cure unie à celle de la chapelle de la Roche-Perdriel (La Roche) aujourd'hui appelée Notre Dame de Lorette ou Sainte-Lorette.

La seigneurie des Hayes resta dans la zone d'influence du comté puis duché de Vendôme soit directement au château de Vendôme soit celui de Lavardin. Elle passa aux mains de différentes familles à la suite de mariages, de ventes ou pour des raisons plus obscures. Parmi ces familles on trouve les Roussel ou Rousselet, des Touches, Bueil et Coningham.

En 1584 le seigneur de Ternay, Charles du Plessis devient aussi seigneur des Hayes et les terres resteront réunies jusqu'à la Révolution. En 1634 le fils Roger du Plessis, duc de la Roche-Guyon et comte de Beaumont-sur-Oise, vendit les châteaux et terres des Hayes et de Ternay à César de Vendôme fils de Henri IV et Gabrielle d'Estrées, qui les donna aussitôt à son fidèle serviteur et ami Claude II du Bellay (vers 1612-1692 ; fils de Claude Ier du Bellay de Drouilly (1566-1622), gentilhomme attaché à Gabrielle puis son fils César), seigneur de Drouilly-en-Brie.

Claude du Bellay devint gouverneur de Vendôme et partagea son temps entre Les Hayes et Vendôme jusqu'en 1660, quand il se retira au manoir de la cour à Ternay. Il mourut en 1692 et fut inhumé aux Hayes près de son épouse.

Son fils François lui succéda. Contraint de vendre sa terre de Drouilly en Brie, il demanda à changer le nom des Hayes en Drouilly, mais seul le château prit le nom de Drouilly. Le nom des du Bellay resta attaché au château jusqu'en 1744, date du mariage de la dernière descendante du Bellay avec Guillaume Antoine de Montigny.

Après la Révolution la famille de Montigny possédait toujours le château qui par mariage fut transmis aux Labbé de Montais.

En 1675 trois habitants des Hayes décédèrent des suites de morsures d'un loup enragé.

Le une tornade (trombe)[39] fit de gros dégâts sur Les Hayes: arbres arrachés, toitures envolées. Des éléments de toitures furent retrouvés jusqu'en forêt de Prunay.

Sources[35],[36],[40]:

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune des Hayes est membre de la Communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [41].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[42] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[43].

Politique et administration municipale modifier

Conseil municipal et maire modifier

Le conseil municipal des Hayes, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[44] avec listes ouvertes et panachage[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[46].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1983 Roger Moyer    
1983 1989 Albert Martin    
1989 2001 Marcel Barbereau    
2001 2014 Michel Bioré    
2014 En cours Sylvain Corbeau    

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[48].

En 2021, la commune comptait 168 habitants[Note 3], en diminution de 7,18 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
485441624601479509508472486
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
469466438438447466499489456
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
471519522456424415383368352
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
322280245188169169179179201
2014 2019 2021 - - - - - -
184170168------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 95 hommes pour 78 femmes, soit un taux de 54,91 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
3,2 
90 ou +
1,3 
8,6 
75-89 ans
7,8 
26,9 
60-74 ans
22,1 
17,2 
45-59 ans
28,6 
14,0 
30-44 ans
15,6 
17,2 
15-29 ans
10,4 
12,9 
0-14 ans
14,3 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie modifier

Secteurs d'activité modifier

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées aux Hayes selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[53] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[54]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 25 100,0 (100) 17 8 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 10 40,0 (11,8) 9 1 0 0 0
Industrie 2 8,0 (6,5) 2 0 0 0 0
Construction 2 8,0 (10,3) 0 2 0 0 0
Commerce, transports, services divers 8 32,0 (57,9) 5 3 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 0 0,0 (17,5) 0 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 3 12,0 (13,5) 1 2 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 40 % du nombre d'entreprises de la commune (10 sur 25), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 25 entreprises implantées aux Hayes en 2016, 17 ne font appel à aucun salarié et 8 comptent 1 à 9 salariés.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[55].

Agriculture modifier

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[56]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[57]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 26 en 1988 à 14 en 2000 puis à 12 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 49 ha en 1988 à 105 ha en 2010[56]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles des Hayes, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture aux Hayes (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[56]
Nombre d'exploitations (u) 26 14 12
Travail (UTA) 37 23 21
Surface agricole utilisée (ha) 1 280 1 245 1 259
Cultures[58]
Terres labourables (ha) 1 148 1 164 1 200
Céréales (ha) 738 652 661
dont blé tendre (ha) 424 489 458
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 179 29 s
Tournesol (ha) 159 58 s
Colza et navette (ha) 67 195 240
Élevage[56]
Cheptel (UGBTA[Note 4]) 665 725 555

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Le château de Drouilly modifier

Le château dans sa forme actuelle fut reconstruit par François du Bellay au début du XVIIe siècle. Des précédentes constructions, il ne reste que deux pavillons et deux tours (pigeonniers) du XVIe siècle. Il a été endommagé au XIXe siècle par un incendie. Une toiture plus basse qu'à l'origine fut reconstruite.

En 1930 il est vendu à la famille Bergeron. Puis le prince Jean Caracciolo le racheta dans les années 60 et fit de nombreux travaux de restauration et en particulier la toiture retrouva sa hauteur d'origine.

Depuis 1974 il appartient à une famille américaine, les Wetherill qui ont poursuivi la restauration[59].

Ce château ne se visite pas.

Église Saint Léonard modifier

C'était initialement la chapelle du château de Drouilly. Elle est du XIIe siècle. Elle est formée d'une nef et d'un chœur hémicirculaire, l'abside possédant une voûte d'ogive de style gothique. Une chapelle fut ajoutée au XVe siècle. Elle a été restaurée au XIXe siècle. Elle est couverte de deux travées de voûte d'ogive à clés armoriées. Ce sont les armoiries de la famille de Perrine Le Cornu Dame des Hayes vers 1500.

Le clocher porche date de 1728, la cloche de 1844 et la flèche du XIXe siècle.

Le bénitier avec l'inscription "Requiescant in pace" (Mon cœur est à Dieu) est du XVe siècle. À l'extérieur près de la porte s'élève une croix de cimetière du XVIe siècle.

Ronsard qui résidait à proximité au prieuré de Croixval fréquenta cette église. Il apposa sa signature dans le registre paroissial à l'occasion d'un baptême le .

Le cimetière attenant à l'église a été déplacé au début du XXe siècle.

Chapelle Notre-Dame de Lorette ou Sainte Lorette modifier

Elle fut la première église de la paroisse.

Elle est mentionnée en 1227 quand Geoffroy des Hayes céda le patronage de la cure des Hayes à l'abbaye de l'Étoile. Cette chapelle tomba progressivement en ruine. Elle fut réédifiée en 1726 par le prieur curé Nicolas Hautbois. Puis elle fut de nouveau restaurée au XIXe siècle.

Les anciens fiefs modifier

Les Hayes était morcelé en de nombreux fiefs devenus aujourd'hui de simples hameaux

La Roche-Perdriel ou Roche Perdreau: Ce fief aurait été possédé par Ulrich Perdriel dès 1065. Par la suite il fut en possession de l'Abbaye de l'Étoile. De ce fief dépendait un moulin sur la Cendrine probablement au Pont du Biquet. La chapelle Sainte Lorette était rattachée à ce fief. Aujourd'hui il, ne reste qu'un hameau nommé La Roche.

L'Habit: En 1399 Odet de Saint Martin rendait aveu pour le fief de Labit. Par la suite il fut probablement rattaché à la seigneurie des Hayes.

Gâtines: Le fief de Gâtine appelé aussi Fort de Gâtines ou La Cour de Gâtines appartenait vers 1400 à Jean de Vendôme, il fut ensuite rattaché à la seigneurie des Hayes. La présence de douves imposantes laisse penser qu'il devait y avoir une forteresse ou construction importante. Les douves étaient alimentées en eau par les deux étangs à proximité. On trouve des scories de verre témoignant de la présence de verriers à Gâtines.

La Pierre: Situé près de la Cendrine, on y trouve une ancienne carrière qui servait de champignonnière au XXe siècle.

La Haute Berdière: Situé à proximité de la chapelle Sainte Lorette il y avait un manoir entouré de douves profondes.

Le Charmeteau: Ce fief appartenait au XVIe siècle à François Tergat seigneur du Charmeteau puis aux Bueil et Pierre de Coningham

La Touche: Ancien fief relevant de Montoire et de l'abbaye Saint-Georges.

La Boissière: Ancien fief relevant de Lavardin.

Autres lieux modifier

La Fontaine Saint-Germain: Située près de la Cendrine, l'eau de cette fontaine guérissait, parait-il de la colique. Autrefois on venait de loin pour prier Saint Germain et profiter des bienfaits de cette eau.

Le bois de Gâtines: De l'immense massif forestier, il ne reste plus aujourd'hui que de modestes bois ou forêt éparpillés aux alentours des Hayes. Les premiers défrichements furent entrepris par Aldric au IXe siècle, abandonnés après le passage dévastateur des bretons et normands. Ils reprirent intensément aux XIe et XIIe siècles. Ils se poursuivirent les siècles suivants, Ronsard s'en émut dans son poème "Contre les bûcherons de la forest de Gastines"

Le Gouffre: Une des sources de la Cendrine se trouve en ce lieu. Un lavoir y a été aménagé vers 1900.

Héraldique et blason modifier

Les armoiries des Haies se blasonnent ainsi :

Fascé contre-fascé d'argent et de sinople, à la bande fuselée de gueules brochant sur le tout.

Création J.P. Fernon (1991).

Personnalités liées à la commune modifier

  • Aldric (800-856): évêque du Mans de 832 à 856. Il fit défricher le premier domaine agricole aux Hayes.
  • Pierre de Ronsard (1524-1585): il reçut de Charles IX le prieuré voisin de Croixval. La Cendrine, la Fontaine Saint-Germain et la forêt de Gâtines furent des sources d'inspiration.
  • Claude du Bellay (1602-1692): Gouverneur de Vendôme. Il reçut de César de Vendôme la seigneurie de Les Hayes et Ternay.
  • François du Bellay (1642-1712): Gouverneur de Vendôme, lieutenant des maréchaux de France. C'est à sa demande que le château des Hayes porta le nom de Drouilly.
  • Pierre Baltazar, dit P. B. Fournier (1802-1870), président de la Société protectrice des animaux et de la Société libre des beaux-arts de Paris.
  • Roger Moyer (1911-2013): Maire des Hayes de 1947 à 1985[60].
  • Gilbert Arnoult (1920-2015): né aux Hayes. il a coécrit un livre racontant sa vie dont son enfance aux Hayes[61].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références modifier

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Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

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  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

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