Les Bijoux (Baudelaire)
Pour les articles homonymes, voir Les Bijoux.
Cet article est une ébauche concernant la poésie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Les Bijoux est un poème écrit par Charles Baudelaire et publié pour la première fois dans Les Fleurs du mal en 1857[1],[2], puis censuré dans l'édition de 1861 à cause d'une condamnation de Baudelaire pour « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Il est republié en 1866, à Bruxelles, dans le recueil Les Épaves.
| Fichier audio | |
| Les Bijoux | |
 | |
|---|---|
modifier  |
Constitué de huit quatrains en alexandrins, le poème décrit une femme nue, parée uniquement de bijoux, et s'offrant à l'amour du narrateur.
Un neuvième quatrain modifier
En 2019, au cours lors d'un inventaire de succession, fut découvert un neuvième quatrain, écrit de la main même de Charles Baudelaire, dans une édition des Fleurs du Mal datant de 1857[note 1],[3], dédicacé de la main du poète au critique littéraire Gaston de Saint-Valry (d)[4] :
« Et je fus plein alors de cette Vérité :
Que le meilleur trésor que Dieu garde au Génie
Est de connaître à fond la terrestre Beauté,
Pour en faire jaillir le Rythme et l’harmonie[5]. »
Versions musicale et chantée modifier
Ce poème (dans sa version originale d'avant 2019) a été mis en musique par Léo Ferré et enregistré par lui en 1967 dans son double album Léo Ferré chante Baudelaire[6],[7]. La chanson a ensuite été reprise par Yves Montand dans les années 1980[8],[9].
Référence dans la culture populaire modifier
- Dans le film "Le gendarme et les extraterrestres", avec De Funès, trois gendarmes, après avoir croisé un trio de belles jeunes femmes (en fait des extraterrestres qui s'étaient métamorphosés), se mettent à déclamer ces vers de Charles Baudelaire.
Bibliographie modifier
- André Guex, Aspect de l'art baudelairien : Genève, Slatkine (réimpr. 2003) (1re éd. 1934), 198 p. (ISBN 2-0510-1909-6, lire en ligne)
Notes modifier
- L'année 1857 est la date de la première édition des Fleurs du Mal, la définitive étant de 1868. Entre les deux éditions Les Bijoux diffèrent par le 7e vers :
- version de 1857 : « Me ravit en extase, et j’aime avec fureur »
- version de 1868 : « Me ravit en extase, et j’aime à la fureur »
Références modifier
- « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr (consulté le )
- Charles (1821-1867) Auteur du texte Baudelaire, Les Fleurs du mal : [épreuves d'imprimerie] / par Charles Baudelaire, (lire en ligne)
- André Guex 2003, p. 185
- Nadia Bouchenni. Baudelaire : une strophe inédite des "Fleurs du mal" dévoilée. TV5Monde, 14/11/2019 : lire en ligne
- Gilles Kraemer. Le Curieux des arts : Voir en ligne
- « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr (consulté le )
- Les bijoux· Léo Ferré. Youtube : écouter en ligne
- « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr (consulté le )
- Les bijoux· Yves Montand. Youtube : écouter en ligne
