Les Allues

commune française du département de la Savoie

Les Allues
Les Allues
Le chef-lieu de la commune en hiver.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Albertville
Intercommunalité Communauté de communes Val Vanoise
Maire
Mandat
Thierry Monin
2020-2026
Code postal 73550
Code commune 73015
Démographie
Gentilé Alluetais
Alluetains
Alluitais
Population
municipale
1 790 hab. (2021 en diminution de 3,14 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 54″ nord, 6° 33′ 24″ est
Altitude Min. 680 m
Max. 3 564 m
Superficie 85,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Moûtiers
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web mairiedesallues.fr

Les Allues est une commune française située dans le sud du département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Commune de montagne du massif de la Vanoise, en Tarentaise, elle compte treize villages et accueille une station de sports d'hiver qui se développe autour de deux principaux noyaux : Méribel (1 450 m), Méribel-Mottaret (1 750 m) situés au cœur du domaine skiable des Trois Vallées. Elle faisait partie des 31 communes ayant reçu le label « station classée de tourisme » au 1er janvier 2012, la seule de Savoie, puis renouvelée avec la réforme de 2013 où est elle rejointe par quatre autres communes savoyardes.

Géographie modifier

Situation modifier

Localisation modifier

Le village des Allues se situe dans le sud du département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans la vallée de la Tarentaise, sur les conte-fort du massif de la Vanoise. À vol d'oiseau, le village est à 6,1 km au sud - sud-est de Moûtiers, à 30,1 km au sud - sud-est d'Albertville, à 52 km à l'est de Chambéry, chef-lieu du département, et à 138,7 km à l'est de Lyon[Note 1].

Hydrographie, géologie et relief modifier

La commune se positionne sur les pentes de la combe du doron des Allues, qui est orienté sud-nord, d'une longueur de 19 km. Cette vallée est structurée à l'est par les versants de la Dent de Burgin (croix du Verdon)[1], la Saulire, et le chaînon de l'Aiguille du Fruit (pointe du Fruit), qui séparent la vallée de celle où se situe la commune de celle de Saint-Bon-Courchevel[1], et pour la partie ouest celles de Cherferie, de la Tougnette, du mont de la Chambre, du mont du Borgne, et de l'aiguille de Péclet. La partie sud de la vallée domine avec par le dôme de Polset (3 530 m).

Le territoire des Allues s’étend sur le bassin versant du doron des Allues (le torrent de Méribel), rivière longue de 20,9 km et affluent du doron de Bozel, lui-même affluent de l'Isère[2]. Le torrent prend sa source au col rouge[2].

En amont du Doron des Allues se trouve le lac de Tuéda, à l'entrée de la réserve naturelle du même nom. Lac de 1re catégorie de 3 ha, il abrite plusieurs espèces de truites dont des farios et des arcs-en-ciel[3].

D’autres cours d'eau arrosent la commune et viennent grossir le Doron : le ruisseau des Plattières, le ruisseau de la Rosière ou encore le Grand Nant[4]. Le ruisseau des Près d'Enfer, quant à lui prend effectivement sa source sur ce territoire communal mais s'écoule dans le bassin versant du Doron de Belleville.

La commune dispose de ressources en eau potable collectées par 21 sites de captages[5], ce qui lui assure une indépendance en eau.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 055 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moutiers », sur la commune de Moûtiers à 6 km à vol d'oiseau[8], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 930,4 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Voies de communication et transports modifier

 
Altiport de Méribel le 13 août 2009.

La commune des Allues est accessible tant par la route, que par les airs avec la présence d'un altiport[12].

On accède à la station par la route, via une voie express extension de l'A430, en provenance de la combe de Savoie-Albertville, avec la sortie   41 (Val Thorens, Les Menuires, Bozel, Courchevel, Méribel) se situe au niveau de la ville de Moûtiers. Par ailleurs, le TGV arrive jusqu'en gare de Moûtiers - Salins - Brides-les-Bains (distance depuis Paris 600 km, soit h 30 min). Le temps de transport vers la station est d'environ 30 min.

On peut aussi atterrir dans les aéroports internationaux de Lyon-Saint-Exupéry (environ 185 km - h) et Genève (environ 135 km - h), ainsi que celui de Chambéry - Savoie (environ 95 km - h). La station possède aussi son propre altiport, situé à 1 717 m d'altitude.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Les Allues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

 
Chalets de Méribel-Centre à 1 750 m.

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (35,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,9 %), forêts (29,2 %), zones urbanisées (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)[18].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine modifier

À Méribel, les chalets luxueux, toit en ardoise, vieux bois et pierre dominent la station-village.

Logement modifier

Projets d'aménagements modifier

Toponymie modifier

L'origine du nom « Allues » provient du bas latin « Allodium » ou alleu, qui désigne en administration médiévale, une propriété héréditaire affranchie des droits d'un seigneur[19],[20]. La première mention date de 1186 avec Vallis de Allodiis, selon Joseph-Antoine Besson[21],[19],[20]. On trouve ensuite les mentions suivantes Apud Allodia (1260), Ecclesia de Allodüs (XIVe siècle selon Cartulaire Sabaudiæ) ou encore Parrochia Allodiorum (1399)[19],[20].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Louz Aloué, selon la graphie de Conflans[22].

L'origine du nom de la station Méribel vient de son emplacement. Le terme désigne un lieu depuis lequel on a une belle vue ou que l'on peut surveiller les environs, il est l'équivalent du terme italien, belvédère[23]. De bas latin Mirare, regarder (d'où fr. miroir, mirer, par exemple).

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

Moyen Âge modifier

Époque contemporaine modifier

Politique et administration modifier

 
Mairie des Allues.

Tendances politiques et résultats modifier

Administration municipale modifier

Le conseil municipal est composé de 19 membres.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1865 1870 François Chardonnet ... ...
1870 1872 Martin Charlet ... ...
1872 1874 Isidore Mainaz ... ...
1874 1876 Ferdinand Etievent ... ...
1876 1880 Joseph Raffort ... ...
1880 1884 Pierre Borrel ... ...
1884 1892 Ferdinand Etievent ... ...
1892 1904 Charles Fraissard ... ...
1904 1912 Prudent Front ... ...
1912 1929 Léon Charlet ... ...
1929 1935 Isidore Gacon ... ...
1935 1940 Alexandre Barral ... ...
1940 1941 Auguste Marcoz ... ...
1941 1943 Alphonse Blanche ... ...
1943 1944 Auguste Marcoz ... ...
1944 1947 Joseph Blanche ... ...
1947 1955 Pierre Blanche ... ...
1955 1959 Marie Joseph Front ... ...
1959 1969 Alphonse Borgey ... ...
1969 1983 Eugène Blanche ... ...
1983 1984 Edmond Bossard ... ...
1984 2001 Maurice Front ... ...
mars 2001 En cours
(au juin 2020)
Thierry Monin SE Président de la Communauté de communes (2014-)

Instances judiciaires et administratives modifier

Jumelages modifier

À ce jour, l'Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, ne répertorie aucun projet de jumelage ou de coopération décentralisée, ni pacte d’amitié à l'international pour la commune[24].

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants de la commune sont appelés les Alluetains (gentilé le plus courant) ou encore Alluetais[25], que l'on rencontre parfois sous la forme les Alluitais[26].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

En 2021, la commune comptait 1 790 habitants[Note 3], en diminution de 3,14 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 3341 1671 2811 3061 2761 3231 0641 0291 020
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
974920860802816784775762724
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
6065765345245056487168121 008
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
1 2501 5701 8691 8931 8801 8291 790--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Une école primaire et maternelle à Méribel-centre. Une école primaire et maternelle aux Allues, quartier du Plan de l’église.

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Fête à Fanfoué : il s'agit d'une fête annuelle organisée au mois d'août.

Santé modifier

La commune des Allues correspond au « Bassin 73015 : Les Allues », soit une seule commune[31]. En 2012, on peut trouver un médecin généraliste sur la commune[31]. La desserte médicale[Note 4] est estimée en septembre 2012 à 1 médecin généraliste pour 1 854 hab[31]. Lors de la saison touristique face à l'augmentation de la fréquentation de la commune (estimée à environ 27 000 hab.), on compte trois médecins saisonniers[31].

On trouve ainsi deux cabinets médicaux à Méribel-centre et un autre à Méribel-Mottaret.

Les autres services liés à la santé sont la présence d'un dentiste situé sur Méribel-centre, des infirmiers, des kinésithérapeutes, ainsi que des pharmacies[31].

La commune des Allues est rattachée au service d'urgences du Centre hospitalier intercommunal Albertville-Moûtiers (CHAM) disposant d'un site à Moûtiers et d'un autre sur Albertville.

Sports modifier

De nombreuses activités sportives peuvent être pratiquées sur la commune. En premier lieu, on se doit de citer la présence prépondérante de la station de sports d'hiver appelée Méribel qui fait partie intégrante du domaine skiable des Trois Vallées. À 1 100 m d'altitude, on trouve le village des Allues. On peut ainsi y pratiquer, entre autres chose, du ski alpin et du ski de fond. Autre discipline sportive très ancrée dans le paysage local, le hockey. Méribel les allues abrite le siège social du club Hockey Club Val Vanoise.

Médias modifier

Radios et télévisions modifier

La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, R'Méribel... Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale de la vallée de la Tarentaise. France 3 et son décrochage France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse et magazines modifier

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré avec une édition locale.

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

Emploi modifier

Entreprises et commerces modifier

Tourisme modifier

Les Allues a obtenu le label officiel « commune touristique » (2012), mais aussi celui de « station classée de tourisme » (2011), maintenu avec la réforme de 2013[32].

En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 37 976 lits[Note 5]. Les hébergements se répartissaient comme suit : 1 345 meublés ; 14 résidences de tourisme ; 31 hôtels ; 1 établissement d'hôtellerie de plein air ; 6 centres ou centres de vacances ; 5 refuges ou gîtes d'étape ; 1 chambre d'hôtes[33].

Culture locale et patrimoine modifier

Patrimoine architectural modifier

 
L'église Saint-Martin.

La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[34] et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[35]. Par ailleurs, elle compte cinq objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[36] et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[37].

Patrimoine environnemental modifier

 
Le Grand Bec vu depuis Champagny le Haut.

Le parc national de la Vanoise occupe le territoire de 28 communes savoyardes, parmi lesquelles se trouve Les Allues. Il s'agit du tout premier parc national créé en France en 1963. La faune et la flore y est préservée et fortement diversifiée. Ce parc a contribué, entre autres chose, à la sauvegarde du bouquetin dans le massif de la Vanoise. Le village, les stations et le domaine skiable se trouvent dans l'aire d'adhésion (anciennement appelée pré-parc ou périphérie), soit en dehors du cœur préservé du parc[Note 6].

Attenant au parc de la Vanoise, a été créé par décret en 1990[40], la réserve naturelle du Plan de Tuéda s'étalant du lac de Tuéda au glacier de Gébroulaz. C'est un espace protégé de 1 100 hatétras lyre, linnées boréales et pins cembros peuvent être préservés.

Ce glacier est par ailleurs le seul en France à être détenu, ainsi que ses abords, moraines, lacs ainsi que les alpages, par des propriétaires privés issue d'une même famille depuis le XIXe siècle[41],[42].

Patrimoine culturel modifier

Musée et petit patrimoine
  • Musée des Allues : ce musée a été aménagé au sein de la Maison Bonnevie, un des principaux bâtiments historiques de la commune.
  • Scierie et moulin du Raffort : situés au bord du Doron des Allues sous le village du Raffort entre Les Allues et Méribel.
Gastronomie
 
Carte AOC beaufort.

Le territoire de la commune connait une gastronomie de terroir traditionnelle. On y produit de nombreux fromage parmi lesquels on peut citer le beaufort. En effet, la commune se situe au sein d'une aire d'appellation (AOP) qui l'autorise à produire ce fromage[43]. Comme autre fromage produit sur ce territoire, on peut citer la tomme de chèvres des Allues[44].

Espaces verts et fleurissement modifier

En 2014, la commune obtient le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris[45].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Niobe Larsen, Aquarelles de Méribel : Patrimoine et mémoire de la vallée des Allues, La Fontaine de Siloé, 14 novembre 2006 (ISBN 2-84206-345-7)
  • Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 227-231. ([PDF] lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Calcule réalisé à partir du site « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. La desserte médicale est le rapport du nombre de praticiens ou de structures de santé à la population. En région Rhône-Alpes, celle-ci est estimée en 2012 à 1 médecin généraliste pour 1 296 hab. Publication pour la région : [PDF] L'Union Régionale des Médecins Libéraux Rhône-Alpes., « Le schéma de démographie médicale de la région Rhône-Alpes - Synthèse régionale », sur urps-med-ra.fr, Union régionale des professionnels de santé, (consulté le ), p. 11.
  5. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie (pour Les Allues : 1403 établissements, 15 912 lits), et les hébergements non marchands (4 413 établissements, 22 064 lits), qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[33].
  6. Cette organisation a été mise en place par la nouvelle Loi n° 2006-436 du 14 avril 2006.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références modifier

  1. a et b « Méribel-les-Allues, Croix de Verdon », sur le site GEOL-ALP (http://www.geol-alp.com) (consulté le ), par Maurice GIDON, 1998-2012.
  2. a et b Paul Mougin, Les torrents de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2001), 1251 p. (ISBN 978-2-84206-174-6, lire en ligne), p. 919-920, Le Doron des Allues (XIII).
  3. « Lac de Tuéda », sur www.savoie-mont-blanc.com (consulté le ).
  4. « Fiche cours d'eau du Doron des Allues », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  5. « L'eau dans votre commune », sur www.mairiedesallues.fr (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Les Allues et Moûtiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Moutiers », sur la commune de Moûtiers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Moutiers », sur la commune de Moûtiers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. Article de Georges Benko, « Tourisme et marketing territorial : le cas des stations de sport d'hiver de l'Espace Killy et des Trois Vallées » Diane-Gabrielle Tremblay et Rémy Tremblay, La compétitivité urbaine à l'ère de la nouvelle économie. Enjeux et défis, Presses de l'Université du Québec, , 420 p. (ISBN 978-2-7605-2174-2, lire en ligne), p. 78.
  13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  19. a b et c Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 27..
  20. a b et c D'après Henry Suter, « Aloué », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ). ainsi que le Glossaire « Alleu ».
  21. * Joseph-Antoine Besson, Mémoires pour l'histoire ecclésiastiques des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne, et du décanat de Savoye, Nancy, S. Henault, , 506 p. (lire en ligne).
  22. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  23. D'après Henry Suter, « Méribel », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
  24. Délégation pour l’Action Extérieure des Collectivités Territoriales - Ministère des Affaires étrangères, « Les Allues », Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, sur Site extranet de la Commission nationale de la coopération décentralisée (CNCD) - Ministère des Affaires étrangères - pastel.diplomatie.gouv.fr (consulté en ).
  25. « Allues (Les) », Site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
  26. a et b Tarentaise, p. 227.
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. a b c d et e [PDF] L‛Union Régionale des Médecins Libéraux Rhône-Alpes, « Démographie des médecins généralistes en région Rhône-Alpes - Département de la Savoie », sur urps-med-ra.fr, Union régionale des professionnels de santé, (consulté en ), p. 39.
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  33. a et b « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
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  35. « Liste des lieux et monuments de la commune des Allues à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. « Liste des objets historiques de la commune des Allues », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  37. « Liste des objets de la commune des Allues à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
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