Le Sourn

commune française du département du Morbihan

Le Sourn
Le Sourn
Mairie du Sourn
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Pontivy Communauté
Maire
Mandat
Jean-Jacques Videlo
2020-2026
Code postal 56300
Code commune 56246
Démographie
Gentilé Sournais, Sournaise
Population
municipale
2 135 hab. (2021 en augmentation de 0,85 % par rapport à 2015)
Densité 133 hab./km2
Population
agglomération
42 209 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 02′ 37″ nord, 2° 59′ 19″ ouest
Altitude 106 m
Min. 46 m
Max. 184 m
Superficie 16,05 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Pontivy
(banlieue)
Aire d'attraction Pontivy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pontivy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.lesourn.fr/

Le Sourn [lə suʁn] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune du Sourn est située au sud-ouest de la ville de Pontivy.

 
Carte de la commune du Sourn.
Communes limitrophes du Sourn
Malguénac Pontivy
Guern  
Bieuzy Plumeliau Saint-Thuriau

Relief et hydrographie modifier

L'altitude de la commune varie de 46 m à 184 m. Le point le plus bas de la commune est situé au niveau du canal du Blavet, en aval de l'écluse du moulin du Roc'h. Le point le plus haut est situé à l'extrémité nord-ouest de la commune. Le bourg de Le Sourn est situé à une altitude voisine de 100 mètres. Il est au pied du talus oriental du massif granitique de Guern. Le finage communal forme un plateau incliné vers l'est en direction de la vallée du Blavet, déchiqueté en lambeaux par les vallées des petits affluents de rive droite qui limitent ou traversent la commune : le ruisseau du Moulin du Petit Resto, au nord, sert de limite communale avec Pontivy ; le ruisseau du Moulin de Kerdisson coule dans la partie nord de la commune, passant juste au nord du bourg ; le ruisseau de la Pierre Fendue passe au sud du bourg ; le ruisseau de Guermaude (nommé ruisseau de Kerdanet dans sa partie aval) sert, au sud, de limite communale avec, respectivement, Guern et Bieuzy (désormais Pluméliau-Bieuzy).

La présence de ces vallées explique un relief assez vallonné et la présence de nombreux bois, situés principalement sur leurs versants ou au niveau du talus oriental du massif granitique du Guern, les principaux étant le bois du Rongoët dans la partie nord de la commune, et le bois de Lann er Mantec dans la partie sud.

Le lit majeur du Blavet occupé dans sa partie amont concernant la commune par une zone d'activités économiques, dont la présence s'explique par la proximité de la ville de Pontivy, située sur sa rive gauche.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur  », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 975 mm, avec 14,4 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Moréac à 19 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 043,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Transports modifier

La commune est à l'écart des grands axes routiers, desservie essentiellement par la D 2 venant de Pontivy et se dirigeant en direction de l'ouest vers Melrand, Bubry et Plouay. La ligne ferroviaire d'Auray à Pontivy traverse la partie orientale de la commune, passant dans le lit majeur du Blavet, mais la commune ne dispose pas de gare, la plus proche étant celle de Pontivy.

Habitat rural modifier

La commune présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé formé de hameaux et fermes isolées. Elle est peu touchée par la rurbanisation en dépit de la proximité de Pontivy, mais le bourg a connu une croissance de type périurbain avec la construction de plusieurs lotissements, principalement à l'est du bourg.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Le Sourn est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pontivy, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 16 713 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 5,3 % 86
Zones industrielles et commerciales 7,1 % 86
Terres arables hors périmètres d'irrigation 41,1 % 662
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 5,8 % 93
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 12,8 % 206
Forêts de feuillus 4,7 % 76
Forêts de conifères 5,3 % 86
Forêts mélangées 17,9 % 288
Source : Corine Land Cover[16]

Toponymie modifier

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Er Sorn, Ar Sorn, Ar ou Er Sornes[17],[18] , Sournes en 1814, puis Les Sournes en 1847[19].

Le Sourn porte le nom de Ar Sorn en breton.

Ce toponyme peut exprimer la notion de sources[20]. Autre possibilité : Er Sorn exprime une notion de « roches affleurantes » (la commune en est parsemée)[17].

Histoire modifier

Ancien Régime modifier

Le Sourn était une trève de la paroisse de Guern, laquelle dépendait du doyenné de Kemenet-Guégant[Note 3],[21].

 
La création de la commune du Sourn (Journal officiel de l'Empire français du ).

Le XIXe siècle modifier

Le Sourn fut érigée en paroisse le  ; celle-ci comprenait les villages de Saint-Julien, Saint-Michel, Kerghorent, Kervihan, Kerbulu et le Sourn[22].

En 1868 ds habitants demandent la création d'une commune nouvelle : « Déjà érigé en succursale, le village du Sourn possède une église, un presbytère, un cimetière et la nu-propriété d'une maison qui pourrait servir de mairie et d'école (...). Une école existe déjà dans ce village. (...) Les villages de la section du Sourn les plus éloignés du bourg de Guern en sont éloignés de 6 kilomètres, les plus éloignés de près de dix. Cet éloignement entraîne de graves inconvénients. Ainsi doit-on faire faire vingt kilomètres à un enfant nouveau-né pour aller l'inscrire à l'état-civil. Pour les mariages, les parties sont obligées de se présenter pour l'acte civil à la mairie de Guern et de revenir ensuite au Sourn pour le mariage religieux. Les mêmes observations s'appliquent aux villages des communes de Bieuzy et Malguénac qui tous se trouvent à plus de six kilomètres du chef-lieu de leur commune. (...) Quant à la partie de Napoléonville qui demande sa réunion au Sourn, elle appartient pour le spritituel à la paroisse de Stival, dont elle est éloignée de huit kilomètres, et sans chemins praticables, à moins de traverser la ville pour d'y rendre »[23].

La commune de Le Sourn a été créée en 1869 par démembrement des communes de Guern, Napoléonville (Pontivy), Malguénac et Bieuzy[24], en annexant les villages de Kerdisson, Pleurit et le Rongoet au détriment de Pontivy ; Linguénec, Kermelin, Kermoisan et Kermarh-Patern pris à Malguénac et Kerdanet, le Neviet, Lescoet et Tréhonin qui appartenaient à Bieuzy[22].

En 1880 la commune fit construire sa maison d'école-mairie et, en 1881, un réaménagement fut décidé en vue de permettre l'installation d'une école des filles dans le même bâtiment[25].

Le XXe siècle modifier

La Belle Époque modifier

La Première Guerre mondiale modifier

Le monument aux morts du Sourn porte les noms de 57 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux deux sont morts dans les Balkans lors de l'expédition de Salonique (Patern Allanic en Serbie en 1915 et François Le Picot à Salonique (Grèce) en 1917) ; à l'exception de Joachim Dugué, tué à l'ennemi le en Belgique et dernier tué de la commune pendant cette guerre, la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont par exemple Joachim Le Pabic, tirailleur au 2e régiment de tirailleurs algériens, mort des suites de ses blessures le à Verdun-sur-Meuse, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[26] et Joseph Allanic, soldat au 202e régiment d'infanterie, décédé le à l'hôpital d'évacuation de La Veuve (Marne), décoré de la Croix de guerre[27].

L'Entre-deux-guerres modifier

Le monument aux morts du Sourn fut inauguré le par Alphonse Rio, alors sous-secrétaire d'État[28]

Les élections municipales de 1925 opposèrent deux listes, celle du maire sortant Le Breton et celle de l'ancien maire, Kervégant. Le journal L'Ouest-Éclair écrit alors, se trompant d'ailleurs dans son pronostic : « La liste de M. Kervégant, ancien maire, passera haut la main. Elle est composée d'hommes énergiques, jeunes, capables et indépendants. Nul n'ignore que le maire actuel Le Breton, est l'esclave des fonctionnaires qui le mènent par le bout du nez au grand détriment des intérêts de la commune (...) »[29].

La Seconde Guerre mondiale modifier

Le monument aux morts du Sourn prte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles, Corentin Audrain et Louis Letuault ont été tués à l'ennemi lors de la Débâcle française au printemps 1940 ; Fernand Cargoet, résistant FFI, fut fusillé le dans le bois de Coët-Kermeno à Botségado en Colpo, mais survécut à ses blessures et rprit le combat jusqu'à ce qu'il soit tué à l'ennemi le à Guidel ; Marguerite Dodun d'Herbault, qui habitait le château de Kerdisson, fut déportée au camp de concentration de Ravensbrück où elle est morte le  ; Eugène Vally est aussi mort en déportation au Stalag X-B dépendant du camp de Sandbostel vers mai 1945 et Joachim Vally, lui aussi déporté, est mort en mer lors de son rapatriement à bord du paquebot Cap Arcona coulé par la R.A.F à cause d'une tragique méprise[26].

L'après Seconde Guerre mondiale modifier

Joseph Le Moignic, soldat originaire du Sourn , est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine[26].

Le XXIe siècle modifier

La création de la maison médicale municipale modifier

Fac au risque de devenir un désert médical en raison du départ en retraite du dernier médecin de la commune et de voir fermer pour cette raison la pharmacie de la commune, le conseil municipal décide de racheter et rénover le cabinet du médecin retraité et de salarier quatre médecins, épaulés par deux internes et deux secrétaires médicales.

Cette initiative a coûté 500 000 euros financés pour moitié par la commune, mais est un succès sur le plan médical : en 2021 le cabinet a enregistré 12 000 consultations sur 4 000 patients différents, soit le double de la population communale, et le budget de fonctionnement, à la charge de la commune, est désormais excédentaire[30].

Un internat rural, destiné à héberger les jeunes médecins internes venant faire leurs stages au Sourn ou dans les autres communes de Pontivy communauté est en 2021 aménagé à l'emplacement de l'ancien presbytère[31].

Politique et administration modifier

En 2010, la commune du Sourn a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[32].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1873 1879 François Rivalain [Note 4]   Cultivateur. Premier maire de la commune.
juillet 1879 mai 1896 Joseph Camlann[Note 5]   Cultivateur.
mai 1896 mai 1908 Louis Mahé[Note 6]   Cultivateur.
mai 1908 octobre 1909 Adolphe Turpin[Note 7]   Cultivateur.
octobre 1909 mai 1912 Julien Servel[Note 8]   Cultivateur.
mai 1912 novembre 1919 Jean Kervégant[Note 9]   Cultivateur.
novembre 1919 février 1935
(décès)
Olivier Le Breton[Note 10]   A exercé la fonction de maire pendant 16 ans. Âgé de 24 ans à sa prise de fonction.
Trois blessures et 5 citations à l'ordre de son régiment pendant la Première Guerre mondiale.
Cultivateur à Kerphilippe. Décédé accidentellement en tombant d'une voiture à cheval[33]
mai 1935 avril 1941
(décès)
Julien Talmon[Note 11]   Cultivateur.
mai 1941 novembre 1947 Joseph Le Métayer    
novembre 1947 mai 1959 Pierre Collias    
mai 1959 mars 1977 Joseph Le Métayer   Son nom a été donné au nouveau groupe scolaire du Sourn.
mars 1977 mars 1989 François Durand[Note 12]   Agriculteur. La commune a connu de nombreuses transformations pendant ses mandats[34]
mars 1989 mars 2014 Jean-Luc Oliviéro[35] DVG Cadre bancaire
Président de Pontivy communauté (2012-2014)
mars 2014
Réélu en 2020[36]
En cours Jean-Jacques Videlo DVG Agent technique
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

En 2021, la commune comptait 2 135 habitants[Note 13], en augmentation de 0,85 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
9709309911 0249731 0349711 0091 012
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
9309329008919509039631 0081 246
1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 -
1 5891 7901 8431 9812 0232 0752 1022 135-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement et culture modifier

La commune du Sourn dispose de deux écoles élémentaires :

  • L'école publique Joseph Le Métayer, ouverte en 1980 en replacement de l'ancienne école communale : elle dispose de 5 classes depuis la fermeture de la sixième clase à la rentrée 2021[40] en raison de l'évolution des effectifs scolarisés (115 élèves en 2015-2016, 140 en 2019-2020 (record), 120 en 2021-2022)[41].
  • L'école privée Saint-Julien : elle scolarise 118 élèves en 2015-2016, 102 en 2019-2020 et 97 en 2021-2022 répartis en 4 classes[42].
  • La médiathèque du Sourn à ouvert en mars 2009.

Lieux et monuments modifier

Vestiges préhistoriques et antiques modifier

  • Menhir de Keroret.

Église et chapelles modifier

  • Église Saint-Julien (l'ancienne chapelle Saint-Julien datait du XVIIe siècle) ; elle fut remplacée par l'actuelle église paroissiale Saint-Julien, construite entre 1887 et 1889 ; c'est unédifice en forme de croix latine, de style néogothique, garni de vitraux.
  • La chapelle Saint-Michel (1642) : elle fut en 1642 érigée par Mgr de Rosmadec, évêque de Vannes, en centre d'une trève dépendant de la paroisse de Guern et jusqu'en 1872 on put y célébrer baptêmes, mariages et enterrements, les cérémonies étant assurées par des prêtres de Guern ou parfois par des Prémontrés ou prêtres de Pontivy. Très éloignés du bourg de Guern, les habitants du voisinage demandèrent en 1844 que leur quartier fut érigé en paroisse , mais il fut finalement inclus en 1869 dans la commune du Sourn alors créée. A l'intérieur de la chapelle se trouvent une piscine datant du XVIe siècle et des fonts baptismaux polygonaux danant de 1642 portant un écusson d'azur à trois coquilles d'or. Un pardon, accompagné d'une fête profane, s'y déroule chaque dernier dimanche de septembre[43].
  • La chapelle Saint-Jean est un édifice rectangulaire datant du XVIIIe siècle, restauré en 1893 par l'abbé Le Gléour ; cette chapelle faisait partie par le passé de la commune de Bieuzy.

Fontaines modifier

  • Fontaine de Sainte-Radegonde (XVIIIe siècle).

Moulins modifier

  • Moulin de Ponto.

Château modifier

  • Le château de Kerdisson date des XVIIe siècle et XVIIIe siècle et a été restauré au XIXe siècle. Un linteau de fenêtre est daté de 1756. Le château primitif datait du XVe siècle et appartenait à Nicolas Rolland, puis à ses successeurs, jusqu’en 1536, avant de devenir successivement la propriété des familles Fournoir, Bahuno du Liscouët (à partir de 1618), Dodun d’Herbault, et en 1962 Roland de Verdun, qui le revendit en 1982. À proximité se trouvent les ruines d’un colombier, d’un moulin et d’un lavoir[44].

Curiosités modifier

  • Le chêne de Kermelin (hauteur :18 mètres, circonférence :7,65 mètres, houppier : 23 mètres).

Personnalités liées à la commune modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le Kemenet-Guegant, dont le nom se retrouve dans celui de Guémené-sur-Scorff, serait issu , comme le Kemenet-Héboé, du démembrement d'un kemenet originel qui aurait été une division administrative du comté de Vannes. Il porterait le nom de Guégon [Guégant], qui en aurait été le premier titulaire.
  4. François Rivalain, né le à Kerjanic en Guern, décédé le au Sourn.
  5. Joseph Camlann, né le à Guern, décédé le au Sourn.
  6. Louis Mahé, né le à Lescouet en Bieuzy, 56, Morbihan, Bretagne, décédé le à Tréhonin en Le Sourn.
  7. Adolphe Turpin, né le à Cléguérec, décédé le au Sourn.
  8. Julien Servel, né le au Sourn.
  9. Jean-Marie Kervégant, né le au Sourn, décédé le au Sourn.
  10. Olivier Le Breton, né le à Pluméliau, décédé accidentellement le au Sourn.
  11. Julien Talmon, né le au Sourn, décédé le au Sourn.
  12. François Durand, né le au Sourn, décédé en décembre 2014.
  13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

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  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Le Sourn et Moréac », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  6. « Station Météo-France « Moreac » (commune de Moréac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  20. Jean-Yves Le Moing - 2004 - Noms de lieux de Bretagne - Page 128.
  21. Jean-Paul Soubigou, « Le Léon dans la Bretagne des Xe – XIe siècles (Kemenet et vicomté) », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, nos 120-4,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  40. Valentin Chomienne, « Le Sourn. La sixième classe de l’école Joseph-Le-Métayer va fermer », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. https://annuaire-education.fr/etablissement/le-sourn/ecole-elementaire-publique-joseph-le-metayer/0560269N.html.
  42. https://annuaire-education.fr/etablissement/le-sourn/ecole-primaire-privee-saint-julien/0561272D.html.
  43. D'après une notice d'information touristique située dans la chapelle.
  44. http://www.lesourn.fr/Le-chateau-de-Kerdisson.

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