Le Sequestre

commune française du département du Tarn
(Redirigé depuis Le Séquestre)

Le Sequestre
Le Sequestre
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté d'agglomération de l'Albigeois
Maire
Mandat
Gérard Poujade
2020-2026
Code postal 81990
Code commune 81284
Démographie
Gentilé Séquestrois, Séquestroise
Population
municipale
1 988 hab. (2021 en augmentation de 18,47 % par rapport à 2015)
Densité 367 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 55′ 06″ nord, 2° 05′ 58″ est
Altitude Min. 162 m
Max. 256 m
Superficie 5,42 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Albi
(banlieue)
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Albi-2
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Sequestre
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Sequestre
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Voir sur la carte topographique du Tarn
Le Sequestre
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Le Sequestre
Liens
Site web www.lesequestre.fr

Le Sequestre, graphiée localement Le Séquestre[1], est une commune française située dans le nord du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d’Albi.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau du Séoux et par divers autres petits cours d'eau.

Le Sequestre est une commune urbaine qui compte 1 988 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération d'Albi et fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Sequestrois ou Sequestroises.

Géographie modifier

Localisation modifier

Commune de l'aire urbaine d'Albi située dans de son unité urbaine en albigeois, à l'ouest de la ville d'Albi.

Communes limitrophes modifier

Le Sequestre est limitrophe de deux autres communes. Les communes limitrophes sont Albi et Carlus.

Communes limitrophes du Sequestre[2]
Albi
 
Carlus

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 542 hectares ; son altitude varie de 162 à 256 mètres[3].

Voies de communication et transports modifier

Accès par l'A68 (sorties n°13 et no 14) et l'ancienne route nationale (RN 88).

La commune est desservie par la ligne K du réseau urbain Albibus, qui la relie au centre-ville d'Albi ; et par la ligne express 709 du réseau régional liO, qui la relie à Albi et à Saint-Sulpice-la-Pointe ou Lavaur.

L'aérodrome d'Albi - Le Sequestre [LBI/LFCI] se trouve entièrement sur la commune du Sequestre.

Hydrographie modifier

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le ruisseau du Séoux et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 3 km de longueur totale[5],[Carte 1].

Le ruisseau du Séoux, d'une longueur totale de 10,5 km, prend sa source dans la commune de Puygouzon et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Albi, après avoir traversé 3 communes[6].

 
Réseaux hydrographique et routier duSequestre.

Climat modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,6 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,2 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 819 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1976 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[12]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records ALBI (81) - alt. : 172 m 43° 54′ 48″ N, 2° 06′ 54″ E
Records établis sur la période du 01-11-1976 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,7 3,8 6,2 10,2 13,6 15,8 15,6 12,3 9,5 4,9 2,1 8,1
Température moyenne (°C) 5,4 6,4 9,3 11,8 15,9 19,6 22,3 22 18,5 14,6 9 5,9 13,4
Température maximale moyenne (°C) 9,4 11,2 14,7 17,4 21,6 25,5 28,7 28,4 24,7 19,7 13,2 9,8 18,7
Record de froid (°C)
date du record
−20,4
16.01.1985
−12
14.02.1983
−9,8
01.03.05
−2,9
03.04.1984
−0,2
05.05.1979
4,3
01.06.06
6,5
08.07.1978
4,9
30.08.1986
1
19.09.1977
−2,7
25.10.03
−9,4
23.11.1988
−10,5
24.12.01
−20,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
19,5
13.01.1993
24,7
23.02.1990
28,3
25.03.1981
29,9
30.04.05
33,5
17.05.06
40,5
27.06.19
40,8
30.07.1983
41,4
12.08.03
36,4
03.09.05
31,4
02.10.11
25,3
07.11.15
21
15.12.1989
41,4
2003
Ensoleillement (h) 96,6 118,6 177 183,6 219,3 244,9 270,6 255,7 213,5 154,1 92,7 86,8 2 113,2
Précipitations (mm) 55,9 53,1 51,5 82 79,9 64,4 40,6 55,9 57,1 65,4 60 65,1 730,9
Source : « Fiche 81284001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité modifier

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Le Sequestre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[I 1],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Albi, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 73 005 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,7 %), zones agricoles hétérogènes (17,4 %), zones urbanisées (14,4 %), forêts (7,6 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune du Sequestre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Séoux. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 2000 et 2003[22],[19].

Le Sequestre est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[23].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Sequestre.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[24]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 743 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 740 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

Toponymie modifier

Le nom du village est attesté dans une transaction datant de 1368 sous le nom de ”Sequestrum Castri Veteris” (en latin : "Château de la vieille séquestration"). Le Séquestre était alors une parcelle de l'ancienne communauté du Castelviel qui avait été séquestrée par le Roi, ce qui a donné le nom au lieu[28].

Histoire modifier

Plusieurs sites gallo-romains ont été découverts dans la commune à la suite de travaux au début des années 2000[29]. Divers objets ont ainsi été trouvés datant du haut-empire (de -27 av. J.-C. à environ 192 ap. J.-C.).

Au Moyen Âge, l'existence d'une motte castrale a été attestée en haut du Puech de la Gardie aux alentours du Xe ou du XIe siècle. Ces structures, faites principalement de bois, servaient alors pour se défendre face à des attaques lors d'expéditions de Vikings ou de Sarrasins.

Durant la deuxième partie du XIVe siècle, le territoire du Séquestre est occupé par des troupes de mercenaires et plus précisément par des "routiers" (c'est-à-dire des compagnies de mercenaires). Le chef routier "Le Petit Meschin" aurait notamment stationné dans le secteur de la commune.

En 1543, les domaines de Saliès et du Séquestre sont dissociés du royaume de France alors sous le règne de François Ier. Les deux domaines sont alors réunis pour constituer une seule seigneurie sous la responsabilité du riche marchand Albigeois Guillaume Escarlhan. À partir de 1570, la seigneurie appartient à la famille catholique Toulousaine "De Fonvieille",et ce, jusqu'en 1770.

Deux décrets en 1810 délimitent définitivement les contours de la commune. En 1853, une école privée catholique est créée près de la route de Toulouse. Elle est alors dirigée par la Congrégation des Sœurs de Sainte Agonie jusqu'en 1938. À partir de cette date, l'école devient publique et sera l'école du village jusqu'en 1986[30].

Dans les années 1980, le village connait un renouveau important avec notamment la création de la nouvelle école en 1986 et de la nouvelle Mairie en 1989. Les années 1980 et 1990 voient également la construction du lotissement de l'Hermet qui constitue alors le cœur du village pavillonnaire.

En 2009, l'école primaire du Séquestre est renommée "École Marie-Louise Puech Milhau"[31].

Dans les années 2010, la construction d'un écoquartier, le "Camp Countal", débute pour recevoir à terme 1 500 nouveaux habitants[32].

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[33],[34].

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Commune faisant partie de la communauté d'agglomération de l'Albigeois et du canton d'Albi-2 (avant le redécoupage départemental de 2014, Le Sequestre faisait partie de l'ex-canton d'Albi-Sud).

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs depuis 1904
Période Identité Étiquette Qualité
1904 1934 Alexandre Raffis    
1934 1944 Louis Medalle    
1944 1947 Charles Bouteille    
1947 1959 Paul Bru    
1959 1977 Fernand Medalle    
1977 1997 Antoine Cuenca    
1998 2001 Daniel Sicre    
mars 2001 En cours Gérard Poujade[35] SE
ex-PS
puis LFI
Conseiller régional, ingénieur

Politique de développement durable modifier

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2003[36].

La commune a délibéré sur un agenda 21 remarquable en mars 2005[37]. Cet agenda 21 a été labellisé en 2007[38]

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].

En 2021, la commune comptait 1 988 habitants[Note 6], en augmentation de 18,47 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
291280292316316341352354343
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
337309283303282267271253242
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
238229233225240253255258334
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5656126976229251 3361 5711 5301 755
2021 - - - - - - - -
1 988--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[43] 1975[43] 1982[43] 1990[43] 1999[43] 2006[44] 2009[45] 2013[46]
Rang de la commune dans le département 84 76 87 63 45 46 46 47
Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 845 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 848 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 450 [I 7] (20 400  dans le département[I 8]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 5,9 % 6,2 % 7,9 %
Département[I 10] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 204 personnes, parmi lesquelles on compte 77,1 % d'actifs (69,3 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs) et 22,9 % d'inactifs[Note 8],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 908 emplois en 2018, contre 754 en 2013 et 859 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 836, soit un indicateur de concentration d'emploi de 108,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,4 %[I 13].

Sur ces 836 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 144 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 7,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

267 établissements[Note 9] sont implantés au Sequestre au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 267 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
11 4,1 % (13 %)
Construction 26 9,7 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
89 33,3 % (26,7 %)
Information et communication 5 1,9 % (2,1 %)
Activités financières et d'assurance 13 4,9 % (3,3 %)
Activités immobilières 8 3 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
34 12,7 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
54 20,2 % (15,5 %)
Autres activités de services 27 10,1 % (9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (89 sur les 267 entreprises implantées au Le Sequestre), contre 26,7 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces modifier

Viticulture : côtes-du-tarn.

Agriculture modifier

1988 2000 2010 2020
Exploitations 22 12 13 5
SAU[Note 11] (ha) 367 487 372 308

La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage de volailles[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (22 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 308 ha[50],[Carte 6],[Carte 7].

Vie pratique modifier

Service public modifier

Enseignement modifier

Le Sequestre fait partie de l'académie de Toulouse.

L'enseignement sur la commune est assuré par un groupe scolaire Marie-Louise Puech Milhau écoles maternelles et élémentaires[51].

Culture et festivités modifier

Comité des fêtes, chorale, danse[52],

Activités sportives modifier

Club de foot, volley-ball[53], quilles de huit, école de bowling, judo, tir à l'arc, club de basket, randonnée pédestre, marche nordique, salle omnisports.

Écologie et recyclage modifier

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération de l'Albigeois[54].

La commune est dotée de trois centrales photovoltaïques. La plus grande d'une superficie de 9 hectares, d'une puissance de 4MWc est une centrale au sol, elle est raccordée au réseau depuis 2013. Il existe deux autres lieux de productions. Au-dessus du centre de loisirs une installation de 30 kWc est reliée au réseau depuis 2015. Au-dessus de la cantine une installation de 60 kWc est connectée depuis 2019.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique du Sequestre » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 d'Albi » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duAlbi » (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Sequestre » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Sequestre » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Sequestre » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 au Sequestre » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. C'est notamment la graphie utilisée sur le site Internet de la maire et sur son logo.
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  4. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Fiche communale du Sequestre », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, « le ruisseau du Séoux »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  12. « Fiche du Poste 81284001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Liste des zones Natura 2000 de la commune duSequestre », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Liste des ZNIEFF de la commune duSequestre », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « Liste des espaces protégés sur la commune duSequestre », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a et b « Les risques près de chez moi - commune du Sequestre », sur Géorisques (consulté le ).
  20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  21. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  23. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  24. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  25. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  26. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune du Sequestre », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  28. « Histoire de la commune », sur Site officiel de la ville du Séquestre (consulté le ).
  29. « Tarn : des vestiges gallo-romains trouvés au Séquestre », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  30. « Histoire de la commune », sur Site officiel de la ville du Séquestre (consulté le ).
  31. « Le sequestre. Une école Marie Louise Puech Milhau », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  32. « Le Sequestre. Ecoquartier de Camp Countal : 1ère pierre », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  33. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  34. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  35. Site de l'association des maires du Tarn consulté le 23 janvier 2009
  36. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Le Séquestre, consultée le 30 octobre 2017
  37. « Démarche environnementale », sur Site officiel de la ville du Séquestre (consulté le ).
  38. « Communes », sur agenda21france.org (consulté le ).
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  44. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  45. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  46. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  47. L'Usine Nouvelle, « Valeco inaugure une centrale photovoltaïque au sol dans le Tarn - Quotidien des Usines », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  49. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  50. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune du Le Sequestre - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  51. « Ecole - Site officiel de la ville du Séquestre », sur Site officiel de la ville du Séquestre (consulté le ).
  52. « Culture et loisirs - Site officiel de la ville du Séquestre », sur Site officiel de la ville du Séquestre (consulté le ).
  53. « Le Sequestre. Après le championnat du Tarn, la Mygale volley ball remporte aussi la coupe », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  54. http://www.grand-albigeois.fr/46-dechets-proprete.htm
  55. « Paroisse Sainte-Cécile » Eglise Notre-Dame de Fonlabour » (consulté le ).