Le Plan-de-la-Tour
Le Plan-de-la-Tour | |
![]() Église Saint-Martin du Plan de la Tour. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Var |
Arrondissement | Arrondissement de Draguignan |
Canton | Sainte-Maxime |
Intercommunalité | Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez |
Maire Mandat |
Florence Lanliard 2014-2020 |
Code postal | 83120 |
Code commune | 83094 |
Démographie | |
Gentilé | Plantourians / Plantouriannes |
Population municipale |
2 714 hab. (2016 ![]() |
Densité | 74 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 20′ 29″ nord, 6° 32′ 50″ est |
Altitude | Min. 25 m Max. 540 m |
Superficie | 36,8 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.leplandelatour.fr |
modifier ![]() |
Le Plan-de-la-Tour, dénommée jusqu’au Plan-de-la-Tour[1], est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Plantourians et les Plantouriannes.
GéographieModifier
LocalisationModifier
Située à 9 km de la mer, les communes les plus proches sont Sainte-Maxime 9 km, La Garde-Freinet 11 km, Grimaud 13 km, Cogolin14 km, Saint-Tropez 19 km.
HameauxModifier
Le Plan de la Tour est composée d'une vingtaine de hameaux environ, dont le Revest, les Gastons, la Buon Aïgo, les Marcels, et le Vernet[2].
Géologie et reliefModifier
Le Granite de l'Hermitan[3], Leucocrate de Camarat, la Rhyolite[4].
SismicitéModifier
Zone de sismicité Faible[5].
Hydrographie et les eaux souterrainesModifier
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[6] :
- rivière le Préconil,
- vallons de Sartouresse, du Revest, du Cours du Pey, des Prés,
- ruisseau de Langastoua, d'Emponse, le Gourier,
- vallat le Marri Ruisseau,
- ravin du Nartassier,
Le Plan-de-la-Tour dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 5 000 équivalent-habitants[7].
ClimatModifier
Village classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger[8].
Voies de communications et transportsModifier
Voies routièresModifier
Desservie par les départementales 44 et 74.
Transports en communModifier
La commune est desservie par le réseau départemental Varlib[9].
Lignes SNCFModifier
La gare la plus proche se trouve à gare des Arcs - Draguignan, à 28 km,
HistoireModifier
Isolée par les difficultés d'accès liées à son relief et, également, par l'insécurité qui frappait les rivages de la mer, l'actuelle vallée du Préconil, autrefois connue sous le nom de Val d'Avignon, est restée longtemps inhabitée ou peu habitée. Au XVIe siècle, dans ces grands espaces, près des points d'eau intarissables pendant la longue période de sécheresse de l'été, apparaissent quelques bastides destinées à répondre aux exigences de la vie agricole, forestière et familiale. Ces bastides, progressivement, deviendront des hameaux regroupant, initialement, les descendants d'une même famille. C'est là le germe du type de société qui s'est perpétué, dans le respect des traditions, et qui s'est longtemps exprimé dans un paysage rural inséparable de la société qui l'avait créé[10].
L'un de ces hameaux, Saint-Martin, le centre de l'actuel village, deviendra le chef-lieu de fait, puis de droit, de la communauté qui, depuis le XVIe siècle, s'est fixée sur des lieux géographiques communs.
En Provence, d'une manière générale, les limites des communes sont celles des anciennes seigneuries. Tel n'est pas le cas du Plan-de-la-Tour qui regroupe trois quartiers relevant, chacun, sous l'Ancien Régime, d'unités féodales différentes. Ils sont pourtant connus sous ce toponyme apparu à la fin du XVe siècle. Il y vit une population qui, par la géographie des lieux et sa manière de vivre, a le sentiment d'être solidaire dans le droit de s'administrer elle-même.
La plus grande partie de cette population s'est fixée dans la haute vallée ou se trouvent les hameaux de Saint-Martin, Préconil, le Vernet, les Pennes, les Pierrons, Prat-L'Estagnol, Valauri et Emponse. Le hameau de Saint-Martin, où ont été édifiés, en 1723, l'église et le cimetière, préfigure, on l'a dit, le chef-lieu. À la veille de la Révolution, les habitants de ces lieux, administrativement rattachés à la Garde-Freinet, sont remarquablement structurés et comptent "trois maîtres en chirurgie et des artisans de presque toutes espèces". Les chroniqueurs les plus autorisés de l'époque écrivent que les paysans de ce quartier sont laborieux et hardis, actifs pour le commerce et religieux.
La deuxième partie de la communauté est constituée par le Haut Quartier de Saint-Pierre de Miramas et recouvre les hameaux de Prat-Bourdin, le Plan, Bagarri et Gassine. Elle est rattachée à Sainte-Maxime ainsi que le hameau du Revest qui perpétue le nom de ce fief supprimé pendant la Révolution.
Les cérémonies du bicentenaire seront des images. Mais elles exprimeront les secrètes affinités d'une réalité matérielle avec la croyance dans les libertés urbaines chèrement acquises, on va le voir, par nos ancêtres. Cette communauté, en effet, revendiquait le simple droit de se gouverner elle-même. Mais ce droit ne lui était nullement reconnu et il existe aujourd'hui parce qu'il a été arraché, de haute lutte, par les habitants des lieux où nous vivons.
Dans le courant du XVIIIe siècle, ces habitants forment une communauté qui prend conscience d'elle-même. La crise d'émancipation qui l'anime se cristallise, dans l'État officiellement catholique de l'époque, autour de l'épineuse question de l'érection d'une paroisse à Saint-Martin simple succursale de La Moure. Cette tentative échoue. Elle est reprise, pendant la Révolution, et le 11 juillet 1790 les citoyens actifs de Saint-Martin du Plan-de-la-Tour se réunissent dans l'église et se proclament indépendants de la Garde du Freinet. Depuis toujours, La Garde-Freinet manifestait une opposition farouche à la sécession. Un incident est significatif du climat dans lequel se déroulaient les événements. La décision ayant été prise, par le Directoire de Fréjus, de faire prêter serment, en 1792 au vicaire Pelloquin, desservant de la succursale de Saint-Martin, les administrateurs de la Garde-Freinet soutenaient qu'il leur appartenait de recevoir ce serment, ce que niaient les habitants du Plan-de-la-Tour. Un huissier fut commis pour signifier l'acte. À son retour il fit connaître que « les habitants étaient beaucoup émeutés contre la municipalité de la Garde-Freinet et que les représentants de celle-ci ne pouvaient se déplacer sans danger, à Saint-Martin, pour y recevoir le serment de l'abbé ».
Après maintes difficultés, la commune sera officiellement créée le 26 mai 1792 par une décision du Directoire du Var siégeant à Brignoles. Paradoxalement, elle laissera hors de ses limites le quartier du Plan qui lui a donné son nom et qui, partie intégrante de Sainte-Maxime, ne lui sera rattaché que plus tard. Enfin, le procès-verbal de division et de limitation des territoires entre la commune du Plan-de-la-Tour et la Garde-Freinet ne sera établi que le vingt neuvième jour de fructidor an IV de la République (1796)[11].
Politique et administrationModifier
Liste des mairesModifier
UrbanismeModifier
La commune est dotée d'un plan local d'urbanisme[12].
IntercommunalitéModifier
La commune est membre de la Communauté de communes du golfe de Saint-Tropez
Budget et fiscalité 2017Modifier
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[13] :
- total des produits de fonctionnement : 3 493 000 €, soit 1 281 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 3 099 000 €, soit 1 137 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 657 000 €, soit 241 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 551 000 €, soit 202 € par habitant.
- endettement : 441 000 €, soit 162 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 18,99 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,79 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 64,95 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0 %
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 567 €[14].
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
Évolution démographiqueModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2016, la commune comptait 2 714 habitants[Note 1], en diminution de 6,74 % par rapport à 2011 (Var : +4,25 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
EnseignementModifier
- École maternelle[19] et primaire,
- Établissements d'enseignement secondaire proches :
SantéModifier
- Professionnels et établissements de santé : médecins[21], pharmacie[22].
- Maison médicale proche[23].
CultesModifier
- Culte catholique, diocèse de Fréjus-Toulon, paroisse Saint-Martin[24].
ÉconomieModifier
Entreprises et commercesModifier
AgricultureModifier
TourismeModifier
Commerces et servicesModifier
- Commerces et entreprises de proximité
- Boucherie charcuterie, épicerie, coiffure,...
Lieux et monumentsModifier
- Oppidum de San Peire[31] ;
- Menhir néolithique final de Prat-Bourdin[32] ;
- Dolmen Saint Sébastien[33],[34];
- Ancienne école édifiée en 1860, restaurée en 2007 et aujourd'hui siège de la mairie ;
- Fontaine du quartier Saint-Martin ;
- Office de Tourisme[35] ;
- Ruines du château[36] ;
- la tour Paulety ;
- Le four banal.
Patrimoine religieux :
- Église Saint-Martin construite à la fin du XVIIIe siècle, et son campanile inaugurée le 28 août 1921[37],[38];
- Chapelle Saint-Pierre-de-Miramas[39],[40] ;
- Ancien presbytère, place Clemenceau ;
- Monuments commémoratifs :
- Monument aux morts[41],
- Plaque commémorative dans l'église.
Monument classé au titre des monuments historiquesModifier
- Le Rêve de l'oiseau, 1968-1971, ensemble architectural de Niki de Saint Phalle[42],comprenant une Nana-maison, Big Clarice (hauteur 7 mètres), une Sorcière, et "Le Rêve de l'oiseau construit par Niki de Saint-Phalle en collaboration avec Rainer von Hessen (metteur en scène allemand) et Jean Tinguely, sculpteur, dans la forêt varoise de la commune du Plan-de-la-Tour classé au titre des monuments historiques par arrêté du 16 avril 2008[43]. Le terrain a été modelé, en étages, pour accueillir les bâtiments[44].
HéraldiqueModifier
Personnalités liées à la communeModifier
- Rainer von Hessen, né en 1939 à Kronberg im Taunus, également appelé Rainer von Diez dans le milieu du spectacle, est un metteur en scène allemand, fils du prince Christophe de Hesse-Cassel. Il appartient à la maison de Hesse. Il possède le terrain dans la forêt sur la commune du Plan-de-la-Tour, sur lequel il a travaillé avec Niki de Saint Phalle à la construction du Rêve de l'oiseau.
- Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely.
- Vanessa Paradis et Johnny Depp y possèdent une propriété[46], sur un terrain de 15 hectares[47]. Le clip de la chanson Pourtant (album Bliss), de Vanessa Paradis, réalisé par Johnny Depp (sous le pseudonyme de Richard Mudd), est tourné dans les jardins de leur propriété.
- La famille Berthier, héritière, par alliance, de la comtesse Wratislaw, y possède trois villas familiales.
- Le cinéaste Paul Vecchiali s'y installe en 2006 et y réalise les films Les Gens d'en-bas, Retour à Mayerling et d'autres par la suite.
- Léon Spariat y est curé du au .
- Étienne Périer, réalisateur belge qui réalise plusieurs films avec les deux sociétés de productions qu’il a fondées : « Plan film » et « Les films de la Tour » utilisant le toponyme : Le Plan de la Tour et d'autres pour d’importants studios d'Hollywood (Pont vers le soleil, Zeppelin, Commando pour un homme seul…).
- L'architecte Jean-Louis Véret, membre fondateur de l'Atelier de Montrouge y possédait un terrain dans les hauteurs de la commune, sur lequel il construisit une habitation troglodyte.
BibliographieModifier
- Le Plan-de-la-Tour, sur Patrimages Drac Paca
- Le Rêve de l'oiseau
- Bourg castral de Pétiache[48].
- Bourg castral de Miramas[49].
- Aperçu des connaissances sur le mégalithisme de Provence orientale - Florian Mothe : la « sectorisation » de l’espace sépulcral; inhumation / incinération
- Inventaire des mégalithes du département du Var (dolmens, tumulus...) : Commune du Plan-de-la-Tour
- Collectif Grand Palais, Niki de Saint Phalle, Paris, RMN, , 367 p. (ISBN 978-2-7118-6151-4). catalogue établi à l'occasion de l'exposition au Grand Palais Paris, et de l'exposition au musée Guggenheim (Bilbao) avec la participation de la Niki Charitable Art Foundation de Santee (Californie).
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
- Site de la mairie
- Plan-de-la-Tour sur le site de l'Insee
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Système d’information géographique du Var (SIG Var) : Bargemon
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- La commune a changé de nom par décret no 2008-1021 du 3 octobre 2008 portant changement de nom de communes, après délibération du conseil municipal de Plan-de-la-Tour du 19 juin 2006 et du conseil général du Var du 24 novembre 2006.
- De très nombreux hameaux (25 au total !) sont disséminés sur la commune
- Affleurement
- Carte de subtences utiles : Gisements de matériaux de construction et de viabilité]
- Didacticiel de la règlementation parasismique
- L'eau dans la commune
- Description de la station : Plan de la Tour village
- Table climatique
- réseau départemental Varlib
- Histoire du village sur Provence 7
- Présentation de la commune
- Présentation du projet de PLU
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- École maternelle
- Établissements d'enseignement proches
- Médecins
- Pharmacie
- Maison médicale, sur la route du Plan-de-la-Tour
- La paroisse Saint-Martin du Plan-de-la-Tour
- Coopérative vinicole Les Fouleurs de Saint-Pons : Étude historique et architecturale
- « Coopérative vinicole Les Fouleurs de Saint Pons », notice no IA83001357, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
- Golfe de Saint Tropez, Plan-de-la Tour : 1 coopérative
- Restauration
- Hébergements
- Le village club aux 5 sens
- Oppidum de San Peire
- Menhir
- Dolmen de San-Sébastien
- Inventaire des mégalithes du département du Var (dolmens, tumulus...) : Plan-de-la-Tour
- Infos touristiques
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)Plan-de-la-Tour (Le), p. 905
- Un peu d'histoire du village
- La commune du Plan de la Tour s’engage dans la restauration du clocher de l’Eglise Saint Martin et son campanile en fer forgé avec le soutien de la Fondation du patrimoine
- Les églises et édifices religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR)
- Chapelle Saint-Pierre, Plan-de-la-Tour
- Monument aux morts du Plan-de-la-Tour
- « Rêve de l'Oiseau », notice no PA83000017, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Le sol des parcelles D 778 et D 779, en totalité : inscription par arrêté du 7 août 2007 - Le " Rêve de l'Oiseau " et le sol de la parcelle D 777 : classement par arrêté du 16 avril 2008
- Camille Morineau et al 2014, p. 335.
- Canton de Grimaud : Le Plan-de-la-Tour, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
- La propriété où ont vécu la star hollywoodienne Johnny Depp et la comédienne et chanteuse française Vanessa Paradis
- « Johnny Depp dévoile son quotidien avec Vanessa Paradis, sa vie en France, et... son rêve secret ! », sur purepeople.com,
- « bourg castral de Pétiache », notice no IA83001192, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « bourg castral de Miramas », notice no IA83001191, base Mérimée, ministère français de la Culture