Le Maître de chapelle

opéra comique

Le Maître de chapelle, ou le Souper imprévu est un opéra-comique français en deux actes du compositeur italien Ferdinando Paër, sur un livret de Sophie Gay, d’après le Souper imprévu, ou le chanoine de Milan d’Alexandre Duval ().

Historique modifier

La première a eu lieu le par l’Opéra-Comique au théâtre Feydeau à Paris, avec le baryton Jean-Blaise Martin dans le rôle de Barnabé[1].

Cette œuvre a été représentée plus de 430 fois à l’Opéra-Comique[2].

Rôles modifier

Dictribution Tessiture Première, 29 mars 1821
Barnabé, maitre de chapelle baryton Jean-Blaise Martin
Gertrude, cuisinière de Barnabé soprano Marie-Julie Boulanger
Benetto, neveu de Barnabé ténor Louis Féréol (d)
Coelénie, élève de Barnabé soprano Antoinette-Eugénie Rigaut
Firmin, capitaine de hussards ténor
Sans Quartier, hussard Basse

Trame modifier

 
Page de titre du livret, 12 francs.

L’action se déroule en 1797, près de Milan. Le maître de chapelle Barnabé a composé une œuvre intitulée Cléopâtre qu’il espère voir interprétée à Milan. Il organise un dîner chez lui, avec lequel il aimerait célébrer les fiançailles entre son élève Coelénie et son neveu Benetto. Pendant les préparatifs, il essaie certaines parties de son œuvre avec Gertrude, sa cuisinière, mais la fête est ruinée par l’irruption de deux hussards. Barnabé veut les faire arrêter, mais ceux-ci menacent de mettre le feu à Cléopâtre, et Barnabé ne peut qu’être le témoin de l’union du hussard Firmin et de Coelénie, dont celle-ci était secrètement amoureuse, et de celle de la cuisinière et de Sans-Quartier, l’autre hussard.

Dans la version abrégée en un acte, seules les trois scènes du premier acte sont retenues. Les personnages de Coelénie, Firmin et Sans-Quartier sont éliminés, et l’œuvre ne tourne qu’autour des espoirs de Barnabé pour le succès de sa Cléopâtre, ses craintes que les hussards ne lui volent sa partition et sa tentative de duo avec Gertrude pour répéter une partie de l’opéra.

Structure modifier

 
Une diffusion radiophonique est recommandée par le journal L’Intransigeant en février 1935.
  • Ouverture

Acte I modifier

  • Trio : « Paix ! Chut ! Entendez-vous ce bruit ? » (Barnabé, Gertrude, Benetto)
  • Aria : « Ah ! que plaisir de pressentir sa gloire » (Barnabé)
  • Duo : « Comment voulez-vous que je chante ? »

Acte II modifier

  • Trio : « Oh Ciel ! quel temps affreux ! »
  • Quatuor : « Des brigands, que dis-tu »
  • Aria : « Non, je n’en fais pas mystère » (Coelénie)
  • Quintette : « Oh ciel, puis-je vous croire ? »
  • Air : « La jeune Ermance, dans Férare » (Benetto)
  • Final

Notes et références modifier

  1. Félix Clément, Dictionnaire lyrique ou histoire des opéras : contenant l’analyse et la nomenclature de tous les opéras et opéras-comiques représentés en France et à l’étranger depuis l’origine de ce genre d’ouvrage jusqu’à nos jours, Paris, Administration du Grand dictionnaire universel, , xv-955, in-8° (lire en ligne sur Gallica), p. 924.
  2. Stéphane Wolff, Un demi-siècle d'Opéra-Comique : 1900-1950, Paris, André Bonne, (lire en ligne), p. 112.

Liens externes modifier